Le crime de l'avenue d'Italie
Gil Blas — 2 octobre 1897
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille
heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux
blessures qu'ils lui avaient faites.
M. Chelin, rentier, rentrait chez lui, rue Damesme. Il marchait lentement,
sans le moindre souci, bien que trois individus se fussent attachés à ses pas.
Soudain, à l'entrée de la petite et sombre rue du Tage, les malfaiteurs se ruèrent
sur M. Chelin. Deux d'entre eux lui martelèrent la tête avec des coups de poing
américains, tandis que le troisième s'emparait du porte-monnaie, du portefeuille
et de la montre de la victime.
Ce n'est qu'une heure après que deux personnes trouvérent le malheureux,
ensanglanté, évanoui. On le transporta à l'hôpital Cochin, où l'on constata
une fracture du crâne. M. Chèlin, d'ailleurs, expira bientôt.
La police se mit en campagne. Les inspecteurs de la Sûreté furent adjoints
à M. Remongin, commissaire de police, qui. hier, découvrait la retraite des
meurtriers dans une maison de l'avenue de Choisy, au fond d'un jardin. Ce repaire
fut cerné.
Les bandits se réfugièrent dans un terrain vague où les agents les acculèrent
dans l'angle d'une muraille. Là, eut lieu une lutte terrible. Les agents reçurent
force horions, mais réussirent à ligoter leurs adversaires.
Ce sont les nommés Félix d'Hyter, âgé de dix-neuf ans; Charles Branzille,
vingt ans, et Alphonse Bontant, vingt-deux ans, tous trois repris de justice.
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