Dans la presse...

 Gares et Stations du chemin de fer de ceinture - 1862

Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche).

Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère.  ― décembre 1862

Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.

Nous sommes dès lors à même de compléter d'une manière précise les renseignements que nous avons déjà donnés sur ce sujet.

La première station, à partir du chemin d'Auteuil, est fixée au Point-du-Jour, à 1,141 mètres de cette ligne. Elle sera établie à gauche du chemin de Versailles, sur un viaduc que longeront des rues latérales de 16 mètres d'ouverture. Ce viaduc sera continué par le pont mixte qui traversera la Seine un peu après, et sera exactement semblable à celui de Bercy.

La station de Vaugirard, qui vient ensuite, est à 1,990 mètres de la précédente. On rencontre, 1,216 mètres plus loin, celle du chemin de fer de l'Ouest, établie à la limite des 15e et 14e arrondissements ; puis on arrive à la station de Montrouge, à 1,661 mètres de la précédente.

Située en contre-bas du sol, cette station s'étendra de la route de Châtillon à celle d'Orléans, en passant par-dessous l'avenue de Montrouge. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la route d'Orléans et de la rue latérale projetée au Sud du chemin de fer.

La station de Gentilly, qui vient ensuite, est à 1,581 mètres de Montrouge ; elle est placée à l'origine du 13e arrondissement. Elle s'étendra de la rue de la Glacière à l'avenue particulière de la Compagnie des Glacières de Gentilly. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la rue de la Glacière, et sur le prolongement de la voûte du pont qui sera construit au-dessus du chemin de fer, pour le passage de cette rue.

La station de la Maison-Blanche, que l'on rencontre après, semblait devoir se trouver en bordure de la route d'Italie ; on ne l'y a pas mise, néanmoins, afin de ne pas faire obstacle au tracé du nouveau boulevard du Transit projeté en ce point. Le Service municipal a demandé que le chemin de fer fût en tunnel depuis la route d'Italie jusqu'après la traversée du nouveau boulevard, ce qui a forcé de reculer la station jusqu'en ce même point. Dans ces conditions, les bâtiments s'étendront entre le boulevard du Transit et la rue Neuve-des-Hospices, en passant sous la route de Choisy.

La station d'Orléans vient ensuite, située à l'extrémité du 13° arrondissement; elle s'étendra de la rue Chevaleret au chemin de fer.

Elle sera sur un remblai de 150 mètres de longueur. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement sur la rue latérale ouverte à gauche du chemin de fer, et qui servira de voie d'accès à la station, en même temps qu'elle dégagera la rue du Chevaleret et le sentier du même nom, lequel sera intercepté par l'élargissement de la rue Militaire. Cette station pourra servir également à faire passer les voyageurs du chemin de ceinture à la ligne d'Orléans, et vice versa, quand le service de correspondance sera organisé.

L'ensemble comprend donc six stations à établir sur la rive gauche. Le 13e arrondissement sera l'un des mieux partagés, puisque à lui seul il en aura trois : celles de Gentilly, de la Maison-Blanche et d'Orléans; le 14e arrondissement en aura deux, celles de Montrouge et de l'Ouest.



Dans la presse...


L’état de santé de Blanqui

À l'issue de la réunion, le brusque passage d'un milieu chauffé dans l’atmosphère humide de la rue lui causa un frisson : Blanqui eut une défaillance dont il se releva aussitôt. Il voulait marcher, mais les personnes qui l'accompagnaient l'obligèrent à monter dans un fiacre où, malgré sa résistance, on le recouvrit d'un gros pardessus.
On le conduisit chez un de ses amis, 25, boulevard d'Italie. (1880)

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Les nouvelles prisons Saint-Lazare et Sainte-Pélagie.

Pour la translation des deux prisons de Saint-Lazare et de Sainte-Pélagie, la commission propose un vaste emplacement de 135,000 mètres situé dans le 13° arrondissement et dont la majeure partie appartient à la ville de Paris. Les deux prisons seraient séparées l'une de l'autre par la rue Nationale et circonscrites par la rue de Tolbiac, le chemin de fer de ceinture, la rue du Château-des-Rentiers, et une rue projetée avec voie d'accès sur l'avenue d'Ivry. (1876)

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Un syndicat d'indigents

La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique. (1897)

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L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)

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La reconstruction des Gobelins

Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)

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Saviez-vous que... ?

En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulebard Blanqui

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La Bièvre descend des plateaux de Satory, arrose Buc, Jouy, Igny, Verrières, la Croix de Berny, Antony, Bourg-la-Reine, Arcueil,Gentilly et pénètrait dans l'enceinte fortifiée de Paris par deux ouvertures entre les bastions. Ses deux bras serpentaient ensuite dans les prés de la Glacière et enclosaient ces terrains submersibles qui étaient autrefois le seul skating ring des Parisiens.

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Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.

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En 1849, face à la barrière des Deux-Moulins, sur le territoire de la Commune d’Ivry, dans la rue principale qui allait devenir la rue Nationale, deux bals se faisaient concurrence : La Belle Moissonneuse au 31 (ancienne numérotation), propriété de M. Latruffe et La Belle-Jardinière exploité par M. Cudat qui fut remplacé par Le Grand Vainqueur.
Le bal de la Belle-Moissonneuse accueillit de nombreuses réunions politiques de 1848 jusqu’en 1876 et ferma ses portes peu après.

L'image du jour

La folie Neubourg sur le boulevard Auguste Blanqui, déjà en partie démolie.