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 paris-treizieme.fr — ruelle des Reculettes

Quartier Croulebarbe

Ruelle des Reculettes

La ruelle des reculettes vue en 1913 :

(260 mètres, entre la rue Croulebarbe, 49, et la rue Abel-Hovelacque, 42.)

L'entrée de la ruelle des Reculettes au 42 de la rue Abel Hovelacque

La ruelle des Reculettes doit son nom à un lieu-dit des Reculettes. C’est un vieux passage de l'ancien Paris.

C'est un corridor de prison, dit Huysmans, noir comme un fond de cheminée incrustée de suie ; deux personnes ne peuvent y passer de front. » La ruelle, écrit M. A. Béry, est un peu plus large aujourd'hui, au moins dans le premier tiers de sa longueur. Sa moindre largeur est de deux mètres. « C'est un chemin de terre battue jalonné de grosses pierres de taille et habité des chats ; j'en ai compté jusqu'à douze en moins de cinquante mètres. Le sentier se rétrécit ensuite en obliquant à gauche. Sur le linteau d'une porte en bois vermoulu, on lit en lettres mures à demi-effacées : Impasse. Respect à la loi et aux propriétés. La Compagnie du Gaz n'a pas conduit jusque-là ses canalisations, et deux réverbères à quinquets illuminent tant bien que mal ce long boyau noir quand la clarté de la lune, ou relie plus pôle qui tombe des étoiles, ne suffit pas à éclairer les passants. À droite, un « commerce de vins et liqueurs » ; en se haussant un peu, on peut plonger la main dans la gouttière. Des ouvertures sont pratiquées de place en place dans la muraille, par où des enfants et des femmes passent, puis disparaissent on ne sait où. La ruelle aboutissait, il y a quelques années, rue de Gentilly, prés d’une masure qui avait encore des fenêtres ogivales. » (La Bièvre.) La masure a disparu, et la ruelle a perdu la moitié de son cachet pittoresque. — A. C.

Ruelle des Reculettes


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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Une tournée apostolique à la Maison-Blanche

L'abbé Garnier a fait cette semaine une tournée apostolique à la Maison Blanche C'est un bon coin de Paris, plein d'honnêtes travailleurs, mais, hélas ! aussi, un pauvre nid à misère. (1891)

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L'aménagement du XIIIè arrondissement

Les grands percements ne font point défaut au XIIIe arrondissement; on peut même dire que l'importance des voies dont il est sillonné est hors de proportion avec les ressources et les mœurs de la population qui l'habite. L'administration municipale n'a donc que peu de chose à faire pour compléter son œuvre au point de vue de la viabilité. (1869)

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Au treizième arrondissement

Rue du Moulin-des-Prés, treizième arrondissement, quartier de la Maison-Blanche, il a été ouvert, il y a un certain temps, une immense décharge, en vue de remblayer la vallée de la Bièvre. Dans cette décharge ont été apportées toutes sortes d'immondices. On y a même apporté des terres provenant de cimetières... (1890)

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A propos de l'inauguration du puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Tandis que Paris se trouve condamné à boire de l'eau contaminée, on a accueilli, avec bonheur, la nouvelle de l'inauguration du fameux puits artésien de la Butte aux Cailles.
La chose vaut qu'on s'y arrête, car il ne s'agit pas de moins de dix mille mètres cubes, ou de dix millions de litres d'eau pure qui vont être donnés, chaque jour, aux Parisiens. Par ces temps de fièvre typhoïde, d'eau de Seine filtrée, voire non filtrée, ce n'est pas là quantité négligeable. (1904)

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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Le 7 décembre 1930, un beau dimanche, à l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue Philippe- de-Champaigne, le manœuvre géorgien Parmény Tchanoukvadzé, trente-six ans, abattait à coups de pistolet automatique M. Noé Ramichvili, quarante-neuf ans, ancien ministre de l'Intérieur du gouvernement menchevik de Géorgie, président à Paris du parti Tebanoukvadze social démocrate géorgien, blessant M. Menagarichvili, secrétaire du précédent, qui se portait au secours de son chef.

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C'est le 11 juillet 1906 que le conseil municipal de Paris vota le transfert du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital à Brancion, nouveau marché ouvert depuis 1904.

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La municipalité parisienne inaugurait, le 26 juin 1936, le passage souterrain qui, sous le boulevard militaire, reliait le boulevard Masséna et le boulevard Kellermann, sous la porte d'Italie, de manière que les courants de circulation en sens opposé ne se contrarient pas.
M. Romazzotti, secrétaire du Conseil municipal, entouré de MM. Villey, préfet de la Seine ; Louis Gélis, député, conseiller municipal ; Gïraud, directeur général des travaux, coupa le ruban symbolique et franchit avec eux la nouvelle voie souterraine.

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