Dans la presse...

 Le monument Duval - 1891

Le monument Duval

Le Temps — 8 juin 1891

Quatre habitants du 13“ arrondissement, parmi lesquels figure un ancien membre de la commune, M. Arnold, ont demandé au conseil municipal de donner son concours à l’érection d’un monument au « général » Duval et aux combattants de la Commune « morts pendant la lutte ».

Le « général » Duval, puisque général il y a, est un des trois insurgés-à qui la Commune confia la direction d’une des colonnes qui, le 3 avril, marchèrent sur Versailles, Fait prisonnier non loin de Châtillon, il fut immédiatement passé par les armes. Ses amis demandent aujourd’hui la concession d’un terrain de 220 mètres, rue Barrault, où, à défaut, d'un terrain de 600 mètres, rue de Tolbiac. « Ce n’est pas le spectre de la guerre civile que nous voulons évoquer, disent les pétitionnaires, c’est la consécration d’une date et d’un mouvement historique indéniables que nous avons à faire. »

La troisième commission du conseil municipal a repoussé cette pétition. « L’adhésion du conseil, dit M. Sauton dans son rapport, serait de nature- à rappeler des souvenirs douloureux pour tous, à raviver la discordé dans le pays, même entre républicains. Il n’appartient pas aux conseillers républicains de prendre, l’initiative, et la responsabilité d’une agitation aussi dangereuse pour le pays. »

Voilà qui est sagement pensé, et il y a tout lieu d’espérer que le conseil, malgré l’opposition des partis révolutionnaires, votera, comme l’y convie sa commission, l’ordre du jour sur la pétition des amis du « général » Duval.



Le 13e avant et durant la Commune
(18 mars - 28 mai 1871)

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L’état de santé de Blanqui

À l'issue de la réunion, le brusque passage d'un milieu chauffé dans l’atmosphère humide de la rue lui causa un frisson : Blanqui eut une défaillance dont il se releva aussitôt. Il voulait marcher, mais les personnes qui l'accompagnaient l'obligèrent à monter dans un fiacre où, malgré sa résistance, on le recouvrit d'un gros pardessus.
On le conduisit chez un de ses amis, 25, boulevard d'Italie. (1880)

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La ligne métropolitaine n° 10 doit être prolongée jusqu'à Austerlitz

En parlant, l'autre jour, du projet de prolongement de la ligne métropolitaine n° 10, actuellement arrêtée à la station Jussieu, vers la gare d'Orléans, terminus envisagé, nous notions que les organisations consultées n'avaient opposé aucune objection à l'administration préfectorale.
Le Syndicat de défense des intérêts généraux du quartier de la Gare, cependant, nous prie de déclarer qu'il a protesté contre le parcours projeté dès qu'il en a eu connaissance. Le quartier de la Gare est le seul qui n'ait point le métro. (1932)

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De la difficulté d’être le treizième arrondissement

Décidément, la ville de Paris n'aura pas de treizième arrondissement.
Hélas ! ce treizième arrondissement, il est partout, et on n'en veut nulle part. (1859)

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L’impresario des mendiants

Dans le quartier de la Butte-aux-Cailles s'est installé un impresario qui cultive une spécialité plus que bizarre. Il a centralisé là toutes les monstruosités capables d'attendrir le passant. (1872)

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Les derniers mohicans de Paris : Avec les Algériens du boulevard de la Gare

Sous la ligne aérienne du métro dont la longue perspective s'étend à l'infini, le boulevard de la Gare monte doucement vers la place d'Italie. À droite et à gauche, des maisons basses s'alignent, coupées par de petites rues pavées, à l'angle desquelles sont nichés de ridicules et ternes jardinets. Çà et là un immeuble neuf qui usurpe des allures de building, un magasin dont l'étalage déborde le trottoir, des bars, des hôtels, des restaurants, puis encore, sur la gauche, le cube uniforme et sans fantaisie de la raffinerie Say. (1928)

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Saviez-vous que... ?

En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulebard Blanqui

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Le pont de Tolbiac, en cours de construction depuis 1879, fut grandement endomagé par la grande débacle des glaces de janvier 1880 mais les dégats furent vite réparés.

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Le nom d'Émile Deslandres fut donné en juillet 1936 à un tronçon de l'ancien passage Moret pour que cette rue honore l'ancien conseiller municipal qui représenta le 13e à l'Hôtel de Ville pendant près de 30 ans.

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Le 21 octobre 1894, le quotidien La Croix informait ses lecteurs et déplorait que le concile laïc, qu’on nomme officiellement « conseil municipal de Paris » et officieusement « Kaperdulaboule », avait débaptisé la rue Saint-François de Sales, Paris 13e, pour lui donner le nom de Daviel et, dans le même temps, changé les dénominations de la rue Sainte-Marguerite et du passage Saint-Bernard.

L'image du jour

La folie Neubourg sur le boulevard Auguste Blanqui, déjà en partie démolie.