UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Le 13e dans la littérature

Littérature

Le 13e en littérature

La Folie Neubourg

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

(1912)

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La rue du Pot-au-Lait

Le drageoir aux épices

par
Joris-Karl Huysmans

Quelle rue étrange que cette rue du Pot-au-Lait ! déserte, étranglée, descendant par une pente rapide dans une grande voie inhabitée, aux pavés enchâssés dans la boue...

(1874)

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La gare de la Maison-Blanche

Le drame de Bicêtre

par
Eveling Rambaud et E. Piron

Honoré fit halte avenue d'Italie, devant la station du chemin de fer de Ceinture. Il sauta sur le trottoir en disant :
— Cherche, Bob, cherche !

(1894)

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Butte-aux-Cailles

Le Trésor caché

par
Charles Derennes

Depuis toujours on habitait, mon père et moi, sur la Butte-aux-Cailles ; encore aujourd'hui, ce quartier-là n'est guère pareil à tous les autres. Mais si vous l'aviez vu du temps que je vous parle ! Des cahutes s'accrochaient à la butte comme des boutons au nez d'un galeux ; ça grouillait de gosses et de chiens, de poux et de puces...

(1907)

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Ruelle des Reculettes

La petite Miette

par
Eugène Bonhoure

— Où demeure le pharmacien? demanda Furet.
— Au coin de la rue Corvisart et de la rue Croulebarbe.
— Est-ce qu'il y a deux chemins pour y aller ?

(1889)

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Tout le 13e

Taupin

par
Séverine

À l'horizon, passé la plaine de la Glacière, vers la poterne des Peupliers, les « fortifs » verdoyaient comme une chaîne de collines.

(1909)

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Quartier Croulebarbe

La vieillesse de Monsieur Lecoq

par
Fortuné du Boisgobey

Connaissez-vous la rue du champ de l’alouette ? Il y a bien des chances pour que vous n'en ayez jamais entendu parler, si vous habitez le quartier de la Madeleine. Mais les pauvres gens qui logent dans les parages l'Observatoire et de la Butte-aux Cailles savent parfaitement où elle est.

(1878)

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Du côté de la Bièvre

"Un gosse"

roman par Auguste Brepson

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Deuxième partie

X

Cependant, à tous ces vagabondages, je préfère encore aller rôder du côté de la Bièvre.

C'est un endroit surprenant, niché dans le recoin le plus ignoré du vieux quartier Croulebarbe — pays des peaussiers, des mégissiers, des chamoiseurs — et dont l'étrange décor est bien fait pour séduire mon âme romantique.

(1) Toute cette partie de la rue de Gentilly — à présent, rue Abel-Hovelacque — a été démolie.

Nous nous y dirigeons par la rue de Gentilly, où, après avoir gravi un raidillon bordé du côté de la rue par une balustrade de fer, nous nous agrippons, avant de pousser plus loin, aux barreaux entrelacés et rouillés d'une fenêtre ogivale ouverte dans la muraille décrépite d'une masure abandonnée (1).

Nos yeux fouillent le mystère des ténèbres opaques : les uns y croient voir des ossements, d'autres, un pendu, d'autres, des formes grouillantes et nous lâchons vivement les barreaux quand ce farceur de Brocard crie : « Un serpent ! ».

(2) Aux trois-quarts démolie.

Nous nous engageons dans la bizarre ruelle des Reculettes (2). C'est un étroit boyau, où il nous faut cheminer à la file entre des murs enfumés, mangés de mousse, aux crêtes qui s'effritent et coiffées d'herbes folles. Çà et là, des chutes de lierre les revêtent d'un manteau frissonnant et de gros acacias les débordent de leurs feuillages tendres tout remplis de moineaux qui font un bruit de friture.

Des brises remuent dans l'ombre fraîche des senteurs du jardins et d'âpres relents de tanneries. Dans le grand silence, on entend quelque part le cri d'une scie et nos souliers cloutés résonnent sur les petits payés ronds encadrés de velours vert.

Nous ouvrons en passant les portes de verre des quinquets et nous crions « Hou ! hou ! » pour faire écho.

Soudain la tête de la colonne disparaît : la muraille vient de se briser à angle droit, et la ruelle maintenant dévale vers la rue Croulebarbe, en passant sous un portillon au fronton duquel se lisent ces mots " en lettres noires, à demi effacées :

RESPECT A LA LOI ET AUX PROPRIÉTÉS

ce qui ne nous empêche nullement de nous faire la courte échelle pour atteindre une branche qui dépasse au haut du mur, et d'y cueillir des petites poires dures et surettes.

