UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

  • Accueil
  • Lieux
  • Faits divers
  • Dans la presse
  • Les drames du 13e
  • Un jour dans le 13e
  • La Bièvre
  • Promenades
  • Littérature
  • Le 13e avant le 13e
  • Feuilleton
  • Plans


Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

  • ACCUEIL
  • LIEUX
  • FAITS DIVERS
  • DANS LA PRESSE
  • UN JOUR DANS LE 13e
  • LA BIEVRE
  • PROMENADES
  • LITTÉRATURE
  • LE 13e AVANT LE 13e
  • FEUILLETON
  • PLANS

Place d'Italie

Drame dans une ménagerie

Dans une petite chambre d'hôtel de la rue Coypel, l'un des plus hardis dompteurs de fauves que les Parisiens applaudissent pendant les fêtes foraines, est actuellement couché, le corps affreusement labouré par les griffes et les crocs d'un lion redoutable. (1897)

Quartier de la Gare

Le meurtre de la rue des Chamalliards

Ce crime horrible a produit, dans ce quartier si populeux, une émotion des plus vives.
Les époux Madelenat habitaient rue des Chamaillards, 80, depuis quelques mois seulement.
Le mari, Charles-Émile Madelenat, était âgé de trente-et-un ans ; sa femme. Marie Désirée Ticquet, avait le même âge que lui. (1887)

Avenue des Gobelins

Mort subite

On donnait hier Le Grand-Mogol au théâtre des Gobelins.
Pendant un entr'acte M. Léon Choumy ouvrier tanneur, âgé de trente ans, demeurant rue de Gentilly, proposa à un de ses amis, M. L..., de sortir pour prendre un bock. (1895)

rue Coypel

Un violent incendie chez un marchand de couleurs

Un violent incendie s'est déclaré ce matin vers onze heures, 10, rue Coypel, chez un marchand de couleurs, M. Mallet. (1911)

Un pont américain à Paris : le pont de Tolbiac

Les Américains se sont acquis, depuis quelques années, une véritable renommée en matière de grands travaux publics leur initiative, leur audace, leur fougue, méritent d'être admirées et surtout imitées. Ce n'est pas la science qui manque à nos ingénieurs pour les égaler.
Nous signalons, avec beaucoup de plaisir, dans cet ordre d'idées, le beau pont « américain » dans la meilleure acception du terme, dont Paris vient d'être doté. (1895)

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)

Quand le président du conseil municipal de Paris abusait de ses fonctions

Nos lecteurs, ou plutôt Paris, la France, le monde connaissent l’incident tragi-comique dont Son Excellence le cocher de M. Rousselle, président du conseil municipal, a été le héros ou la victime le mardi gras.... (1890)

La nouvelle place d’Italie

Les travaux de la nouvelle place d’Italie sont à peu près terminés.
Cette place est à présent un des plus grandes et une des plus belles de Paris. (1878)

5 janvier 1881

L'enterrement de Blanqui

22 mai 1908

Explosion à la raffinerie Say

20 octobre 1915

L'explosion de la rue de Tolbiac

29 novembre 1870

L'offensive française sur la Marne vue du 13e

 

15 juillet 1895

Première visite d'un président de la République dans le 13e

10 mars 1871

La situation dans le 13e

28 décembre 1902

Les Humbert arrivent à la gare d'Orléans-Ceinture

19 mai 1938

Inauguration du jardin des Gobelins

 

Le 13e dans la presse...

Dans la presse...

Dans la presse...

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)


Le monde de la hotte

Elles disparaissent peu à peu les pittoresques et grouillantes cités de chiffonniers, ces capharnaüms parisiens où viennent s'entasser pêlemêle les déchets et les rebuts de la grande ville... (1898) ...


Renseignement bien donné, circulation améliorée

Les boulevards qui font le tour de Paris ont été aménagés, élargis. De nombreux passages souterrains leur permettent d'éviter le croisement avec les routes nationales lorsqu'elles pénètrent dans la capitale. (1938) ...


Le monument aux mères françaises est présenté la presse

Aujourd'hui, à 10 heures, sera présenté à la presse, boulevard Kellermann, le monument élevé à la gloire des mères françaises, sous le patronage du Matin, qui sera inauguré le 23 octobre, à 14 h 30 en présence du président de la République et des plus hautes personnalités. (1938) ...


