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 paris-treizieme.fr — La Vallée de la Bièvre

La Vallée de la Bièvre

Le Petit-Parisien — 29 mai 1894
Couverture de la Bièvre rue Croulebarbe en 1898 (anonyme)
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris

Dans quelque temps, il ne restera presque plus aucune trace du cours sinueux de l'ancienne rivière de Bièvre dans Paris. Ce ruisseau, qui eut son charme autrefois, est devenu depuis nombre d'années le réceptacle et le véhicule des résidus industriels de toute la région sud-ouest du département. C'était un véritable égout à ciel ouvert, empestant les-quartiers de la Maison-blanche et de la Glacière.

La Ville de Paris va entreprendre une série d'opérations de voirie qui auront pour résultat de relever le fond de la vallée de la Bièvre et de mettre les voies qui la sillonnent au niveau des autres voies de ces quartiers, il y a là une oeuvre d'assainissement et d'embellissement très intéressante qui sera achevée dans le délai de deux ans au plus, toutes les formalités d'enquête préalable étant aujourd'hui accomplies. Voici les voies qui seront classées comme voies publiques et dont l'alignement sera décrété d'utilité publique :

Rue de l'Fspérance, à prolonger entre la rue de la Colonie et la rue de Rungis (en face de la Station de Gentilly).

Rue du Pot-au-Lait, à prolonger depuis le numéro 73 jusqu'au carrefour formé par le prolongement des rues Pascal et Saint-François-de Sales. La rue Pascal va rejoindre ce carrefour en traversant la vallée dans toute sa longueur, parallèlement à la rue Barrault d'un côté et à la rue de la Glacière de l'autre.

Une autre place sera formée à la rencontre des rues de la Butte-aux-Cailles, du Moulin-des-Prés et Bobillot.

Ultérieurement ces diverses opérations devront être complétées par le prolongement de la rue Bobillot jusqu'à la place d'Italie, de manière à ouvrir depuis cette dernière place jusqu'à la place Rungis une belle voie d'accès vers la station de Gentilly et le parc de Montsouris.



L'aménagement du XIIIe

Les années 1860 : projets pour les zones annexées et premiers travaux

Le cadre général

Les projets de voirie

Le chemin de fer de ceinture

Les années 1870-80

Quartier de la Salpêtrière

Quartier de la gare

Quartier de la Maison-Blanche

Les années 1890

Les années 1900-1920

Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

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Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.

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En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.

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C’est le mardi 11 juin 1946 que la ligne d’autobus n° 67, Place de Rungis-Place Pigalle, était mise en service. Les principaux points desservis étaient : Place d'Italie, Boulevard de l’Hôpital, Place Jussieu, Hôtel-de-Ville. Châtelet, Louvre, Grands Boulevards, carrefour de Châteaudun.
En mars 1951, le terminus de la ligne fut reporté de la place de Rungis à la porte de Gentilly.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