Continuant notre chemin, nous passons devant une bâtisse grisâtre qui a l'air à la fois d'une ferme et d'une auberge de grand chemin avec sa large porte charretière au vantail vermoulu, ses fenêtres où s'entortille l'aristoloche et son perron aux marches ébréchées et à rampe de fer branlante. Nous cherchons à en desceller encore plus les barreaux quand une vieille qui nous crie de la lucarne d'un grenier : « Attendez !... je vais vous aider, vauriens ! » nous fait nous égailler... non cependant sans l'engueuler ferme du saisissement qu'elle nous a causé. Louchébem lui adresse même un geste obscène en claquant sa cuisse et en levant le pouce !

Maintenant c'est un large passage au sol noir où nos pieds écrasent des escarbilles. De chaque côté s'entassent le long de hautes murailles sales presque jusqu'au faîte, d'énormes pierres de taille, calcinées par les soleils et verdies par les pluies. Nous pensons qu'elles doivent bien avoir cent ans.

Au risque de nous casser les reins, nous ne pouvons nous empêcher de les escalader.

De là, nous apercevons tout un fouillis de maisons étagées en gradins, parmi lesquelles, découpant le ciel comme des grils, les façades en persiennes des tanneries et, très loin, dans un brouillard bleu, la tête de la Tour Eiffel.

Nous redescendons et, par l'infréquentée rue Croulebarbe, nous arrivons à la ruelle des Gobelins.

Avant de se rétrécir et pour bien dégager sa perspective, elle commence par une large chaussée de gros pavés frangés d'herbe. À droite s'élève un grand bâtiment sombre allant se perdre dans la ruelle et ayant l'apparence d'un couvent avec ses fenêtres grillées et sa tourelle à vitraux, derrière la Manufacture des Gobelins ; et, à gauche, les vestiges noircis d'une vieille demeure où l'on aperçoit à travers les fentes d'un vantail pourri, parmi les ronces, les restes ouvragés d'une fenêtre seigneuriale, pavillon de chasse ayant appartenu à M. de Julienne.

(3) Recouverte depuis 1913.

Nous nous engageons sur l'étroit dallage qui côtoie la Bièvre (3). Une balustrade de poteaux mal équarris reliés par des barres de fer la protège.

Vomie avec toutes sortes de détritus par un petit tunnel, elle stagne brune, opaque, polluée, infâme, exhalant la fièvre et la pestilence... Mais en la regardant bien on la voit porter d'une façon insensible et comme à regret, à travers des détours, vers un autre tunnel qui va l'absorber de nouveau, toute sa fange globuleuse où ballonne un chien crevé.

De chaque côté se dressent, de guingois, des bâtisses fuligineuses, crevassées, écaillées, où bâillent, çà et là, des trous noirs de lucarnes : des murailles sinistres, renflées par la base, couvertes de pustules et veinées de tuyaux de descente rouillés des toits biscornus aux gouttières bancroches, des séchoirs à claire-voie de peausseries.

Et cependant malgré cette ambiance funèbre, de l'autre côté de l'eau putride, sur une chaussée mangée d'un lichen poudreux comme d'une gourme jaillit d'un cul de bouteille à demi enterré une touffe de gais coquelicots !

(4) Ce pittoresque passage, qui aboutissait rue des Cordelières, est à présent bouché vers son milieu. La partie accessible du côté de la ruelle des Gobelins est encore curieuse, avec ses masures déjetées, soutenues par des poutres, ses hôtels borgnes et ses tapis-francs. Mais, l'autre partie, condamnée, une venelle sombre filant vers la rue des Cordelières, entre les hangars et des façades de mégisseries présentait, il y a encore quelques années, un aspect extraordinaire : de blanches raclures de peaux s’envolant continuellement des fenêtres voltigeaient dans l'air comme des flocons de neige, revêtant d'hermine les pavés et les toits. En été, notamment, ce coin, poudré à frimas sous un soleil éclatant, c'était étrange.

Pendant que les autres ont déjà gagné l'île des Singes par le passage Moret (4), moi je m'attarde à contempler ce paysage qui rêve dans sa décrépitude comme un vieux marmiteux dans ses haillons.

J'aime à me l'imaginer par un clair de lune, qui découperait violemment en noir, sur un ciel opalin, tout le fouillis baroque, aigu, grimaçant des charpentes, des cheminées et des toits ; étendrait Ici-bas, sur la chaussée bleuie, de grands pans d'ombre, accumulerait dans les coins d'épaisses ténèbres et ferait grouiller dans l'eau noire des serpents d'argent... Et dans ce décor, tous mes héros !... Bussy d’Amboise, d'Artagnan, Lagardère se ruant l'épée haute, parmi les spadassins surgis de recoins sombres, terribles, magnifiques, superbes, frappant d'estoc et de taille !...

