Dans la presse...

 Boulevard du Transit : le franchissement de la vallée de la Bièvre - 1862

Boulevard du Transit : le franchissement de la vallée de la Bièvre

Le Siècle — 6 juin 1962

Les travaux de viabilité dont nous avons annoncé-la mise à l'enquête dans les treizième et quatorzième arrondissements, se composent d'abord d'une grande voie allant, du pont Napoléon (pont mixte de Bercy) au lieu-dit « Les Quatre-Chemins », sur la route d'Orléans ; puis d'une voie de raccordement allant aboutir au boulevard de la Santé, près de l'ancienne barrière.

Ce tracé doit mettre en rapport les deux arrondissements qu'il traverse avec le douzième et le quinzième, mais il présente des difficultés sérieuses. La vallée de la Bièvre, à pentes brusques et profondes, doit être franchie, et, pour éviter des rampes impossibles, il faut tourner la butte aux Cailles et-le plateau de Montsouris.

Il est donc indispensable de construire un viaduc au-dessus des basfonds ; mais, grâce à ce travail, le tracé n'aura que des inclinaisons très modérées, la plus forte dépassant à peine 0m01 par mètre.

Entre le quai de la Gare et la porte d'Ivry, la voie projetée emprunterait la rue Militaire, portée à 40 mètres de large ; ensuite elle quitterait la ligne des fortifications pour gagner la route d'Italie, par un alignement de 766 mètres, puis elle traverserait la vallée de la Bièvre, et viendrait aboutir au-dessus de la Glacière, au moyen d'un alignement, de 1,188 mètres. Cette fraction du tracé longerait constamment la ligne du chemin de fer.

À partir de la rue de la Glacière, la nouvelle voie s'infléchirait vers Paris afin de contourner la butte aux Cailles, dont le culmen est à 24 mètres au dessus du niveau de la Bièvre. Elle traverserait ensuite le chemin de fer de Sceaux, et se dirigerait on ligne droite vers la route d'Orléans, par un alignement de 659 mètres, en tenant à peu près le milieu de la zone suburbaine. Le carrefour où aurait lieu ce débouché serait transformé en une place circulaire de 60 mètres de rayon.

La voie de raccordement partirait d'une place triangulaire, projetée sur la voie principale à son point d'inter section avec la ligne de Sceaux, et se dirigerait à pleins jalons vers l'ancienne barrière de la Santé, avec une pente uniforme de 0m0262 par mètre.

Divers, travaux d’art doivent être exécutés sur ce long parcours ; ce sont, d'abord, le viaduc enjambant le vallon de la Bièvre ; ensuite un pont pour passer sous le chemin de fer de Sceaux. Ce pont sera composé de deux culées en maçonnerie et d'un tablier en tôle, d'une seule portée de vingt mètres ; la hauteur en sera de 4m50 depuis le niveau de la chaussée jusqu'au-dessous des poutres.

Quant au viaduc, il sera construit entre les chemins du Bel-Air et du Pot-au-Lait, et aura 270 mètres de longueur. Or, comme la voie projetée et le chemin de ceinturer filent côte à côte sur cette fraction du parcours, le même viaduc leur servira sans doute pour franchir cet obstacle ; ce serait alors un pont mixte comme celui de Bercy.

Au delà de la rue de la Glacière, à l'endroit où le tracé se brise en entrant dans le quatorzième arrondissement, on doit planter un square avec pelouses, massifs et pièce d'eau. Ce jardin sera traversé par le chemin de fer de Sceaux.

Cette grande ligne projetée sur la rive gauche communiquerait, au moyen de la route stratégique de Bercy à la porte de Charenton, avec le boulevard qui doit traverser les 12e, 20e et 19e arrondissements, pour aboutir à la Petite-Villette.

Les titres et sous-titres ont été ajoutés (NdE)



L'aménagement du XIIIe

Les années 1860 : projets pour les zones annexées et premiers travaux

Le cadre général

Les projets de voirie

Le chemin de fer de ceinture

Les années 1870-80

Quartier de la Salpêtrière

Quartier de la gare

Quartier de la Maison-Blanche

Les années 1890

Les années 1900-1920

Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Le tronçon Place d'Italie-Pont d'Austerlitz

Les importants travaux effectués pour établir, le tronçon de la ligne métropolitaine circulaire Sud, allant de la place d'Italie au pont d'Austerlitz, sont sur le point d'être définitivement achevés... (1905)

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Ligne de ceinture rive gauche

Nous avons, il y a quelques mois, annoncé que la ligne de ceinture devait être complétée par son prolongement sur la rive gauche ; depuis lors, les études topographiques en ont été faites et plusieurs projets en ont été soumis ; mais en voici enfin l'exposé définitif... (1861)

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Métropolitain : la station Place d'Italie en 1903

La place d'Italie a, en réalité, deux stations : l'une appartenant à la Circulaire Sud, l'autre station terminus de la ligne n° 5... (1903)

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Les enfants riches aux petits chiffonniers

Avenue d'Italie, près des fortifications, rue Gandon, 25, dans un terrain vague sur lequel on entre par une petite porte ouverte sur un mur de peu d'élévation... (1899)

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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Par son vote du 26 mai 1859, la Chambre des députés décidait de porter, à compter du 1er janvier 1860, les limites de Paris jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée. Cette loi désignait le 13ème arrondissement sous le nom d'arrondissement des Gobelins.

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Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces.
On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.

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Les immenses remblais qui faisaient face à la Butte-aux-Cailles et les déblais du côté de la rue d'Alésia étaient presque terminés.
Encore quelques jours, et les deux quartiers que séparait la vallée de la Bièvre seraient réunis. Restaient à exécuter et le rachat des différences de niveau des petites rues qui aboutissent à la voie nouvelle, et la mise en état de viabilité de la chaussée elle-même. À la hauteur de la rue du Moulin-des-Prés on avait construit une voûte qui enjambait cette voie.
Cette voute connue un temps comme le « pont des suicidés » fut enterrée en 1902 lors du relèvement de ma rue du Moulin-des-Prés.

L'image du jour

Place Pinel