Les chiffonniers de la cité Doré - 1910

Les chiffonniers de la cité Doré

Le prolongement de la rue Jeanne-d’Arc va encore faire disparaître un des coins pittoresques de Paris, une des dernières, sinon la dernière cité de chiffonniers.

La cité Doré se trouve dans le 13e arrondissement, derrière la Salpêtrière, entre la place Pinel, la rue Jenner et la boulevard de la Gare. Elle est presque exclusivement habitée par des chiffonniers dont plusieurs familles vivent là depuis plus de 60 ans.

Les maisons n'ont qu'un rez-de-chaussée, composé d’une seule pièce. Celle pièce unique sert à tout. On a fait le triquage les jours de pluie. Les autres jours, cette opération qui consiste, comme on le sait, à trier les chiffons, les os, les bouts de verres, les vieux vêtements, les boites à sardines. etc., se lait en plein air.

La même chambre sort de cuisine et de dortoir commun, car outre le chiffonnier, sa femme et leurs enfants, la famille est souvent complétée par une petite ménagerie : chats, chiens, poules, lapins, cochons d'Inde, etc.

L’Univers illustré — 13 janvier 1900
Source : L'Univers illustré


Dans la presse

Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Saviez-vous que ...

À la séance du 30 octobre 1879 du Conseil Général de la Seine présidée par M. Réty, M. Georges Martin déposait une pétition d'industriels du 13e arrondissement demandant la création d'une gare de marchandises à la jonction de la rue Baudricourt et de la rue Nationale prolongée. Cette pétition, reprise par M. Georges Martin sous forme de projet de vœu fut renvoyée à la commission desdits vœux.
Ce sera la « gare des Gobelins », finalement issue d’autres projets, qui sera ouverte le 15 mai 1903 seulement et restera en fonctionnement jusqu’en 1991.



Littérature

Le Faiseur de Momies

de Georges Spitzmuller et Armand Le Gay (1912)

 

"Un étroit passage, bordé à gauche de hautes constructions en planches à auvents, appartenant à des usines de mégisserie et de corroierie, se terminait par un escalier avec un garde-fou en fer, au bas duquel apparaissait un tout petit bout de Bièvre."

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Feuilleton - Episode 3

 

« — N’essayez pas de la violence, dit-il d’un ton sec et ferme, vous en seriez mauvais marchand. Elle ne me fait pas peur, vous le savez bien. Je vous connais, d’ailleurs, et j’ai pris mes précautions. Au premier mouvement suspect de votre part, je vous brise un membre et j’appelle votre femme. »

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L'image du jour

La place Pinel vue de la rue Esquirol avec un aperçu de la rue Nationale de l'autre côté du métro.

L'entrée de la cité Doré sur la place Pinel était situé à gauche.

Et enfin...

Au Théâtre des Gobelins (Chronique théâtrale)

Pour aller au théâtre des Gobelins, situé là-bas, là-bas, au Diable-Vauvert, au haut de la côte Mouffetard, il faut être acteur, chiffonnier... ou chroniqueur.
Tandis que je m’y rendais hier, les zigzags laborieux de mon automédon, qui n’eût pas été plus embarrassé en plein Sahara, me faisaient regretter ce tapis enchanté des Mille et une Nuits, sur lequel n’avait qu’à s’étendre son heureux propriétaire pour être instantanément transporté au gré de sa pensée vagabonde. (1870)

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et aussi ...


Saviez-vous aussi que ...

Selon Henri Sauval, avocat au Parlement (1623-1676), auteur de « Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris » dont une édition parue en 1724 est facilement accessible, le faubourg Saint-Marceau de composait de quatre quartiers : Mallemaison, Copeaux, Reculettes et Fosse-aux-larrons, autrement dit la potence, aboutissant par en haut à la chaussée de Vitry et par le bas au sentiers des Tripes. Sauval précise que dans la fosse-aux-larrons, il y avait un lieu-dit « Les Tripes ».
Il y eut un chemin puis une rue de la Tripière dans le 13e jusqu’en 1872 au moins, voie qui fut ensuite confondue avec la rue du Gaz.


Une enquête du Commissaire Perruche

Une école de voleurs


Le 13e dans la presse...

 


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Derniers faits divers

Le 13e dans les romans...

Le feuilleton
Episode 3

 

« — N’essayez pas de la violence, dit-il d’un ton sec et ferme, vous en seriez mauvais marchand. Elle ne me fait pas peur, vous le savez bien. Je vous connais, d’ailleurs, et j’ai pris mes précautions. Au premier mouvement suspect de votre part, je vous brise un membre et j’appelle votre femme. »

 

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Saviez-vous que ?...

Selon Henri Sauval, avocat au Parlement (1623-1676), auteur de « Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris » dont une édition parue en 1724 est facilement accessible, le faubourg Saint-Marceau de composait de quatre quartiers : Mallemaison, Copeaux, Reculettes et Fosse-aux-larrons, autrement dit la potence, aboutissant par en haut à la chaussée de Vitry et par le bas au sentiers des Tripes. Sauval précise que dans la fosse-aux-larrons, il y avait un lieu-dit « Les Tripes ».
Il y eut un chemin puis une rue de la Tripière dans le 13e jusqu’en 1872 au moins, voie qui fut ensuite confondue avec la rue du Gaz.


En 1890, la raffinerie de sucre Say dite "Raffinerie de la Jamaïque", installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.


En 1863, le marché aux chevaux du boulevard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois. Quelques temps plus tard, le marché aux chevaux était appelé à migrer dans le 14e arrondissement pour permettre le percement du boulevard Saint-Marcel. Il revint dans le 13e en 1878.


C'est le 17 septembre 1901 que fut inauguré le puits artésien de la Butte aux Cailles. L'histoire ne dit pas si ce fut en grande pompe.


La première boucherie de viande de cheval a été ouverte le lundi 9 juillet 1866, boulevard d'ltalie, 3, ancienne barrière de Fontainebleau. Le prix de cette viande, qui était vendue sans os non adhérents aux morceaux (sans réjouissance), était d'environ deux tiers moins élevé que celui du bœuf.


Les agents arrêtaient, le 11 septembre 1915, rue Bourgon, Georges M…, 17 ans, connu sous le surnom de « Costaud de la Butte-aux-Cailles », comme celui-ci vantait les qualités d'un formidable couteau à sept crans-d'arrêt qu'il montrait.

L'image du jour

La place Pinel vue de la rue Esquirol avec un aperçu de la rue Nationale de l'autre côté du métro.


L'entrée de la cité Doré sur la place Pinel était situé à gauche.