Dans la presse...

 Ateliers de nickelage Cantagrel - 1932

Rue Cantagrel, des ateliers de nickelage gênent considérablement les voisins

L’Œuvre — 15 mars 1932

Doit-on tolérer en plein Paris des ateliers qui constituent une gêne insupportable pour les habitants des environs ?

Telle est la question qui mérite d'être posée aux services compétents.

Il existe rue Cantagrel, au 86, presque à l'angle de la rue de Tolbiac, des ateliers de chromage et nickelage. Le bruit et les odeurs qui en émanent sont tels qu'il est pénible d'habiter dans les parages.

La rue Canatgrel vue de la rue de Tolbiac

Nous nous sommes rendus hier dans l'immeuble contigu, sis au n° 64. Nous y avons interrogé des locataires, pénétré dans plusieurs logements. Notre conviction est donc justifiée : un ronronnement perpétuel de machines empêche, de 7 heures du matin jusqu'à onze heures du soir, et parfois plus tard dans la nuit, de goûter un instant de repos.

Il y a, dans cette maison, de nombreux enfants en bas âge, dont un, au moins, pour qui le médecin a prescrit le calme le plus absolu... Les parents sont désolés.

De plus, des vapeurs de chlore se dégagent des ateliers, le matin plus particulièrement, et viennent prendre à la gorge les gens qui ont l'imprudence d'ouvrir leurs fenêtres.

Plusieurs personnes, dans cet immeuble et dans d'autres proches, sont en traitement pour des causes assez mal déterminées par les docteurs qui les soignent, mais qu’il est facile de pressentir :

— N'avez-vous pas, demande-t-on aux uns, un poêle qui ne tire pas ?

— Vous semblez souffrir d'asphyxie ! dit-on aux autres...

Le fait est que les vapeurs délétères sont capables d'incommoder gravement toutes les personnes qui les respirent.

Après avoir signalé ces inconvénients, il peut paraître un peu puéril d'insister sur d'autres moins graves, tels que la dégradation des papiers et des peintures des cloisons des appartements par les vapeurs corrosives.

De toute façon, il nous semble urgent que les services intéressés envoient, rue Cantagrel, un inspecteur qui fera une enquête approfondie.

Depuis deux ans, des pétitions des protestataires sont en effet demeurées sans réponse.

 



Dans la presse...


Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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Le Métropolitain dans les Catacombes

Les travaux de consolidation de la ligne circulaire n° 2 du Métropolitain de Paris, ou plutôt les travaux de préparation de la construction de cette ligne au travers du terrain effondré et affouillé des Catacombes et des carrières de Paris, notamment boulevard de Vaugirard, boulevard Saint-Jacques et boulevard de l’Hôpital, sont terminés. (1902)

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Le Métropolitain (Place d'Italie-Place Mazas)

La ligne ouverte à l'exploitation, au commencement du mois dernier, — de la place d'Italie à la gare d'Orléans, — complétée par la section Orléans-Mazas et le raccordement Mazas-Gare de Lyon mis en service le 14 juillet, assure, dès à présent, des relations directes entre toutes les lignes exploitées, et a permis — comme l'indique notre plan général — la constitution d'un premier réseau homogène. (1906)

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Inauguration de la ligne Odéon-Place d'Italie

Le réseau du Métropolitain compte une ligne de plus, ou, plus exactement, deux tronçons de lignes complémentaires : l'un qui prolonge la ligne n° 10 de l’Odéon à la place Monge, et l'autre qui étend la ligne n° 7 de la place Monge à la place d'Italie... (1930)

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Un marché de banlieue

En sortant de Paris par la porte d'Italie un dimanche ou un jeudi, on se trouve immédiatement entouré de mendiants, d'aveugles, d'estropiés, de saltimbanques. C'est l'avant-garde du marché, qui se tient sur le terrain compris dans la zone des fortifications sur la route d'Ivry. (1872)

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Saviez-vous que... ?

Une jeune fille du village d’Ivry avait coutume de faire brouter ses chèvres sur le boulevard de la Glacière, auprès de la rivière des Gobelins. Hier soir, à sept heures, au moment où elle se disposait à regagner son domicile, elle a été accostée par un individu qui, après une assez courte conversation, l’a frappée de quatre coups de couteau. La jeune bergère est morte sur la place, et son assassin a été presque aussitôt arrêté. À neuf heures, le cadavre gisait encore dans un champ, au coin de la rue Croulebarbe, où M. Roger, commissaire de police du quartier, dressait son procès-verbal. C’est ainsi que les lecteurs de la Gazette de France apprirent la mort d’Aimée Millot, le bergère d’Ivry. La vérité impose de dire que l’auteur des faits n’avait pas été immédiatement arrêté.

La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888.
Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.

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La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.

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L'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche a été une première fois consacrée le 25 avril 1896. Les travaux commencés en 1894 ne furent véritablement terminés qu'en 1912 et une nouvelle consécration eut lieu le 24 octobre 1912.

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Les derniers habitants de la cité Doré quittèrent les immeubles vétustes, délabrés, insalubres et menaçant ruines (l'un d'eux s'était effrondré en 1925 tuant 7 habitants) que la ville de Paris avait fini par acquérir pour les démolir en mars 1926. Selon le Petit-Parisien du 6 mars 1926, il ne restait plus que 22 locataires dans ces « logements ».

L'image du jour

Je carrefour de l'avenue des Gobelins avec le boulevard Arago et la station d'autobus.