Aujourd'hui...

 Les marchands de vins du treizième - 1884

Réunion des marchands de vins du XIIIe arrondissement

Les marchands de vins du treizième arrondissement ont tenu hier, dans une salle de la mairie, place d'Italie, une importante réunion sous la présidence du citoyen Cantagrel, député, assisté du citoyen Masse et du citoyen Pichon, conseiller municipal du quartier de la Salpêtrière.

Les citoyens Rousselle, Georges Martin et François Combes, conseillers municipaux du treizième arrondissement, étaient également présents.

Après une allocution du président, couverte d'applaudissements, et un échange d'observations entre les citoyens Masse, Rousselle, Georges Martin, Got, etc., sur l'organisation vicieuse du laboratoire municipal et sur les défauts des lois de 1851-1855 relatives à la falsification des vins, la réunion a voté á l'unanimité un ordre du jour réclamant : la suppression de la moyenne imposée par le laboratoire municipal, la suppression des octrois et une révision de la loi sur la falsification des vins dans le sens de l'autorisation du mouillage.

Une quête, faite à l'issue de la réunion en faveur des ouvriers mineurs d'Anzin, a produit la somme de 26 francs, que la Justice fera parvenir à destination.

La Justice — 7 avril 1884

Dans la presse

La Butte-aux-Cailles nouvelle butte « sacrée »

Elle pourrait bien être en passe de gagner le titre de nouvelle Butte sacrée, cette Butte-aux-Cailles, au nom plein de charme évocateur, qu'on songe à la splendeur cynégétique ou à la petite amie souriante, chantante et potelée. (1927)

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Faits divers

Quartier de la Gare

Le drame de la rue Strau

Mme Victoire Arnaud, trente-deux ans, épouse divorcée de M. Gehier, est marchande des quatre-saisons. Elle demeure 7, rue Strau, et son travail opiniâtre lui a permis de faire quelques économies. Elle a pu soulager ainsi la détresse de son frère François Arnaud, vingt-huit ans, ouvrier en chômage, marié et père de cinq enfants.

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Saviez-vous que ...

En 1878, le directeur de l'Alcazar d'Italie, un bal situé 190 avenue de Choisy, était M. Albert Barjon.



Littérature

La détresse d'une mère

de Jules Mary (1908)

 

"Le lendemain, dans le courant de la matinée. Mirador se faisait déposer en voiture non loin de la porte de Bicêtre, renvoyait sa voiture et se dirigeait à pied vers la rue des Peupliers. Il s’assura qu’il n'était pas suivi, s’arrêta à plusieurs reprises, se mit en embuscade. Non, la solitude était presque complète dans ces parages. De rares passants. Aucune figure suspecte. "

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Feuilleton - Episode 60

 

« Du pas oblique et lent d’un tigre ou d’un chacal, il s’était dirigé du côté des caves en prenant de telles précautions pour éteindre le bruit de ses pas, qu’il n’éveilla pas une seule fois les échos, pourtant bien sonores, de cette cavité souterraine. »

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L'image du jour

Rue de la Fontaine-à-Mulard

Et enfin...

La bergère d’Ivry

Une jeune fille du village d’Ivry avait coutume de faire brouter ses chèvres sur le boulevard de la Glacière, auprès de la rivière des Gobelins. Hier soir, à sept heures, au moment où elle se disposait à regagner son domicile, elle a été accostée par un individu qui, après une assez courte conversation, l’a frappée de quatre coups de couteau. (1827)

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et aussi ...


Saviez-vous aussi que ...

