Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 29 décembre 1894
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une
véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler
leurs victimes.
Voici, depuis huit jours, la troisième attaque nocturne tentée dans ce
quartier, et dans des conditions presque identiques. Hier, vers une heure et
demie du matin, des gardiens de la paix, en faisant une ronde, trouvaient,
rue Esquirol, un vieillard, étendu sans connaissance au milieu de la
chaussée. Il avait le cou fortement serré par un foulard, et il râlait.
Les agents se hâtèrent de transporter le malheureux au poste de la mairie
du treizième arrondissement, où des soins empressés le firent revenir à lui.
Il put alors raconter de quel attentat il avait été victime.
Ce vieillard, M. Régnier Goulet, rentrait chez lui, 30, rue Esquirol, et
n'était plus qu'à deux pas de sa maison, quand deux individus, blottis dans
l'embrasure d'une porte, se jetèrent sur lui; Avant même qu'il pût pousser
un cri, les deux bandits, lui faisant le coup traditionnel dit du « Père
François », lui serraient la gorge avec un foulard, et lui prenaient sa
montre et vingt-cinq francs qu'il avait dans sa poche.
M. Perruche, commissaire de police du quartier, a organisé une
surveillance.
Malheureusement, M. Goulet n'a pu donner le signalement de ses
agresseurs.
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