Le nouveau marché aux chevaux

L’inauguration du nouveau marché aux chevaux est définitivement fixée au lundi 1er avril prochain.
Le marché provisoire, établi depuis 1866, au boulevard d’Enfer, sera supprimé à la même date. (1878) ...


En voir plus...

 Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Le Temps — 11 août 1897

« Les travaux du puits artésien de la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement, sont poussés avec la plus grande activité... Certainement, ils seront terminés avant l’année prochaine... »

Ceci fut publié dans la plupart des journaux pari siens le... 10 avril 1865.

En 1897, trente-deux ans après, les mêmes travaux, quelque activité qu’on ait déployée, ne sont pas encore achevés. Et la même phrase pourrait être réimprimée aujourd’hui, mais cette fois avec plus de chances d’exactitude.

Le 6 août, en effet, nous l’avons raconté, l’eau qu’on avait fini par rencontrer à 567 mètres de profondeur monta lentement dans la colonne du puits ; la pression intérieure la pousse aujourd'hui jusqu’à vingt mètres du sol, et, s’il ne se produit aucun accident, elle devra, disent les ingénieurs, s’échapper bientôt en un jet énorme, plus considérable que tous ceux réunis des autres puits artésiens de Paris.

Malheureux puits artésiens ! Lorsqu’on 1833, on parla de creuser le premier, qui est celui de Grenelle, le public n’eut que railleries pour l’œuvre entreprise. Arago affirmait pourtant qu’on atteindrait sans difficultés la nappe jaillissante que forme sous la « cuvette » parisienne l’accumulation des eaux infiltrées sur les hauts plateaux de la Champagne. Chimères ! répondit la foule, et l’on blâma avec énergie « l’aveuglement ministériel qui sacrifiait le budget de la France, à de pareilles folies ». Le théâtre même s’en mêla, et les revues de l’époque n’épargnèrent pas Mulot, l’ingénieur chargé des sondages.

Celui-ci n’en continua pas moins ses travaux. Mais un accident vint les retarder en 1837 : la sonde sa cassa et son extrémité inférieure tomba au fond du puits. Il fallut quinze mois pour la retirer. Enfin, la 26 février 1841, l’eau jaillit tout à coup et s’élança, fumante, à soixante pieds au-dessus du sol.

On n’eut plus alors assez de bravos pour Arago et pour Mulot ; un enthousiasme fou succéda au dénigrement d’autrefois ; on rêva d’eaux thermales — l’eau avait 28 degrés — de piscines gigantesques, etc... II fallut bientôt en rabattre. La puits avait donné, an début, 900 mètres cubes d’eau par jour ; mais ce chiffre diminua peu à peu jusqu'à 400 mètres cubes : c’était payer très cher un bien petit volume d'eau.

Malgré ces résultats peu encourageants, on décida cependant le forage de trois autres puits. La nappe d’eau qu'on avait rencontrée à 548 mètres était peu importante ? On en chercherait d’autres plus profondes. Et l’essai fut tenté presque en même temps à Passy, à la Chapelle (place Hébert) et à la Butte-aux-Cailles.

À Passy, les travaux durèrent six ans, de 1855 à 1861. La nappe d’eau fut atteinte à 587 mètres, et le rendement du puits dépassa d’abord toutes les espérances : on eut tout de suite 20,000 mètres cubes d’eau par jour. Malheureusement, cela dura peu et le débit baissa rapidement ; aujourd’hui, il n’est plus que de 5,800 mètres cubes, qui suffisent à peine à entretenir les fausses rivières du bois de Boulogne.

Place Hébert, on fut encore moins heureux. À 718 mètres, on trouva l’eau ; mais la nappe était la même que celle de Grenelle, et l’on n’obtint au nouveau puits que 350 mètres cubes d’eau, avec lesquels on alimenta une piscine scolaire.

Que donnera maintenant le puits de la Butte-aux-Cailles ? M. Arrault, qui s’est chargé de le terminer, espère beaucoup :

Le puits, nous dit-il, commencé en 1863 par Mulot, fût conduit, sans trop de difficultés jusqu’à une assez grande profondeur. On traversa d’abord des couches d’argile de diverses natures, un banc de sable, puis différentes sortes de calcaires grossiers.

À quatre mètres au-dessus du niveau de la mer on rencontra le terrain crétacé : il fallut couper des roches énormes ; un seul morceau retiré du puits pesait 560 kilos ; un peu plus bas, ce fut une nappe d’eau qui donnait jusqu’à 900 litres à la minute et qu’on traversa péniblement. Enfin, on arriva au banc de craie pure dont l’épaisseur moyenne est de 500 mètres. Dès lors, on pouvait aller vite, et en effet, dès 1865, on atteignait la profondeur de 530 mètres : le puits avait 1 m. 20 de diamètre.