Ce fut en 1818 que l’espace compris entre l’hôpital de la Salpêtrière, l’ancien mur d’octroi et le boulevard de l’hôpital et qu’on appelait alors le village d’Austerlitz, fut enfermé dans Paris dont le mur d’enceinte fut reporté plus loin ; ce village ne comptait que trois rues : la grande rue d’Austerlitz, le chemin des Étroites-Ruelles et la rue des Deux-Moulins ; deux autres chemins furent alors convertis en rues sous les noms de rues Bellièvre et Bruant. Sur l’emplacement du village d'Austerlitz, on forma les chemins de ronde des barrières de la Gare et d’Ivry, la place de la barrière d’Ivry, les rues de la barrière des Gobelins, de l’Hôpital général et de Villejuif ; enfin on construisit la barrière d’Ivry et l’abattoir de Villejuif. C’est, nous dit H. Gourdon de Genouillac dans son « Histoire nationale de Paris et des Parisiens, depuis la fondation de Lutèce jusqu’à nos jours », depuis la suppression des barrières, le quartier de la Salpêtrière.


Une enquête du Commissaire Perruche

Une école de voleurs


Le 13e dans la presse...

C'est arrivé dans le 13e

 Un drame mystérieux - 1921

RUE DU CHATEAU DES RENTIERS

Un drame mystérieux

Le Figaro ― 15 février 1921

Un jeune homme, déclarant se nommer Clément Libersield, âgé de 21 ans, était descendu dans un hôtel voisin des Champs-Élysées. Très mondain, Clément Libersield fréquentait assidûment les thés, les bars à la mode et les établissements montmartrois. Aussi, ne fut-on pas étonné de ne pas le voir rentrer dans sa chambre samedi et dimanche, et le personnel de l'hôtel ne s'en inquiéta même pas.

Or, hier matin, un agent trouvait étendu sur le trottoir, rue du Château-des-Rentiers, le corps de Clément Libersield, dont la mort remontait seulement à quelques heures.

Des premières, constatations, il résulte que ce malheureux jeune homme a succombé à la suite d'absorption de stupéfiants.

Mais, et c'est là que commence le mystère que cherche à percer M. Frédérique, commissaire de police du quartier de la Gare, comment Clément Libersield est-il allé se perdre dans cette rue excentrique ? On ne connaît, dans la rue du Château-des-Rentiers, aucun de ces paradis artificiels où vont s'intoxiquer les victimes d'un snobisme néfaste. Il est donc peu probable que Clément Libersield soit mort à l'endroit  où  l'on a trouvé son cadavre, mais plutôt qu'il y a été transporté après son décès. Mais par qui ? Est-ce par des camarades de débauche, effrayés de la fin tragique d'une soirée ?

Le frère de la victime, remisier à Paris, est venu dans la soirée d'hier reconnaître le corps. On pense qu'il pourra peut-être je ter quelque lumière sur ce drame mystérieux et donner à l'enquête une direction précise.

Le docteur Duvoire, médecin légiste, a été chargé d'examiner le corps et, s'il y avait lieu, de pratiquer une autopsie. Dès qu'il aura rédigé son rapport, le Parquet décidera s'il y a lieu d'ouvrir une information.


À RETENIR

Un rayon de soierie vient de s'ouvrir « Aux Grands Magasins Jones » (Palais des Parfums), 39 à 51, avenue Victor-Hugo, les soies les plus riches et les plus variées sont vendues à des prix défiant toute concurrence. Eau de Cologne en double-litre, au prix exceptionnel de 24 francs, soit 12 francs le litre.


 Voleur de cris d'oiseaux - 1891

A la fête des Gobelins

Voleur de cris d'oiseaux

Le XIXe siècle — 25 novembre 1891

Un jeune industriel, M. Aucourt, avait réussie après de persévérantes études, à imiter un très grand nombre de cris d'oiseaux, au moyen d'un appareil excessivement simple, composé d'une lame de baudruche et d'une mince garniture de métal.

Les résultats obtenus par M. Aucourt, à l'aide de ce procédé, étaient remarquables: il imitait jusqu'à cinq cents cris d'oiseaux, et s'était installé dans l'avenue des Gobelins où se tient en ce moment une fête foraine.

Sur une petite table, M. Aucourt tenait à la disposition du public un stock de pratiques, enfermé dans une boite où se trouvaient également tous ses papiers d'identité.

