Une promenade dans le treizième de 1933 - 1933

Une promenade dans le treizième de 1933

Maisons à démolir, maisons neuves, souvenirs à respecter

par Jean Botrot

Le treizième est du point de vue social, du point de vue humain, un des arrondissements les plus « intéressants » de Paris. Je donne ici au terme « intéressant » le sens qu'on lui assigne quand on dit : une personne, une œuvre intéressantes. On travaille dur, dans le treizième, mais pas toujours dans le cadre qu'il faudrait. On y a pas mal démoli, pas mal reconstruit, et cependant il a encore grand besoin de la pioche et du maçon.

Lire la suite

Saviez-vous que ...

La rue Buot située à la Butte-aux- Cailles a une longueur de 125 mètres pour 10 mètres de largeur. Elle porte le nom du propriétaire de terrains voisins.



Littérature

Le Drame de Bicêtre

de Eveling RamBaud et E. Piron (1894)

 

"— Vous m'avez dit qu'elles étaient descendues de votre voiture en face de la gare de la Maison-Blanche. Savez-vous de quel côté elles se sont dirigées ?
— Tout droit sur la gare, où elles sont entrées."

Découvrir


Feuilleton
Episode 39

 

« Au moment où Madeleine et Jules disparaissaient dans les allées du parc de Montsouris, une voiture de maître s’arrêtait à l’entrée.

Quand pareil fait arrive, c’est presque un évènement dans le quartier. »

Lire


L'image du jour

La rue Albert, vue en direction du boulevard Masséna.

La photographie est prise en aval du numéro 61 où Mme Lassalle exploitait, en 1910, un commerce de papèterie. A droite, l'immeuble faisant angle avec la rue des Terres-au-Curé existe toujours. Au fond, barrant l'horizon, on distingue les constructions du bastion 87.

Et enfin...

La nouvelle place d’Italie

Les travaux de la nouvelle place d’Italie sont à peu près terminés.
Cette place est à présent un des plus grandes et une des plus belles de Paris.
Un immense bassin, d’une profondeur de 60 centimètres environ et entouré d’une élégante bordure en pierre blanche, en occupe le centre... (1878)

Lire la suite


et aussi ...


Saviez-vous aussi que ...

Durant la Commune, l’anarchie la plus totale régnait dans le 13e arrondissement comme ailleurs.
Le Petit-Journal du 3 mai 1871 écrivait :
« Les arrestations arbitraires dirigées contre les citoyens qui ne veulent pas prendre parti dans la guerre civile continuent. Hier, M, Louis Nicolas, rue des Cordelières n° 32, 13e arrondissement a été ainsi arrêté, le revolver sous la gorge et conduit en prison sans avoir même eu le temps d'ôter ses pantoufles.
Ajoutions qu'au bout de deux heures, ordre a été donné de le rendre à la liberté ; mais ces excès de zèle n'en sont pas moins déplorables. »


Une enquête
du Commissaire Perruche

Ça porte bonheur


Le 13e dans la presse...

 


En voir plus...

Derniers faits divers

Le 13e dans les romans...

Le feuilleton
Episode 39

 

« Au moment où Madeleine et Jules disparaissaient dans les allées du parc de Montsouris, une voiture de maître s’arrêtait à l’entrée.

Quand pareil fait arrive, c’est presque un évènement dans le quartier. »

 

Lire

Saviez-vous que ?...

Durant la Commune, l’anarchie la plus totale régnait dans le 13e arrondissement comme ailleurs.
Le Petit-Journal du 3 mai 1871 écrivait :
« Les arrestations arbitraires dirigées contre les citoyens qui ne veulent pas prendre parti dans la guerre civile continuent. Hier, M, Louis Nicolas, rue des Cordelières n° 32, 13e arrondissement a été ainsi arrêté, le revolver sous la gorge et conduit en prison sans avoir même eu le temps d'ôter ses pantoufles.
Ajoutions qu'au bout de deux heures, ordre a été donné de le rendre à la liberté ; mais ces excès de zèle n'en sont pas moins déplorables. »


Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandises connue des habitants sous le nom de gare de Rungis mais dont le nom officiel était « gare de la Glacière-Gentilly ».


A l'école Estienne, en 1896, l'enseignement y est gratuit ; la cantine scolaire, qui fournit aux enfants le déjeuner et le goûter, est également gratuite pour les élèves habitant Paris. Les élèves de la banlieue peuvent apporter leur déjeuner ; ils peuvent aussi prendre leur repas à la cantine, sauf à payer une rémunération fixée par le règlement intérieur.


Le 7 juillet 1909, à la suite d'un orage subit qui éclatait vers 10 heures, un tuyau de cheminée en tôle tombait sur une marquise en verre dans la cour des écoles de la rue Fagon. Des éclats de verre blessaient légèrement cinq élèves qui étaient en récréation.


Le 13 décembre 1892, M. Béchu, porteur aux Halles, demeurant rue Beaudricourt, 28, apportait, au commissariat de M. Perruche, un obus chargé, enveloppé de papier qu’il venait de découvrir, â 5 heures du matin, contre la porte d’une maison rue de Tolbiac, à l’angle du passage du Moulinet.


Le 11 aout 1907, un corbillard, qui se rendait, à trois heures de l'après-midi, au cimetière de Gentilly, a été tamponné, à l'angle de la rué de Tolbiac et du passage du Moulinet, par un tramway de la ligne Vincennes-Saint-Cloud. Le cercueil, rapportait le Figaro, qui était tombé sur la chaussée, ne s'est pas ouvert et a été replacé sur le corbillard, qui a pu continuer sa route. Mais pour la Justice, le cercueil fut projeté à terre, se brisa et le corps du défunt roula sur la chaussée.
Ce macabre accident, ajoutait la Justice, a suscité, parmi la foule des promeneurs, une pénible émotion.

L'image du jour

La rue Albert, vue en direction du boulevard Masséna.


La photographie est prise en aval du numéro 61 où Mme Lassalle exploitait, en 1910, un commerce de papèterie. A droite, l'immeuble faisant angle avec la rue des Terres-au-Curé existe toujours. Au fond, barrant l'horizon, on distingue les constructions du bastion 87.