Ou bien, par une nuit de tonnerre et d'éclairs, j'y mets, dans l'angle le plus obscur, La Chouette et le Maître d'École à l'affût du Chourineur, avec, soudain, des cris, des piétinements, des reflets d'eustaches dans l'ombre, et le bruit sinistre d'un corps jeté à l'eau !...

(5) Démoli en 1909. C'était une ancienne folie construite eu 1762 par Payre l'aîné, pour le financier Le Prêtre, de Neufbourg. Ce vieux logis servit, dit-on, de rendez-vous de chasse à Napoléon Ier. Corvisart y logea. Pendant la Commune des Fédères s'y réfugièrent et le sculpteur Rodin y eut pendant quelque temps son atelier.

L'île des Singes, à côté, devient pour moi l'île des Ravageurs, le petit pont de la Bièvre, celui du château de Caylus, et, quand j'aurai lu Les Misérables, je changerai, plus haut, la ruelle des Reculettes en cul-de-sac Genrot, et j'y ferai se profiler à la lueur fumeuse des quinquets la stature colossale de Javert, sur la piste de Jean Valjean... Ou bien, je dirai que, là-bas, sur le solitaire boulevard d’Italie, ce jardin sauvage rempli de merles et de papillons, clos d’une grille aux barreaux tordus, à travers lesquels on aperçoit, au fond, un pavillon délabré (5) est le jardin de la rue Plumet ; et j'y verrai très bien là, par un soir d'été, porte dans l'encoignure de la haute porte vermoulue, Éponine tenir en échec Babet, Gueulemer, Claquesous, Thénardier et Montparnasse , pendant que dans le jardin baigné de lune, et sous un ciel constellé, Cosette et Marius s'adorent !

Mais ces personnages imaginaires ne vont plus aussi me suffire : il va me les falloir en chair os. Alors j'irai au théâtre.

Un à un j'économiserai vingt sous devant se répartir ainsi : d’abord, dix pour la place au « poulot », ensuite, deux pour des cigarettes, trois pour des macarons, cinq pour un orgeat au rhum bu, croqués, fumées, à la buvette pendant l'entr'acte.

En attendant ce beau jour, je me contenterai de lire avec les autres et de commenter avec force gestes les affiches roses dont le programme me change chaque semaine. Et enfin, avec Pétard et consorts qui auront économisé comme moi, j’irai sous les combles, parmi une populace turbulente dans une atmosphère irrespirable, saturée d’odeurs  d'oranges, de pommes frites et de chairs en sueur, applaudir en matinée la grosse Malvina dans La Porteuse de Pain, dévorer des yeux la belle Marcelle Girard, dans Les Deux Orphelines, siffler le traitre Dubus, dans L'As de Trèfle, vibrer aux coups de gueule de Fontaine dans la Tour de Nesles et trépigner d’enthousiasme à l’entrée louvoyante de Venbe dans le Chevalier de Maison-Rouge !...

Ah ! ce Venbe !... Il sera notre idole. Nous le singerons aussi dans ses rôles. Avec d'autres admirateurs nous nous précipiterons, aussitôt la représentation terminée, à la sortie des artistes, pour le voir passer avec son grand nez busqué et lui dire, familiers : « Bonjour, Venbe ! » Immensément fiers quand il nous aura répondu.

Mais aussi je serai jaloux de lui lorsqu'il me parviendra qu'il est l'amant de Marcelle Girard, et il me sera très pénible de le voir l'embrasser sur la bouche, au premier acte de La Belle Limonadière !

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Un gosse (1927)

roman par Auguste Brepson (1884-1927)

Préface par André-Charles Mercier

Première partie

  • Chapitre 1
  • Chapitre 2
  • Chapitres 3 et 4
  • Chapitre 5
  • Chapitre 6
  • Chapitre 7
  • Chapitre 8 : Boulevard d'Italie
  • Chapitre 9 : Rue de la Glacière
  • Chapitre 10 : A la Butte-aux-Cailles
  • Chapitre 11 : La cité Jeanne d'Arc
  • Chapitres 12 et 13 : La vie, cité Jeanne d'Arc
  • Chapitre 13 (suite) : Le marché Saint-Médard
  • Chapitre 14 : La mort du père
  • Chapitre 14 (suite) : Le marchand de jouet de la rue Nationale
  • Chapitre 15 : Noël
  • Chapitres 16 et 17

Deuxième partie

  • Chapitre 1 : La rue Jeanne d'Arc
  • Chapitre 2 : Chez les biffins
  • Chapitre 3
  • Chapitre 4 : Rue Clisson
  • Chapitre 5
  • Chapitre 6 : Sur la place Jeanne-d'Arc
  • Chapitres 7 et 8 : Quatorze juillet, place Nationale
  • Chapitre 9
  • Chapitre 10 : Du côté de la Bièvre
  • Chapitre 11
  • Chapitre 12
  • Chapitre 13
  • Chapitres 14 et 15

Le texte reproduit est celui paru dans l'Œuvre du 18 janvier au 16 février 1936

Le 13e en littérature

L'octroi de la porte d'Italie

Le drame de Bicêtre

par
Eveling Rambaud et E. Piron

Grâce à l'or du faux baron de Roncières, Paul apporta l'abondance dans la maison de la rue du Moulinet.
On y fit une noce qui dura huit jours.
Perrine avait déserté son atelier de blanchisseuse. Elle tenait tête aux deux hommes, le verre en main.