Hier, il s'absentait quelques minutes à peine, le temps d'offrir un apéritif à un ami, lorsque, en revenant à sa place, il s'aperçut que sa boîte lui avait été enlevée. Plus de cris de sansonnet, de fauvette, de rougegorge, de rossignol, à la fête des Gobelins !

Le pauvre artiste forain en a été réduit à déposer une plainte chez M. Perruche, commissaire de police, qui fait activement rechercher le voleur de cris d'oiseaux.


Le Théâtre-Réaliste nous promet pour son second spectacle, qui aura lieu le 15 décembre, deux pièces nouvelles : l'Avortement et le Gueux, dans lesquelles M. de Chirac, auteur et directeur, compte mettre en pratique sa nouvelle doctrine réaliste du langage parlé accentué par le langage mimé.

Derniers faits divers

[+] Derniers faits divers

rue du Banquier

Le miracle de la rue du Banquier (1866)

Hier matin, à neuf heures, le concierge du n° 5 de la rue du Banquier, n’ayant pas vu paraître, selon sa coutume, l’une des locataires de sa maison, Mlle S..., blanchisseuse, et se rappelant que cette jeune personne semblait depuis quelques jours fort préoccupée et morose, conçut de tristes soupçons.

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A la Glacière

Le feu cité Isely (1884)

Vers quatre heures de l'après-midi, une vive lueur rouge colorait le ciel sur les hauteurs des treizième et quatorzième arrondissements. Au 109 de la rue de la Glacière existent dans le prolongement de la petite rue Sainte-Anne, la cité Isely...

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rue du Pot-au-Lait

L’incendie de la rue du Pot-au-Lait (1895)

Dans le fond du quartier de la Glacière, rue du Pot-au-Lait, à l’angle de la rue Robine, M. Fauvel établissait, il y a un an, une grande fabrique de bûches résineuses, occupant une douzaine d’ouvriers.

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A la Glacière

L’affaire de la rue Robine (1893)

La rue Robine a été, hier soir, le théâtre d’une bagarre sanglante qui a en pour mobile la jalousie.

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rue Robine

Le drame de la rue Robine (1893)

Un drame sanglant s'est déroulé, hier à quatre heures de l'après-midi, rue Robine, une petite rue du quartier de la Maison-Blanche.

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rue du Pot-au-Lait

Terrible incendie rue du Pot-au-Lait (1895)

Un terrible sinistre s’est produit, hier lundi matin, rue du Pot-au-Lait, à l'angle de la rue Robine, dans l’usine de M. Fauvel, fabricant de bûches résineuses.

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Butte-aux-Cailles - Cour des artistes

Un agent égorgé d'un coup de couteau par un apache qu'il voulait arrêter (1931)

À deux pas du boulevard Auguste-Blanqui, dans le treizième arrondissement, sur le flanc de la Butte-aux-Cailles, s'ouvrent sur la gauche en venant de la place d'Italie, une série de ruelles étroites, tortueuses et chaotiques, qui portent ironiquement, semble-t-il, le nom de rue.

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rue de Tolbiac

Fait scandaleux (1893)

On nous signale un fait absolument inouï qui s'est passé la nuit dernière dans le treizième arrondissement.
Vers trois heures et demie du matin, des gardiens de la paix qui passaient rue de Tolbiac rencontraient, sur le pont jeté au dessus de la rue au Moulin-des-Prés, un individu en proie à une vive agitation.

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Quartier de la Gare

La bagarre de la rue Albert (1907)

Interrogé, hier, à l'hôpital Cochin, par M. Roty, juge d'instruction, l'armurier Lamet, dont l'état est toujours très grave, a fourni une nouvelle version du drame.
Un meurtrier désespéré.

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Quartier de la Salpêtrière

Sauvés des ténèbres (1863)

Mardi dernier, vers huit heures et demie du matin, le nommé Dumoutier, cocher des omnibus du chemin de fer d'Orléans, se rendait à son service, lorsque, arrivé sur le boulevard de l'Hôpital, près du marché aux chevaux, il aperçut à ses pieds un objet brillant.

