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 paris-treizieme.fr — Rue de Patay : Une maison qui se déplace

Une maison qui se déplace

Le Monde Illustré — 21 aout 1897
Dessin paru dans le Monde Illustré

Jusqu'à ce jour, du moins si l'on s'en rapporte à la pieuse légende, les anges du ciel s'étaient réservé l'entreprise extraordinaire du transport des édifices par les airs; entreprise que, du reste, ils n'avaient point renouvelée depuis la nuit fameuse où ils apportèrent de Nazareth en Italie, la maison que l'on vénère encore au célèbre sanctuaire de Lorette.

A la grande stupéfaction des badauds parisiens, le miracle s'est renouvelé dans la matinée du 13 août, et il eu pour théâtre le treizième arrondissement.

Un immeuble entier y a été changé de place sans que la pioche des démolisseurs soit intervenue, et on a déplacé d'une quinzaine de mètres l'école communale de la rue de Patay, qui comprend un rez-de-chaussée et un premier étage.

Il est vrai d'ajouter, selon la remarque du Temps, que la difficulté se simplifiait par ce fait que l'immeuble est entièrement construit en planches et qu'il avait suffi d'établir un plancher assez solide pour supporter l'école, qu'à l'aide de rouleaux en bois placés sous ce plancher, on a fait glisser jusqu'à son nouvel emplacement.



Sur la rue de Patay

Historique

  • La rue de Patay (695 mètres, entre le boulevard Masséna, et la rue de Domrémy, 25) fut ouverte par arrêté préfectoral du 21 novembre 1855, sous le nom de boulevard de Vitry.
    Par décret du 2 octobre 1865, elle reçut sa dénomination présente, à cause du voisinage de la place Jeanne-d'Arc, et en mémoire de la victoire que Jeanne remporta sur les Anglais de Talbot en 1429. (Petite histoire des rues de Paris, 1913)

En lien avec la rue de Patay

Faits-divers

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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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De Paris à Paris par le chemin de fer de ceinture

La ligne de fer se relève aux environs de la MAISON BLANCHE, nom charmant qui s'applique à une contrée peu connue et d'un aspect étrange. C'est assurément le coin de Paris le moins fréquenté Ces solitudes attendent un historien et un géographe, et nous espérons les explorer un jour avec nos lecteurs (1873)

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Les trains de voyageurs de la Petite Ceinture cesseront de fonctionner dimanche prochain

Le train à voyageurs dont le terminus est la station Maison-Blanche, qu'il atteint un peu avant 23 heures, sera le dernier à rouler sur ces voies, dimanche soir. Saluons-le, nous ne le reverrons plus ! (1934)

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Un abreuvoir pour chevaux et pour chiens a été inauguré ce matin

Les badauds sont rares dans le quartier de la Gare et lorsqu'une inauguration y amène des officiels et dû « beau monde », l'assistance est aussi clairsemée que pittoresque : c'est devant une dizaine de marmots, quelques garçons bouchers et deux ou trois ménagères que la fontaine, offerte par la S.P.A. à la Ville de Paris pour étancher la soif des chevaux et des chiens, a été remise à M. Morain, préfet de police. (1926)

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Le foyer d’infection de l’avenue de Choisy

Signalons, en plein Paris, un foyer d'infection « qui défie toute concurrence : 15, avenue de Choisy, entre le boulevard Masséna et la rue Gandon, existe un dépôt d'ordures ménagères. Les chats et les chiens crevés y achèvent paisiblement leur transformation dernière sous les chauds rayons du soleil de juillet. (1906)

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Saviez-vous que... ?

La marché découvert des Gobelins — que l'on appelle aujourd'hui le marché Auguste-Blanqui — remplaça le marché couvert à compter du 9 mai 1898 et, comme maintenant, se tenait les mardis, vendredis et dimanches.

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Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860. Les protestations des habitants d'Auteuil et de Passy qui, eux, se voyaient attribuer les n°13 associé aux « mariages à la mairie du 13e » autant qu'aux superstitions, eurent raison du projet de numérotation et un nouveau projet aboutit à la nomenclature actuelle.

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Le rue Esquirol s'appela Grande-Rue-d'Austerlitz. Son nom actuel lui fut donné en 1864 en souvenir de Dominique Esquirol, médecin aliéniste (1773-1840).

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Le 20 mai 1870, le quotidien Le Siècle écrivait :
« On nous informe qu'à la Butte-aux Cailles (treizième arrondissement), plusieurs terrains vagues, au lieu d'être clos suivant les prescriptions d'une ordonnance de police déjà vieille, sont ouverts à tout venant, il en résulte que du matin au soir ce sont de véritables latrines publiques, et que les habitants des maisons voisines ont les yeux et l'odorat également offensés. Ajoutons que, la nuit, ces terrains formant des impasses profondes et obscures, messieurs les maraudeurs en profitent pour pénétrer de là dans les jardins et basses-cours qu'ils mettent au pillage. »

L'image du jour

Construction de la rue de Tolbiac : franchissement de la Bièvre à la Glacière

La photographie est de Charles Marville et a été prise vers 1876. La rue d'Alésia est déjà achevée. La construction de la rue de Tolbiac subit beaucoup de retard compte tenu de l'ampleur des travaux.