Mais alors, l’étage crétacé devint tellement argileux et « éboulant » qu’un « tubage » protecteur s’imposait. En d’autres termes, il fallait descendre au fond du trou une colonne de fonte de 535 mètres de longueur, de 90 centimètres de diamètre, pesant 170,000 kilo grammes.

On ne s’y décida qu’en 1892. L’opération eut lieu sans accident, et on consolida le tube protecteur en coulant tout autour et sur toute sa hauteur une gaine en ciment.

Il ne s’agissait plus alors que de traverser les couches argileuses du Gault, qui précédent les « sables verts » voisins de la nappe d’eau. Un second tube intérieur de 60 centimètres fut descendu et pénétra dans le sol au fur et à mesure du forage.

Aujourd’hui nous sommes à 567 mètres ; les sables verts sont atteints, et l’eau monte. Quelques mètres encore et elle jaillira, comme elle le fit dans les mêmes conditions du puits voisin de la raffinerie Say. Ce puits donna, par jour, 4,000 mètres cubes d’eau. Nul doute qu’à la Butte-aux-Cailles, où la conduite est plus forte, nous n’obtenions de 8 à 10,000 mètres cubes d’eau tiède.

La nappe qui les fournira n’est autre, il est vrai, que celle du puits de Passy. Et ce n’est point encore cette lois que le rêve, fait en 1850, de traverser les sables verts et d’aller chercher encore plus bas la nappe importante qui doit y exister, sera réalisé.

On a beaucoup parlé, il y a deux ans, de cette nappe problématique, qui pourrait, à elle seule, fournir à Paris toute l’eau dont il a besoin. C’était à propos de « l’océan de Cornouailles », dont M. Paschal Grousset se fit le parrain, d’après les récits que lui en avait fait un géologue anglais.

Le Temps publia alors les opinions de MM. Berthelot, Tisserand, Adolphe Carnot, qui successivement déclarèrent n’avoir jamais entendu parler de cet océan. M. de Lapparent donna ensuite son avis, montra que les eaux de Cornouailles pourraient à peine venir jusqu’à la banlieue de Londres, mais ajouta que pourtant une nappe d’eau devait exister à une cinquantaine de mètres au-dessous des sables verts, dans les sables du crétacé inférieur.

Peut-être cherchera-t-on plus tard à l’atteindre ; car il semble maintenant démontré qu'une dizaine de puits artésiens, s’alimentant dans l’unique nappe de Passy et de la Butte-aux-Cailles, finiraient par l’épuiser, sans que le volume d’eau obtenu augmentât sensiblement.

On s’en est déjà préoccupé, disait, en 1895, M. de Lapparent, et lors qu'il entreprit le forage du puits de la place Hébert, l'ingénieur Belgrand, avait l’intention de traverser la nappe des sables verts pour en chercher d’autres plus profondes. Les difficultés rencontrées ont fait abandonner ce dessein. Mais il pourrait être opportun d’y revenir à l’heure où l’on vient de prescrire la grave mesure du tout-à-l’égout. Nous avons passé, il, y a vingt-six ans, par l’épreuve d’un siège de cinq mois. Que pareille éventualité se renouvèle ; comment fera-t-on pour se procurer, une fois les conduites coupées, la quantité d’eau nécessaire pour les nouveaux besoins de la capitale ? Essayera-t-on de la puiser dans la Seine ? Mais il y faudrait de puissantes machines dévorant beaucoup de charbon de terre, c’est-à-dire la chose la plus vite épuisée en cas de siège. Donc, il est d’une élémentaire prévoyance de se prémunir contre un tel danger, et puisque la solution dépend des nappes profondes, une reconnaissance préalable de ces dernières aurait vraiment un caractère d’utilité publique.

Camille Géant.


Sur le puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Les travaux de creusement du puits artésien de la Butte-aux-Cailles durèrent globalement près de 40 ans dont 20 durant lesquels ils furent totalement à l'arrêt. Les travaux proprement dits commencèrent en avril 1863 et rencontrèrent de multiples difficultés qui ne permirent pas d'avancer significativement. La Commune de Paris n'épargna pas le puits et les communards incendièrent les installations. Après la Commune, les travaux reprirent mais s'interrompirent dès 1872 ou 1873 faute pour la ville de trouver un accord financier avec l'entrepreneur pour les travaux restant à accomplir mais aussi dans l'attente des résultats définitifs du creusement d'un autre puits artésien, place Hébert.

