En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…
A l'école Estienne, en 1896, l'enseignement y est gratuit ; la cantine scolaire, qui fournit aux enfants le déjeuner et le goûter, est également gratuite pour les élèves habitant Paris. Les élèves de la banlieue peuvent apporter leur déjeuner ; ils peuvent aussi prendre leur repas à la cantine, sauf à payer une rémunération fixée par le règlement intérieur.
L'asile Nicolas-Flamel, 71 rue du Château-des-Rentiers, fut inauguré le 18 mai 1889.
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre.
Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue
Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il
fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de
couteau.
Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses
agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.
A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les
noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier,
dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et
André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.
Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les
bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Les étrangleurs des Gobelins— Trois arrestations - Le Figaro — 25 Á 26 janvier 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 25 janvier 1895
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur
dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour
rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrent
une corde autour du cou, le renversèrent à moitié étranglé et lui enlevèrent
une somme de cent francs. Pour être certains de ne pas être poursuivis par
leur victime, les bandits lui « sonnèrent » la tête sur le pavé, puis ils
s'enfuirent, laissant le malheureux sans connaissance.
Pierre ne revint à lui que deux heures plus tard et se traîna péniblement
jusqu'au poste de la mairie où on lui donna les soins que réclamait son
état.
M. Siadoux, commissaire de police, a ouvert une enquête et il est
probable que, demain, nous aurons à annoncer l'arrestation de ces dangereux
malfaiteurs.
Les étrangleurs des Gobelins — Trois arrestations
Le Figaro — 26 janvier 1895
Ainsi que nous le faisions prévoir dans notre dernier numéro, M. Siadoux,
commissaire de police, assisté par son inspecteur Poggi, a mis, hier, en
état d'arrestation les auteurs de l'agression nocturne de la place Jeanne
-d'Arc.
Confrontés, avec le livreur qu'ils avaient dévalisé après l'avoir à
moitié étranglé, celui-ci n'a pas hésité à les reconnaître. Ce sont les
nommés Le Devedec, charretier, dit la Terreur de la Glacière, âgé de
vingt-sept ans; Geng, dit Sale-Nez, fumiste, âgé de trente ans, et Dion
(Eugène), terrassier, âgé de, vingt ans. Ce dernier servait de rabatteur aux
deux autres qui paraissent être les chefs de la bande d'étrangleurs opérant,
depuis quelque temps, dans le quartier des Gobelins.
Chez Le Devedec, on a trouvé plusieurs nœuds coulants tout préparés.
Après un long interrogatoire, M. Siadoux a envoyé les trois malfaiteurs
au Dépôt.
II y a un an, les Kroumirs étalent absolument inconnus en France ; aujourd’hui, comme les Cosaques et les Bédouins, ils ont pris place dans le vocabulaire populaire. Kroumir est passé expression de mépris. La cité des Kroumirs n’est donc pas bien vielle, et son aspect n’a rien qui puisse exciter l’envie. (1882)
Le Bulletin Municipal a enregistré l'expropriation, pour cause d'utilité publique, d'un certain nombre de maisons du 13° arrondissement, situées rue Jenner, boulevard de l'Hôpital, rue Esquirol, passage Crouin, place Pinel, cité Doré, avenue Constance, avenue Constant-Philippe et boulevard de la Gare. (1914)
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.