Faits divers

 Horrible accident à la gare de la Maison-Blanche - 1903

Horrible accident

A la gare de la Maison-Blanche — Une mère et sa fille sous un train — Affreux détails.

Le Matin — 9 novembre 1903

Il y avait foule hier soir sur les quais de la station de la Maison-Blanche. Trois cent cinquante voyageurs environ attendaient le train arrivant de la gare d'Orléans-Ceinture et se dirigeant vers Auteuil. Quand ce train parut, tout le monde se précipita pour le prendre d'assaut. Les portières venaient de s'ouvrir, mais le train roulait encore.

La gare de la Maison-Blanche avant 1872

Au premier rang se trouvait Mme Vasseur, blanchisseuse, âgée de quarante-sept ans, qui tenait par la main sa fille Jeanne, âgée de dix ans. Son autre fille, Louise, âgée de vingt-deux ans, et son fils, Henri, âgé de quinze ans, étaient près d'elle. Sous la poussée de la foule, Mme Vasseur et son enfant furent projetées en avant. Sans se quitter, elles tombèrent sur la voie entre deux wagons.

Aux cris poussés par les spectateurs de cette scène, le train stoppa. Des employés sautèrent sur la voie. Tout d'abord on retira la petite Jeanne. Elle avait la jambe gauche horriblement mutilée. On dégagea ensuite la mère. Le corps de la malheureuse ne formait plus qu'une bouillie sanglante. La tête était complètement broyée, le bras gauche sectionné. La cervelle avait jailli jusque sur le quai.

Le cadavre fut aussitôt transporté dans un local attenant à la gare. Quand il la petite Louise, on la dirigea sur l'hôpital Cochin, où l'amputation fut jugée nécessaire.

M. Rocher, commissaire de police, immédiatement prévenu, s'est chargé de la pénible mission d'apprendre au mari de Mme Vasseur, qui habite 18, rue Mesnil, dans le quartier de l'Etoile, le terrible malheur qui le frappait.



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Sombre histoire de charbon

1937

Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.

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Une femme aux fers

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Avant-hier, vers sept heures au matin, un gardien de la paix de service rue Lahire (13e arrondissement), entendit des cris d'angoisse et la voix d'une jeune femme l'appelant de la fenêtre du premier étage d'une maison située dans l'impasse de la Cerisaie.

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Un enfant mangé par un cheval

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Un épouvantable accident a eu lieu hier dans le quartier de la Butte-aux-Cailles.
Au numéro 14 de la rue de l'Espérance, habitent les époux Hugon ; ils ont trois enfants, deux petites filles de cinq et sept ans, et un garçon de quatorze ans, le petit Jean. Les époux Hugon vont acheter dans les environs de Paris des légumes qu'ils revendent à la Halle.

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Ça porte bonheur

1887

Un curieux accident est arrivé la nuit dernière à une dame C..., demeurant rue du Pot-au-Lait, 48, dans le XIIIe arrondissement.

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Saviez-vous que... ?

L'Hôpital de la Vieillesse pour femmes, autrement dit la Salpétrière, comptait, en 1860, 4422 lits dont 1341 pour les aliénées. En moyenne, par an, dans les années 1850-60 , 2100 aliénées y faisaient leur entrée et 800 y mourraient.

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Gustave Geffroy (1855-1926) fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit située tout près de celle-ci.

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En 1929, le 13e comptait 11 cinémas : Le Bobillot, le Cinéma des Bosquets, le Clisson-Palace, l'Éden des Gobelins, le Cinéma des Familles, le Jeanne d'Arc, le cinéma Moderne, le Palais des Gobelins, le Royal-Cinéma, le Sainte-Anne et le Saint-Marcel.

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C'est par un décret impérial signé le 2 octobre 1865 à Biarritz que la rue du marché aux chevaux entre le boulevard Saint-Marcel et le boulevard de l'Hôpital reçu le nom de rue Dumesril.
Dumeril avait été professeur aux Jardins des Plantes, dont la rue portant son nom est la voisine.

L'image du jour

La rue du Château-des-Rentiers à la hauteur du n°169

Le passage Ricaud est immédiatement sous la droite après le marchand de vins.