Une vingtaine d'habitants de la cité Jeanne-d'Arc, qui nourrissaient depuis
quelque temps des projets de vengeance contre des locataires de la cité Doré,
rencontraient quelques-uns de ceux-ci place Pinel et les provoquaient.
La place Pinel
Soudain accoururent des camarades de la cité Doré, qui, armés de revolver,
liront feu sur leurs adversaires ; ceux-ci répondirent de la même façon et une
vraie bataille s'engagea.
Les combattants, en ces sortes de rencontres, ont soin, de s'espacer, et,
s'ils se manquent, il y a toujours des passants qui reçoivent des projectiles.
C'est ainsi que M. Léon Houtin, âgé de trente-trois ans, demeurant rué du
Chevaleret, et M. Pascal Lelong, âgé de quarante ans, qui passaient à ce moment,
furent blessés, le premier à la cuisse, le second à la tête ; ce dernier, atteint
très légèrement, a pu regagner son domicile. Quant à M. Houtin, il a été transporté
à l'hôpital de la Pitié.
Trois agents en civil accoururent au bruit de la bataille et se lancèrent
à la poursuite d'un nommé Louis Thiriot, âgé de vingt ans, faisant partie du
camp de la filé Doré ; ils purent l'arrêter, mais ils furent bientôt rejoints
par les combattants de la cité Jeanne- d'Arc, qui se ruèrent sur Thiriot, le
frappant à coups de tête, de poing et de pied. Les agents s’efforçaient vainement
de protéger leur prisonnier.
Enfin, arrivèrent deux gardiens en tenue du poste-vigie du boulevard de la
Gare.
À leur vue les agresseurs s'enfuirent,
Thiriot a été conduit chez M. Rocher, commissaire de police, qui a ouvert
une enquête.
En septembre 1896, M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe était amené à enquêter sur le vol d'un perroquet.
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cité Doré, entre le boulevard de l'Hôpital et la rue Jeanne-d'Arc, refuge misérable des biffins les plus pauvres, était jusqu'à présent un coin pittoresque de reportage. C'est maintenant le lieu d’une catastrophe douloureuse qui compte cinq morts, qui aurait pu tuer plus de personnes encore, si, par un malheureux hasard elle s'était produite, une heure plus tôt. (1925)
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.