Lieux et monuments

 Barrière de la Glacière

La barrière de la Glacière

Elle n’avait qu’un seul bâtiment à deux péristyles, chacun de trois colonnes, — ce qui était suffisant. Son nom lui venait de ce qu’on la traversait pour aller au village de la Glacière, autrefois célèbre, aujourd’hui délaissé. Autrefois, dans l’espace compris entre la ruelle Barrot et la poterne des Peupliers, il y avait une succession de près qu’inondaient chaque année les deux bras de la Bièvre et aussi la Fontaine-à-Mulard, où j’ai souvent polissonné avec de petits faubouriens de mon âge—des échantillons de la nombreuse tribu des Beni-Mouffetard. L’hiver, l’eau des prés gelait, et, avant d’en casser la glace, on autorisait les amateurs des deux sexes à y venir patiner. Plus tard, les amateurs émigrèrent, et aujourd’hui les étangs de la Glacière sont complétement abandonnés pour les lacs du Bois de Boulogne, — qui offrent pourtant plus de dangers.

Cette barrière de la Glacière s’est aussi appelée Barriere de Lourcine, parce qu’elle était située dans le voisinage de la rue de ce nom, que les frères Lazare affirment être une corruption de Laorcine. Les frères Lazare sont certainement en posture d’être mieux informés que moi, puisqu’ils sont employés à la Préfecture de La Seine. Toutefois je me permettrai de leur rappeler que quelques auteurs ont supposé — avec raison — que ce nom venait de locus cinerum.

Barrière de Lourcine ou barrière de la Cendrée, c’était tout un.

ALFRED DELVAU - 1865
Histoire anecdotique des Barrières de Paris

Barrière de Lourcine par Palaiseau - 1819

Lieux

Abattoirs de Villejuif (1903)


A.O.I.P. (rue Charles Fourier) (1933)


Arts et Métiers (Ecole des ) (1903)


Asile Nicolas Flamel (rue du Château-des-Rentiers (1904)


Austerlitz (Village d') (1884)


Barrière Croulebarbe (1865)


Barrière des Deux Moulins (1865)


Barrière des Deux Moulins - Le cabaret de la mère Marie (1859)


Barrière de Fontainebleau (1865)


Barrière de la Gare (1865)


Barrière de la Glacière (1865)


La Belle Moissonneuse (1864)


La Belle Moissonneuse (1875)


Boucherie de cheval - Première - à Paris (1866)


Boulevard d'Italie (1883)


Le Cabaret du Pot-d’Étain (1864)


Le Champ de l'alouette (1933)


Le Casino du XIIIe (1899)


La chapelle Bréa (1897)


Château Napoléon (1904)


Cité Doré (1854)


Cité Doré (1882)


Cité des Kroumirs (1882)


Clos Payen (1891)


Rue Croulebarbe (1865)


Les Deux-Moulins et le hameau d'Austerlitz (1884)


L'école Estienne (1896)


L'école Kuss (1934)


Eden des Gobelins (1934)


Église Saint-Anne (1900)


L’église Saint-Hippolyte, aux Gobelins (1908)


La « Folie » Neubourg (1906)


La « Folie » Neubourg (1929)


Fontaine à Mulard (rue de la - ) (1904)


La glacière du 13e (1873)


Gare d'Orléans (1890)


Jeanne d'Arc (Statue) (1891)


Parc (Square) Kellermann


Rue Küss (1929)


Lourcine (Hôpital de -) (1890)


Mairie du 13e (1893)


Marché aux chevaux (1867)


Marché aux chevaux, vu par M. Macé, anc. chef de la sûreté (1888)


Marché aux chevaux (1890)


Marché des Gobelins (1867)


Monument aux mères (1938)


Passage Moret (1911)


Hôpital de la Pitié (ancien) (1903)


Hôpital de la Pitié (ancien)(1908)


Hôpital de la Pitié (nouvel) (1910)


Maison des typos (1933)


Place d'Italie (1877)


Place d'Italie - Histoire de la (1925)


Pont Tolbiac (Inauguration) (1895)


Pont Tolbiac (Technique) (1895)


Poterne des Peupliers - Le Cabaret des Peupliers (1880)


Poterne des Peupliers (1930)


Rue des Peupliers vue par J. Mary (1908)


Raffinerie Say (1890)


Raffinerie Say (1905)


Rue des Reculettes (1928)


Ruelle des Reculettes (1914)


La Salpêtrière (1890)


La Salpêtrière (1903)


Le Théâtre des Gobelins (1869)


Le verger des Gobelins (1914)


La Zone (1931)


La Zone (1933)


Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.

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En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.

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Jusqu’en 1934, l’avenue d’Italie était parcourue de rails de tramways qui durent être retirées après l’arrêt de leur exploitation.
Excelsior rapportait que « mettant à profit l'inévitable bouleversement du sol entraîné par ce travail, des cantonniers mosaïstes remplacent les gros pavés de grès de l'avenue par un revêtement moins sonore (et surtout moins dommageable pour les ressorts d'automobiles) constitué par de petits cubes en pierre grise recouverts de goudron » et ajoutait que « dans quelques semaines, l'avenue d'Italie — l'un des chemins qui mènent le plus directement à Rome —- se classera parmi les mieux aménagées de toutes les sorties de la capitale. »

L'image du jour

Place Pinel