Dans la presse...

 paris-treizieme.fr — Le prolongement de la rue de Tolbiac (1877)

Le prolongement de la rue de Tolbiac.

La Liberté — 17 mars 1877
Vue, depuis la rue de la Providence, de la construction de la rue de Tolbiac entre 1875 et 1878 par Charles Marville
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet

Une très importante opération de voirie est en ce moment en cours d’exécution dans le quartier de la Glacière. C’est le prolongement de la rue de Tolbiac. Cette rue, dont plusieurs tronçons sont déjà construits, est destinée à devenir l’une des artères principales de la capitale. Elle établira une communication directe entre les quatorzième et treizième arrondissements et Bercy, où elle ira déboucher, en face des nouveaux entrepôts, en passant, sur un pont en projet.

Le travail que l’on fait maintenant a pour but de raccorder le tronçon de cette rue qui existe dans le quatorzième arrondissement avec un autre tronçon que l’on vient d’ouvrir entre l’avenue d’Italie et l’avenue de Choisy.

Comme, entre ces deux points, le tracé est à peu près en ligne droite, il ne s’agit de rien moins que de franchir les basfonds de Glacière, dont le sol se trouve en contrebas de près de quarante mètres, au moyen d’un remblai énorme.

On arrivera à l’avenue d’Italie en pente douce, en traversant la Butte-aux-Cailles. Le remblai s’étend d’une extrémité à l’autre des prairies de la Glacière ; il atteint déjà une hauteur de dix à douze mètres et monte chaque jour à vue d’œil, car on transporte les décombres à l’aide de locomotives, et la voie arrive maintenant jusqu’à la rue du Moulin-des-Prés. Sur ce dernier point, on vient de commencer la construction d’un pont gigantesque sur lequel passera la rue de Tolbiac.

Enfin, l’exécution de cet important travail a nécessité la rectification du cours de la Bièvre, qui, au lieu d’un tracé tortueux qu’elle avait auparavant, traverse maintenant les prairies en ligne droite, et est parallèle à la voie en construction. Plus tard, cette partie de la Bièvre sera couverte, puisque, comme complément du travail que l’on fait en ce moment, on doit combler dans toute leur étendue, les bas-fonds de la Glacière.




Les futures grandes voies du XIIIe

Sur les futurs boulevards Saint-Marcel et Port-Royal :

Sur le futur boulevard Arago :

Sur la future avenue des Gobelins :

Sur les boulevards extérieurs

Sur la rue de Tolbiac (rue du Transit)

Premier projet abandonné

Deuxième projet

Le deuxième projet du tracé de la rue du Transit ne sera pas davantage réalisé. La guerre et les évènements liés à la Commune de Paris mirent en sommeil les travaux dans le quartier de la Maison-Blanche et le projet fut rediscuté. Un nouveau tracé, plus au sud,  abandonnant la ligne droite et comportant une inflexion, fut adopté. Les travaux de franchissement de la vallée de la Bièvre purent réellement commencer.

Sur le pont de Tolbiac sur la Seine

Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Les abords de la gare de Gentilly

L'administration vient de mettre à l'enquête, à la mairie du treizième arrondissement, un projet qui a passé presque inaperçu, bien qu’il présentât une grande importance pour un des plus vastes quartiers de l’ancienne banlieue... (1874)

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Le carrosse intempestif

Un incident insignifiant vient de mettre sens dessus dessous le haut personnel de la Préfecture de police.
C'était le mardi gras. Les gardiens de la paix avaient reçu l'ordre de ne laisser stationner aucune voiture dans les grandes voies, où il y avait en effet un encombrement dont on se souvient... (1890)

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Les concierges des chiffonniers

À l’extrémité Sud de Paris, derrière la Butte-aux-Cailles, là où les rues, qui portent des noms inconnus du public boulevardier, aboutissent en pleine campagne au pied des coteaux de Gentilly, s'étend un immense terrain vague où depuis longtemps sont venus s'installer les chiffonniers de la rive gauche... (1898)

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La Cité Tolbiac

L’embellissement et l'assainissement de Paris se continuent, lentement il est vrai, mais d’une façon raisonnée. De tous côtés, se font des transformations tant au centre que dans la périphérie. Un jour c’est une de ces rues tortueuses du vieux Paris qui cède la place à une voie droite, large et aérée, le lendemain c’est une maison qui eut sa célébrité qui disparaît, aujourd’hui c'est une cité tout entière... (1898)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888.
Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.

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Le 1er mars 1932, l'usine de chaussures (qui répandait aux alentours de manière permanente une odeur de vernis) installée boulevard Kellermann (au 10) était ravagée par un incendie.

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Le 9 juillet 1927, Le Journal signalait qu’on avait arrêté Arsène M…, 20 ans, 2 rue Jonas, qui vendait, place d'Italie, des bas dérobés à Mme Perrotin, mercière, avenue d'Italie. Il était également l'auteur d'un vol de 2.000 francs au préjudice de son ancien patron. M. Mautger, crémier, rue Cambon.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