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Le 13e avant le 13e

À la Butte-aux-Cailles (1851)

M. Veau, employé à l'octroi de Montrouge, regagnait avant hier, vers onze heures du soir, son domicile situé près du lieu-dit la Butte aux Cailles, commune de Gentilly.

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Quartier de la Gare

La guerre de Troie (1897)

La belle Hélène a allumé la guerre de Troie : Émilie Charvoit, vingt-cinq ans, dite « Petit Rata », a été la cause initiale d'une véritable bataille rangée qui a eu lieu hier à minuit, passage Débille, entre la rue Nationale et la rue du Château-des-Rentiers.

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[+] Le XIIIe dans les romans...

une-litterature

Robespierre

par Henri-Jacques Proumen
1932

Quartier Croulebarbe

Il pouvait avoir cinq ans, ce petit Riquet de la rue Croulebarbe. On lui en eût donné quatre tout au plus, tant il était fluet Son pauvre petit corps se dandinait sur deux longues pattes de faucheux qui prenaient assise dans deux godasses démesurées...

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Le drame de Bicêtre

par Eveling Rambaud et E. Piron
1894

L'octroi de la porte d'Italie

Grâce à l'or du faux baron de Roncières, Paul apporta l'abondance dans la maison de la rue du Moulinet.
On y fit une noce qui dura huit jours.
Perrine avait déserté son atelier de blanchisseuse. Elle tenait tête aux deux hommes, le verre en main.

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Le faiseur de momies

par Georges Spitzmuller et Armand Le Gay
1912

De la ruelle des Reculettes au passage Moret via la ruelle des Gobelins

Il était arrivé à l'angle pointu formé par la manufacture des Gobelins où la voie bifurquait ; à droite la rue Croulebarbe continuait, à gauche c'était la ruelle des Gobelins.

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Coeur d'enfant

par Charles de Vitis
1899

La Butte-aux-Cailles

— Voyons d’abord du côté de la Butte-aux-Cailles, pour tâcher de trouver un logement.
Jacques connaissait l’endroit pour y être venu avec Fifine, une fois ou deux, du temps qu’il vivait chez ses parents.
C’était un quartier misérable situé à proximité de la place et du boulevard d’Italie ; on y arrivait par la rue du Moulin-des-Prés.

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Coeur d'enfant

par Charles de Vitis
1899

La cité Doré

À la hauteur de la place Pinel et de l’abattoir, entre le boulevard de la Gare et le boulevard de l’Hôpital, s'étend un vaste terrain qui est loué par bail à divers locataires. Le type même de la saleté et de la misère imprévoyante se trouve dans le rassemblement de masures, coupé de ruelles en zigzag et qu’un hasard ironique fait appeler cité Doré. Les cours des miracles devaient être ainsi.

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Madame Gil-Blas

par Paul Féval
1856

Rue du Banquier

Le fiacre tournait court l'angle de la rue du Banquier.
Cela s'appelle une rue, mais c'est en réalité une manière de chemin pratiqué entre des murs de jardins. Il n'y a pas une âme en plein jour.

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Les Chifffonniers de Paris

par Turpin de Sansay
1861

Barrière des Deux-Moulins

En suivant les rues Saint-Victor, du Marché-aux-Chevaux et de Campo-Formio, on arrivait à la barrière des Deux-Moulins, située de l'autre côté du boulevard extérieur.

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Causerie d'un camarade

par Jean Loyseau
1862

Barrière des Deux-Moulins

Allez un dimanche, ou , même , un lundi soir , du côté de l'ancienne barrière des Deux-Moulins : regardez, respirez et écoutez, si vous en êtes capables , tout ce qui frappe à la porte de vos cinq sens : votre odorat percevra je ne sais quelle odeur nauséabonde et méphitique, dans laquelle se mêlent indistinctement la fumée de tabac ; les exhalaisons du cabaret, qui forment , à elles seules, tout un arsenal d'infection...