(1894)

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De la ruelle des Reculettes au passage Moret via la ruelle des Gobelins

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Il était arrivé à l'angle pointu formé par la manufacture des Gobelins où la voie bifurquait ; à droite la rue Croulebarbe continuait, à gauche c'était la ruelle des Gobelins.

(1912)

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La Butte-aux-Cailles

Coeur d'enfant

par
Charles de Vitis

— Voyons d’abord du côté de la Butte-aux-Cailles, pour tâcher de trouver un logement.
Jacques connaissait l’endroit pour y être venu avec Fifine, une fois ou deux, du temps qu’il vivait chez ses parents.
C’était un quartier misérable situé à proximité de la place et du boulevard d’Italie ; on y arrivait par la rue du Moulin-des-Prés.

(1899)

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La cité Doré

Coeur d'enfant

par
Charles de Vitis

À la hauteur de la place Pinel et de l’abattoir, entre le boulevard de la Gare et le boulevard de l’Hôpital, s'étend un vaste terrain qui est loué par bail à divers locataires. Le type même de la saleté et de la misère imprévoyante se trouve dans le rassemblement de masures, coupé de ruelles en zigzag et qu’un hasard ironique fait appeler cité Doré. Les cours des miracles devaient être ainsi.

(1899)

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Rue du Banquier

Madame Gil-Blas

par
Paul Féval

Le fiacre tournait court l'angle de la rue du Banquier.
Cela s'appelle une rue, mais c'est en réalité une manière de chemin pratiqué entre des murs de jardins. Il n'y a pas une âme en plein jour.

(1856)

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Barrière des Deux-Moulins

Les Chifffonniers de Paris

par
Turpin de Sansay

En suivant les rues Saint-Victor, du Marché-aux-Chevaux et de Campo-Formio, on arrivait à la barrière des Deux-Moulins, située de l'autre côté du boulevard extérieur.

(1861)

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Barrière des Deux-Moulins

Causerie d'un camarade

par
Jean Loyseau

Allez un dimanche, ou , même , un lundi soir , du côté de l'ancienne barrière des Deux-Moulins : regardez, respirez et écoutez, si vous en êtes capables , tout ce qui frappe à la porte de vos cinq sens : votre odorat percevra je ne sais quelle odeur nauséabonde et méphitique, dans laquelle se mêlent indistinctement la fumée de tabac ; les exhalaisons du cabaret, qui forment , à elles seules, tout un arsenal d'infection...

(1862)

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Saviez-vous que... ?

Le nouveau théâtre Saint-Marcel ouvrit le vendredi 1er octobre 1869. 15 jours plus tôt, il avait reçu l’autorisation de prendre le nom de théâtre des Gobelins. Son directeur était toujours M. Larochelle. Commentant cette ouverture, le Figaro écrivait : « La salle est simple, mais confortable et bien aménagée. Tout y est neuf, lustre, rideaux, décors, etc. La première pierre de ce théâtre fut posée, il y a à peine un an, par la fille aînée du directeur, une mignonne de six ans. Cet immeuble sera sa dot. »

*
*     *

La galerie de la manufacture nationale des Gobelins, oeuvre de l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926), située sur l'avenue du même nom, devait ouvrir comme musée de la maufacture en 1914. En raison de la guerre, elle servit d'hôpital militaire.

*
*     *

La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner.
Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter.
Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.

*
*     *

La rue de Campo-Formio (268 mètres, entre la rue Pinel, 2, et le boulevard de l’Hôpital, 123) était connue au XVIIe siècle sous le nom de chemin des Étroites Ruelles, au village d'Austerlitz, lequel fut annexé à Paris en 1818. Ce fut ensuite la Petite-Rue d’Austerlitz. Par décision ministérielle du 29 mars 1851, elle reçut sa dénomination actuelle en souvenir du traité conclu, le 17 octobre 1797, entre la France et l'Autriche.

L'image du jour

Le bureau d'octroi de la porte de la Gare le long de la Seine.

Celui-ci était aux premières loges en cas d'innondation.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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