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 Saint-Marcel, Découverte archéologique sur le chantier du boulevard - 1868

Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard Saint-Marcel

Le Journal des débats politiques et littéraires ― 29 juillet 1868

Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des découvertes fort importantes au point de vue archéologique.

La pioche des terrassiers a dégagé de nombreuses sépultures qui datent pour la plupart des Carlovingiens; plusieurs appartiennent à l'époque mérovingienne, et quelques-unes remontent à l'époque gallo-romaine.

Un sarcophage découvert Faubourg Saint-Marcel

Fouillées avec soin, ces sépultures, qui portaient les traces de violations antérieures, n'ont fourni en général que des débris d'ossements humains; mais les recherches de M. Vacquer, architecte archéologue attaché au service historique, devaient avoir un résultat des plus intéressants.

Ces jours derniers, M. Vacquer avait remarqué au fond d'une tranchée à l'angle nord du boulevard Saint-Marcel et de la nouvelle avenue Mouffetard, un cercueil en pierre d'époque gallo-romaine, privé depuis longtemps de son couvercle et plein de terre.

Voulant explorer ce tombeau qui allait être recouvert de terre végétale, M. Vacquer se mit à l'œuvre vers sept heures du soir, après le départ des ouvriers. Il reconnut bientôt que celte sépulture avait déjà été fouillée, mais seulement jusqu'à la partie correspondant aux membres inférieurs. Comme c'est aux pieds du mort qu'on trouve d'habitude les vases déposés avec lui dans la tombe M. Vacquer continua ses recherches, et bientôt il sentit quelque chose qui se brisait son marteau c'étaient le col et l'anse d'une bouteille de terre.

Sachant qu'un vase de verre est toujours placé, en pareil cas, du côté opposé au vase de terre, l'explorateur procéda avec une extrême précaution.

Après une heure de travail, il put dégager enfin, et complètement intact, un prœferictilum, sorte d'amphore en verre irisé, d'une exquise élégance de forme.

Ce spécimen est un des plus beaux que l'on ait encore découverts.

Enfin il restait à extraire le gobelet de verre, en forme de cornet, qui accompagnait l'amphore. Malheureusement- il ne put être dégagé que par fragments, les pieds des ouvriers qui avaient foulé la terre l'ayant brisé déjà. M. Vacquer a encore trouvé dans la même sépulture une fibule de bronze en forme de croix.

Si l'on en juge par le travail exquis du proe-fericulum et du gobelet, ce tombeau devait être celui d'un riche personnage.

Ces objets, destinés à prendre place dans les collections du musée historique, ont été transportés provisoirement au dépôt d'antiquités de la ville de Paris.

 

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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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L'oasis et le cloaque

Il y a des quartiers de Paris qui n'ont vraiment pas de chance ! Le quartier de la Gare, dans le treizième arrondissement, par exemple... (1934)

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Un métier inconnu

Rue Xaintrailles, derrière l'église Jeanne d'Arc, demeure une pauvre vieille grand'maman qui nourrit sa fille et ses petites-filles de crottes de chiens cueillies à l'aube sur les avenues qui rayonnent de la place d'Italie. (1893)

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La Ville de Paris va-t-elle enfin s'occuper de la cité Jeanne-d'Arc ?

Près de la place d'Italie, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, la cité Jeanne-d'Arc forme une sorte de boyau gluant, sombre, bordé de mornes bâtisses de cinq ou six étages aux murs zébrés de longues moisissures. Dès la tombée de la nuit, le coin n'est pas sûr... (1931)

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La cité Jeanne-d'Arc a été nettoyée de ses indésirables

La Cité Jeanne-d'Arc, cet îlot lépreux et insalubre qui, dans le 13e arrondissement, groupe autour de quelques ruelles ses immeubles sordides, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, a vécu aujourd'hui un véritable état de siège. (1935)

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Saviez-vous que... ?

La marché découvert des Gobelins — que l'on appelle aujourd'hui le marché Auguste-Blanqui — remplaça le marché couvert à compter du 9 mai 1898 et, comme maintenant, se tenait les mardis, vendredis et dimanches.

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En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.

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C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement.
Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.

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La Compagnie Générale des Omnibus remettait en service, le lundi 22 novembre 1920, la ligne d'omnibus automobiles K, Place de Rungis-Place de la République. Rappelons que cette ligne desservait : la Place d'Italie, la Halle aux Vins, l'Ile Saint-Louis et la Place des Vosges.

L'image du jour

Construction de la rue de Tolbiac : franchissement de la Bièvre à la Glacière

La photographie est de Charles Marville et a été prise vers 1876. La rue d'Alésia est déjà achevée. La construction de la rue de Tolbiac subit beaucoup de retard compte tenu de l'ampleur des travaux.