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Les Loups de Paris

par Jules Lermina
1877

La Butte aux-Cailles

Il est sur la rive gauche de la Seine, au-delà de la rue Mouffetard et de la Montagne-Sainte-Geneviève, un lieu étrange, sauvage...

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La petite Miette

par Eugène Bonhoure
1889

En remontant le boulevard de l'Hôpital

Ce jour-là, 3 octobre 1886, le train express de Bordeaux — deuxièmes et troisièmes classes — avait eu plus d'une heure de retard et le service de l'arrivée s'en ressentait...

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La criminelle

par Jules Lermina
1881

Rue des Cinq-diamants

Un plus érudit découvrira l'origine de ce nom singulier, la rue des Cinq-Diamants.
L'étude consciencieuse qui a été faite pour le vieux Paris tentera quelque explorateur des anciennes banlieues annexées : et quel champ plus vaste sera offert à sa curiosité que l'étrange et hideux quartier de la Butte-aux-Cailles ?

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Les apaches de la Butte-aux-Cailles

par Lucien Victor-Meunier
1907

Butte-aux-Cailles

Très peu de Parisiens, assurément, connaissent la « Butte-aux-Cailles ». C'est très loin, très loin, passé la place d'Italie, au diable dans ces régions où l'on ne va pas...

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[+] Les essentiels du jour

 nouveau garde-meuble national - 1935

Ruelle des Gobelins

Les amis du vieux Paris ne peuvent plus passer, sans un serrement de cœur, dans la ruelle des Gobelins où se dresse la carcasse en ciment armé du nouveau garde-meuble national.

Depuis l'été dernier, quel changement...

On reconnaît à peine la ruelle silencieuse où le moindre souffle de vent répandait le parfum des iris et des aubépines fleuris, derrière un haut mur, dans les petits jardins des contremaîtres de la Manufacture des Gobelins.

Face aux anciens bâtiments, la muraille a disparu, et sur plus de 30 mètres de profondeur se dresse le squelette géométrique, désespérément utilitaire, des entrepôts à plusieurs étages où l'État remisera désormais ses fauteuils dorés et ses accessoires d'apparat. Au delà du chantier, et mutilés d'autant, les jardinets des contremaîtres descendent en pente douce le long de la rue Croulebarbe.

« Ruysdaël serait tenté de planter ici son chevalet », écrivait Victor Hugo au retour d'une promenade aux Gobelins.

L'écrirait-il encore aujourd'hui ?

Excelsior — 22 avril 1935
 M. Félix Faure à l’École Estienne

Boulevard Blanqui


M. Félix Faure à l’École Estienne

par Charles Chincholle

Si nous ne sommes pas parmi les plus chauds partisans du développement exagéré de l'instruction primaire et secondaire, développement que la municipalité déplore déjà à cause du nombre de déclassés et de solliciteurs furieux qu'il a créés, nous avons au contraire la sympathie la plus vive pour les écoles professionnelles.

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.

C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.

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 La rue des Peupliers vue par Jules Mary

Maison-Blanche


La rue des Peupliers vue par Jules Mary

Dans son roman "Perdues dans Paris", paru en feuilleton en 1908, le prolifique auteur populaire prenait le 13ème arrondissement pour cadre des mésaventures de ses héroïnes et donnait une rude description de la rue des Peupliers.

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Découvrir le 13e arrondissement...

La villa des Chiffonniers

La villa des Chiffonniers (Cité Doré)

Là-bas, bien loin, au fond d’un faubourg impossible, plus loin que le Japon, plus inconnu que l’intérieur de l’Afrique, dans un quartier où personne n’a jamais passé, il existe quelque chose d’incroyable, d’incomparable, de curieux, d’affreux, de charmant, de désolant, d’admirable.

La Bièvre
par J.K. Huysmans

La Bièvre représente aujourd'hui le plus parfait symbole de la misère féminine exploitée par une grande ville.

Née dans l'étang de Saint-Quentin, près de Trappes, elle court, fluette, dans la vallée qui porte son nom, et, mythologiquement, on se la figure, incarnée en une fillette à peine pubère, en une naïade toute petite, jouant encore à la poupée, sous les saules.