Première époque (1863-1872)

  • Des nouvelle du puits artésien de la Butte-aux-Cailles (Le Siècle - 26 avril 1864)
  • Le puits artésien de la Butte aux Cailles (Le Siècle - 27 aout 1865)
  • Le puits artésien de la Butte aux Cailles (Le Journal des débats politiques et littéraires ― 18 septembre 1868)

Deuxième époque : le puits oublié (1872-1892)

Une fois les travaux interrompu, le puits artésien de la Butte-aux-Cailles tombe dans l'oubli. Il faut dire que sa nécessité n'est plus évidente. Paris avait fait face à ses besoins en eaux et l'idée de base du puits, avoir un jaillissement d'eau en un point haut de la capitale, n'est plus la seule réponse aux problèmes d'alimentation en eau.
En 1889, le journal Le Figaro pose la question du devenir du puits sans susciter d'écho. En janvier 1892, c'est le quotidien le Soleil, sous la signature de Marcel Briard, qui pose à nouveau la question mais cette fois, une réaction semble s'enclencher.
Ernest Rousselle, conseiller municipal du quartier Maison-Blanche, se saisit de l'affaire et finallement, en juillet 1892, le préfet de la Seine décide de relancer les travaux et présente au conseil municipal de Paris un mémoire tendant à la reprise des travaux interrompus depuis près de 20 ans.

  • Le puits artésien de la Butte aux Cailles (Le Figaro - 12 septembre 1889)
  • Le puits de la Butte aux Cailles (Le Soleil - 8 janvier 1892)

Troisième époque : reprise des travaux et l'inauguration du puits (1893-1904)

Les travaux reprirent donc début 1893 et dans les premiers jours d'août 1897, l'eau tant recherchée, enfin, jaillit. Cependant, l'histoire n'était pas terminée car ce n'est pas encore la nappe d'eau visée par les géologues qui a été atteinte. Il faut encore creuser. La presse se montre de plus en plus critique ou sacarstique à l'égard du chantier car il est clair que le puits artésien, 35 ans après son lancement, ne répond plus à aucune nécessité. Tout au plus, sont évoqués un usage pour améliorer le flux des égouts voire l'idée d'une piscine gratuite pour les habitants du quartier.
Le 16 septembre 1898, la nappe recherchée est atteinte. Les espoirs sont vite déçus, le débit s'avère faible mais suffisant pour la piscine projetée. En attendant, l'eau, à 28°, s'écoulait dans une vasque à disposition des parisiens à raison de 600 litres à la minute avant d'aller se perdre dans les égouts. Le puisatier mourut. Deux ans après, sous la direction du fils du puisatier, on se remit à creuser. Le 19 novembre 1903, une nouvelle nappe était atteinte à la cote 582,40 mètres. Cette fois, on décida d'arrêter les frais. L'inauguration officielle du puits eu lieu le jeudi 7 avril 1904 à 2 heures.

  • Reprise des travaux à la Butte-aux-Cailles (Le Soleil - 19 janvier 1893)
  • Un travail cyclopéen (Le Soleil - 27 janvier 1896)
  • Le puits artésien de la Butte aux Cailles (Le Temps - 11 août 1897)
  • Un travail cyclopéen (2) (Le Soleil - 24 août 1897)
  • 1898, les travaux ne sont toujours pas terminés (Le Monde illustré – 1er octobre 1898)
  • Le puits artésien de la Butte aux Cailles (Le Petit-Parisien - 22 octobre 1898)
  • Pour prendre un bain (Le Temps - 24 juillet 1901)
  • Un puits artésien (Le Français — 24 septembre 1902)
  • Les eaux thermales de la Butte-aux-Cailles. (La Presse — 23 novembre 1903)
  • Le puits artésien de la Butte aux Cailles (Le Petit-Journal - 22 décembre 1903)
  • Inauguration - Discours de M. de Pontich, directeur administratif des Travaux de Paris, représentant le préfet de la Seine
  • Inauguration - Discours de M. Henri Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche
  • A propos de l'inauguration du puits artésien de la Butte-aux-Cailles (Le Voleur — 24 avril 1904)

La nouvelle Butte-aux-Cailles

  • La place Paul Verlaine (1905)
  • La piscine de la Butte-aux-Cailles sera le type des piscines futures (1921)
  • La Butte aux Cailles se modernise (1924)
Dans la presse...

