Lieux et monuments

 Le monument aux mères françaises est présenté la presse

Le monument aux mères françaises est présenté la presse

Érigé à Paris sous le patronage du « Matin », il sera inauguré le 23 octobre

Le Matin — 14 octobre 1938

Aujourd'hui, à 10 heures, sera présenté à la presse, boulevard Kellermann, le monument élevé à la gloire des mères françaises, sous le patronage du Matin, qui sera inauguré le 23 octobre, à 14 h 30 en présence du président de la République et des plus hautes personnalités.

Le monument élevé près de la porte d'Italie

 

Au sortir des heures d’angoisse où, dans le monde entier, le cœur de toutes les mères a si tragiquement frémi, au bord de la guerre, et si pathétiquement salué les grands artisans de la paix sauvée, il convient d'évoquer la genèse de l'œuvre grandiose qui doit regrouper, dans une manifestation sans précédent, toutes les solidarités nationales dans un élan de gratitude filiale, de respect humain et de foi dans la vie.

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C'est le 17 août 1935 que, dans le Matin. M. Lucien Klotz, secrétaire général de l'Exposition du travail, initiateur des Meilleurs ouvriers de France, lançait un émouvant appel pour que fussent citées à l'ordre de la nation les mères sublimes. Toutes les mères qui, non contentes de donner des enfants à la patrie, à l'humanité peinent avec tant de passion de dévouement et de sacrifice pour faire de ces enfants des hommes.

Et ce fut aussitôt, une prodigieuse adhésion.

Tour à tour, dans le Matin, le président de la République, les ministres de l'éducation nationale et du travail, le maréchal Pétain, le général Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur, les présidents du conseil municipal de Paris et du conseil général de la Seine, M. Luc directeur de l'enseignement technique, et, — pour prouver qu'une telle manifestation devait unir toutes les confessions comme elle devait exclure tout esprit de parti — le cardinal Verdier, le grand rabbin Julien Weil, le pasteur Marc Boegner, président de la Fédération protestante de Franche, approuvèrent l'idée.

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Alors intervint l'homme qui devait réaliser l'œuvre, offrir à Paris, à la France, le monument lui-même proposé à la piété unanime. M. Edmond Labbé, .commissaire général de l'Exposition internationale de 1937, ne voulut pas qu'il fût fait appel aux deniers publics ni même à une souscription.

Ayant assumé la présidence du comité d'organisation, dont Mme Albert Lebrun acceptait si spontanément la présidence d'honneur, il apporta, avec cette générosité simple qui le caractérise, .les deux millions nécessaires, au nom du comité d'assistance des régions libérées dont il fut l'inoubliable animateur

Et la Ville de Paris offrit le plus beau des emplacements.

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Ce qu'est le monument aux mères françaises, couvre des maîtres sculpteurs Bouchard et Décatoire la presse est conviée à le voir et à le dire aujourd'hui. L'expression est, ici, magnifiquement à la taille du symbole.

Ce que sera, le 23 octobre, la journée solennelle de l'inauguration. à laquelle M. Édmond Labbé a respectueusement convié Mme Neville Chamberlain, ,la Dame de la Paix, nous le dirons dans ses détails.

Mais c'est au cœur unique de la France d'en élargir, sans mesure et la signification et l’éclat.

Car c'est le pays entier ressoudé, exemplairement uni pour toutes ses renaissances, qui doit réaliser l'hommage immense aux mères françaises, aux mères sublimes, aux mères qui ont souffert, aux mères qui ont peiné et qui peinent, et qui, penchées sur les fils qu'elles donnent et élèvent pour les œuvres non seulement nationales mais universelles, confondent sans cessé leurs craintes et leurs espoirs avec ceux de toutes les mères, porteuses de la vie et gardiennes de la paix des peuples.



Lieux

Abattoirs de Villejuif (1903)


A.O.I.P. (rue Charles Fourier) (1933)


Arts et Métiers (Ecole des ) (1903)


Asile Nicolas Flamel (rue du Château-des-Rentiers (1904)


Austerlitz (Village d') (1884)


Barrière Croulebarbe (1865)


Barrière des Deux Moulins (1865)


Barrière des Deux Moulins - Le cabaret de la mère Marie (1859)


Barrière de Fontainebleau (1865)


Barrière de la Gare (1865)


Barrière de la Glacière (1865)


La Belle Moissonneuse (1864)


La Belle Moissonneuse (1875)


Boucherie de cheval - Première - à Paris (1866)


Boulevard d'Italie (1883)


Le Cabaret du Pot-d’Étain (1864)


Le Champ de l'alouette (1933)


Le Casino du XIIIe (1899)


La chapelle Bréa (1897)


Château Napoléon (1904)


Cité Doré (1854)


Cité Doré (1882)


Cité des Kroumirs (1882)


Clos Payen (1891)


Rue Croulebarbe (1865)


Les Deux-Moulins et le hameau d'Austerlitz (1884)


L'école Estienne (1896)


L'école Kuss (1934)


Eden des Gobelins (1934)


Église Saint-Anne (1900)


L’église Saint-Hippolyte, aux Gobelins (1908)


La « Folie » Neubourg (1906)


La « Folie » Neubourg (1929)


Fontaine à Mulard (rue de la - ) (1904)


La glacière du 13e (1873)


Gare d'Orléans (1890)


Jeanne d'Arc (Statue) (1891)


Parc (Square) Kellermann


Rue Küss (1929)


Lourcine (Hôpital de -) (1890)


Mairie du 13e (1893)


Marché aux chevaux (1867)


Marché aux chevaux, vu par M. Macé, anc. chef de la sûreté (1888)


Marché aux chevaux (1890)


Marché des Gobelins (1867)


Monument aux mères (1938)


Passage Moret (1911)


Hôpital de la Pitié (ancien) (1903)


Hôpital de la Pitié (ancien)(1908)


Hôpital de la Pitié (nouvel) (1910)


Maison des typos (1933)


Place d'Italie (1877)


Place d'Italie - Histoire de la (1925)


Pont Tolbiac (Inauguration) (1895)


Pont Tolbiac (Technique) (1895)


Poterne des Peupliers - Le Cabaret des Peupliers (1880)


Poterne des Peupliers (1930)


Rue des Peupliers vue par J. Mary (1908)


Raffinerie Say (1890)


Raffinerie Say (1905)


Rue des Reculettes (1928)


Ruelle des Reculettes (1914)


La Salpêtrière (1890)


La Salpêtrière (1903)


Le Théâtre des Gobelins (1869)


Le verger des Gobelins (1914)


La Zone (1931)


La Zone (1933)


Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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En 1863, la ligne de l'omnibus P (voiture jaune, lanternes rouge et rouge) reliait Charonne à l'ancienne barrière de Fontainebleau tandis que la ligne U reliait Bicêtre à la pointe Saint-Eustache par des voitures jaunes, lanternes vert et rouge

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Le 1er mars 1932, l'usine de chaussures (qui répandait aux alentours de manière permanente une odeur de vernis) installée boulevard Kellermann (au 10) était ravagée par un incendie.

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La rue Giffard est l'ancien chemin de ronde de la Gare. Cette voie reçut son nom actuel en 1884. Henri Giffard, né le 8 février 1825 et mort le 15 avril 1882 à Paris, est un inventeur français, à qui l'on doit l'injecteur et le dirigeable propulsé par la vapeur.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