 

 

Le verger des Gobelins

On sait que les tapissiers des Gobelins sont des techniciens hors pair, et non pas seulement des virtuoses, mais des artistes. Ce que l'on sait moins, c'est qu'ils ont tous leur violon d'Ingres. Ils invoquent, le dimanche venu, Pomone aux joues vermeilles, déesse des vergers, et s'escriment merveilleusement, qui de la bêche, qui du sécateur, du boyau ou de l'arrosoir.

 

La Bièvre et ses bords

Il est un coin de Paris d'étrange aspect, un paysage pittoresque et bizarre qui a déjà bien perdu de son caractère et qui, dans quelques semaines, ne sera plus qu'un souvenir; c'est cette vallée, au trois quarts comblée à aujourd'hui, que forme, à son entrée à la Maison-Blanche, la Bièvre, encaissée entre la Butte-aux-Cailles et le plateau de Montsouris.

La folie Neufbourg

Le Clos-Payen, situé rue du Champ-de l'Alouette, rebaptisée au dix-neuvième siècle du nom moins champêtre de Corvisart, était un vaste ensemble de terrains arrosés par la Bièvre et qui échut, en 1762, à Mme Le Prestre de Neubourg, femme du receveur-général des finances de Caen. 

L'hôpital de la Pitié

Depuis plus d'un an, nous l'avons dit déjà ; on travaille à Paris à la construction des bâtiments du nouvel hôpital de la Pitié.

Le XIIIe dans les romans...

Le feuilleton
Episode 60

 

« Du pas oblique et lent d’un tigre ou d’un chacal, il s’était dirigé du côté des caves en prenant de telles précautions pour éteindre le bruit de ses pas, qu’il n’éveilla pas une seule fois les échos, pourtant bien sonores, de cette cavité souterraine. »

 

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Un crime passionnel

par J. H. Rosny (1908)

Quartier de la Gare

Je songe à l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare.

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Zizine

par Alexandre Arnoux (1938)

Les Gobelins

Dans le quartier des Gobelins, un gymnase. Des athlètes donnent une représentation suivie par une foule fervente. Dans cette foule un couple a attiré l’attention du narrateur. Elle, Zizine, femme superbe ; lui, petit, contrefait, douloureux. Milarot, champion du monde, est dans la salle.

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Zigomar - La femme rousse

par Léon Sazie (1910)

La rue Jonas

L'antre de « la Baleine » donnait sur la rue Jonas, comme nous l'avons dit. Cette rue au nom biblique se trouvait dans un grouillement de petites voies étroites, courtes, basses, tortueuses, qui forment un coin à part dans ce quartier.

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Les mémoires de Rossignol

par Rossignol (1894)

La Cité Jeanne d'Arc

Ma « clientèle » de la rue Sainte-Marguerite disparaissait peu à peu. Elle s'était réfugiée cité Doré, qui donne rue Pinel et boulevard de la Gare, ou cité Jeanne-d'Arc, près de la rue Nationale, dans le treizième arrondissement.

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Le faiseur de momies

par Georges Spitzmuller et Armand Le Gay (1912)

La Folie Neubourg

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

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Le Trésor caché

par Charles Derennes (1907)

Butte-aux-Cailles

Depuis toujours on habitait, mon père et moi, sur la Butte-aux-Cailles ; encore aujourd'hui, ce quartier-là n'est guère pareil à tous les autres. Mais si vous l'aviez vu du temps que je vous parle ! Des cahutes s'accrochaient à la butte comme des boutons au nez d'un galeux ; ça grouillait de gosses et de chiens, de poux et de puces...

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Le drageoir aux épices

par Joris-Karl Huysmans (1874)

La rue du Pot-au-Lait

Quelle rue étrange que cette rue du Pot-au-Lait ! déserte, étranglée, descendant par une pente rapide dans une grande voie inhabitée, aux pavés enchâssés dans la boue...