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)


Pour la sécurité des enfants

Deux petites filles ont été écrasées l'autre jour par des tramways l'une boulevard de la Gare, l'autre sur un passage clouté de l'avenue de Choisy, à la sortie d'une école, et dans des conditions si lamentables que M. Gélis, conseiller municipal, a cru devoir adresser à ce sujet une question au préfet de police. Hier encore, deux jeunes enfants ont été blessés sur la chaussée et il ne se passe presque pas de jour, hélas, qu'on n'ait à déplorer des accidents de la circulation dont sont victimes de jeunes enfants. (1933) ...


La Mie de Pain

Dans l’un des quartiers les plus déshérités de Paris, au delà de la place d’Italie, derrière la Butte-aux-Cailles, voici quinze hivers que, par l’inlassable dévouement d’un homme de bien, la Mie de Pain vient en aide à des milliers et des milliers de malheureux. (1906) ...


Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Le puits artésien de la butte aux Cailles, dont nous n'avions pas visité le chantier depuis l'année dernière, est arrivé maintenant à une profondeur de 75 mètres, c'est-à-dire à 13 mètres 50 au-dessous du niveau de la mer. (1865) ...


Un nouveau dispensaire

Les habitants du XIIIe arrondissement viennent d'être dotés d'un dispensaire spécial pour enfants malades.
Édifié par les soins de la Société philanthropique, cet établissement est dû à la générosité de Mme Edouard André. Il se trouve, 4, rue Jean-Marie-Jégo. Pour ceux qui ne connaissent pas cette rue nouvelle et qui n'est inscrite dans aucun, indicateur, disons qu'elle est située près de la place d'Italie, à la jonction de la rue de la Butte-aux-Cailles et de la rue du Moulin-des-Prés. (1889) ...


En voir plus...

Saviez-vous que... ?

En 1868, tandis que l’on construisait en haut de la rue Mouffetard, le nouveau théâtre du 13e, un lecteur de l’Univers s’insurgeait sur le fait qu’on « infligeait à celui de la barrière de Fontainebleau, le titre de théâtre Saint-Marcel ». Le journal ajoutait que « notre correspondant remarque que cette dénomination est au moins inconvenante, et qu'une administration qui voudrait respecter les croyances, du peuple, se garderait de laisser appliquer le nom d'un saint à un tel lieu de plaisir. » Et l’Univers de conclure : « La réclamation semble, parfaitement fondée ; peut-on espérer que le bon sens administratif en comprendra la convenance et la gravité ?
Le nouveau théâtre prit finalement le nom de « Théâtre des Gobelins », comme l’avenue…

*
*     *

En 1912, le lit de la Bièvre était couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets remplaçant ainsi la vieille ruelle des Gobelins que l'on a trop tendance à confondre avec la rue des Gobelins qui débouche sur l'avenue des Gobelins alors que la ruelle débouché sur le boulevard Arago.

*
*     *

En 1889, E. Pion, médecin vétérinaire, inspecteur de la Boucherie à Paris dénombrait 40 chèvres séjournant régulièrement à la Porte d'Italie et 15 à la Poterne des Peupliers.

*
*     *

Les élus du XIIIe arrondissement à la Commune de Paris (période du 26 mars au 28 mai 1871 étaient : Jean-Baptiste Chardon (1839-1898, condamné à mort par contumace, le 19 juillet 1872), Emile Duval (1840, fusillé au Petit-Clamart le 4 avril 1871 alors qu'il conduisait une attaque sur Versailles), Léo Frankel (1844-1896, condamné à mort par contumace, le 19 novembre 1872), Léo Meillet (1843-1909, condamné à mort par contumace, le 17 février 1872).

L'image du jour

La rue Esquirol vue du boulevard de l'Hôpital

Toute la partie gauche de la rue à l'approche du boulevard de l'Hôpital disparut avec le percement du dernier tronçon de la rue Jeanne d'Arc dans les années 1930 qui achevait enfin le projet conçu par le préfet Haussmann d'une voie pénétrante reliant Ivry avec le centre de Paris

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

Mardi 12 décembre 2023

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


A propos de ce site

Mentions légales

Politique de confidentialité

Recherche

Contact


© paris-treizieme.fr 2010-2023