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Le drame de Bicêtre

par Eveling Rambaud et E. Piron (1894)

La gare de la Maison-Blanche

Honoré fit halte avenue d'Italie, devant la station du chemin de fer de Ceinture. Il sauta sur le trottoir en disant :
— Cherche, Bob, cherche !

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La petite Miette

par Eugène Bonhoure (1889)

Ruelle des Reculettes

— Où demeure le pharmacien? demanda Furet.
— Au coin de la rue Corvisart et de la rue Croulebarbe.
— Est-ce qu'il y a deux chemins pour y aller ?

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Les Monstres de Paris

par Paul Mahalin (1879)

Ruelle des Reculettes

Le noctambule par goût ou par nécessité — comme Paris en a tant compté depuis Gérard de Nerval jusqu'à Privat d'Anglemont — qui se serait aventuré, par une nuit boréale de novembre dernier, à l'une des embouchures du passage des Reculettes, y aurait éprouvé l'impression d'un rêve persistant à travers la veille, et s'y serait cru transporté dans ce monde de la chimère et du fantôme...

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Taupin

par Séverine (1909)

Tout le 13e

À l'horizon, passé la plaine de la Glacière, vers la poterne des Peupliers, les « fortifs » verdoyaient comme une chaîne de collines.

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La vieillesse de Monsieur Lecoq

par Fortuné du Boisgobey (1878)

Quartier Croulebarbe

Connaissez-vous la rue du champ de l’alouette ? Il y a bien des chances pour que vous n'en ayez jamais entendu parler, si vous habitez le quartier de la Madeleine. Mais les pauvres gens qui logent dans les parages l'Observatoire et de la Butte-aux Cailles savent parfaitement où elle est.

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 nouveau garde-meuble national - 1935

Ruelle des Gobelins

Les amis du vieux Paris ne peuvent plus passer, sans un serrement de cœur, dans la ruelle des Gobelins où se dresse la carcasse en ciment armé du nouveau garde-meuble national.

Depuis l'été dernier, quel changement...

On reconnaît à peine la ruelle silencieuse où le moindre souffle de vent répandait le parfum des iris et des aubépines fleuris, derrière un haut mur, dans les petits jardins des contremaîtres de la Manufacture des Gobelins.

Face aux anciens bâtiments, la muraille a disparu, et sur plus de 30 mètres de profondeur se dresse le squelette géométrique, désespérément utilitaire, des entrepôts à plusieurs étages où l'État remisera désormais ses fauteuils dorés et ses accessoires d'apparat. Au delà du chantier, et mutilés d'autant, les jardinets des contremaîtres descendent en pente douce le long de la rue Croulebarbe.

« Ruysdaël serait tenté de planter ici son chevalet », écrivait Victor Hugo au retour d'une promenade aux Gobelins.

L'écrirait-il encore aujourd'hui ?

Excelsior — 22 avril 1935
 M. Félix Faure à l’École Estienne

Boulevard Blanqui


M. Félix Faure à l’École Estienne

par Charles Chincholle

Si nous ne sommes pas parmi les plus chauds partisans du développement exagéré de l'instruction primaire et secondaire, développement que la municipalité déplore déjà à cause du nombre de déclassés et de solliciteurs furieux qu'il a créés, nous avons au contraire la sympathie la plus vive pour les écoles professionnelles.

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.

C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.

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 La rue des Peupliers vue par Jules Mary

Maison-Blanche


La rue des Peupliers vue par Jules Mary

Dans son roman "Perdues dans Paris", paru en feuilleton en 1908, le prolifique auteur populaire prenait le 13ème arrondissement pour cadre des mésaventures de ses héroïnes et donnait une rude description de la rue des Peupliers.

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Et aussi ...

Faits divers

Les aventures d'un perroquet

— Balthazar s'est sauvé, disait un de ces jours, à M. Perruche, commissaire de police, Mme B..., fruitière, 1, rue Dolomieu. Je vous en prie, aidez-moi à le rechercher...

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Dans la presse

La Butte-aux-Cailles

Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Les deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)

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