Le 26 février 1912 à midi cinq exactement, la chaudière du tramway n° 399, de la ligne Porte-d'Ivry-les Halles, explosait rue Gay-Lussac, à hauteur de la rue de l'Abbé-de-L'Epée. Ce grave et peu banal accident faisait onze victimes qui, heureusement, ne furent pas très grièvement blessées.
C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue située entre la place de Rungis et la place du Nouveau Puits-Artésien, de la Butte-aux-Cailles, prendrait le nom de rue du sergent Bobillot.
L'asile Nicolas-Flamel, 71 rue du Château-des-Rentiers, fut inauguré le 18 mai 1889.
Malgré les défenses qui leur sont faites et avec l'insouciance de leur âge, les enfants du quartier s'introduisent actuellement dans la décharge et ils s'y amusent avec les fémurs et les tibias qu'ils découvrent à chaque pas.
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Une singulière victime
Une singulière victime.
Le Matin ― 25 août 1885
Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris,
trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu
terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par
trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.
Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de
M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent
à la pharmacie Rives.
Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils
le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service
l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on
s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de
dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour
des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la clef des champs.
Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874
Scène surprenante avenue des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 8 aout 1874
Avant-hier à deux heures de l'après-midi, une voiture d'une forme
spéciale était arrêtée avenue des Gobelins, à l'angle du boulevard
Saint-Marcel. Il en sortait des clameurs, des chants enroués, des
vociférations, des glapissements, des imitations de cris d'animaux formant
une épouvantable cacophonie. Bientôt les portières, hermétiquement closes,
s'ouvrent brusquement et livrent passage à des têtes échevelées, à des faces
hébétées ou grimaçantes, agitées de tics nerveux, de rictus, de
tiraillements des muscles de la face, reproduisant tous les types de
l'agitation inconsciente et de la démence réunis dans le célèbre tableau de
Kaulbach.
Wilhelm von Kaulbach (1805-1874) - La maison des fous (vue partielle)
Bientôt se montrèrent des bras qui, à leur tour, mus d'une façon étrange,
faisaient des gestes désordonnés.
C'était la voiture des aliénées qui venait de quitter l'asile Sainte-Anne
pour se rendre à celui de Ville-Evrard.
Au milieu de la nuit de leur intelligence, ces malheureuses femmes
avaient eu un éclair de lucidité qui leur avait suffi pour s'entendre entre
elles, et elles s'étaient révoltées contre les Sœurs chargées de les
conduire.
Après avoir employé vainement tous les moyens de persuasion et de
fermeté, les religieuses avaient reconnu leur impuissance à réprimer
l'insurrection et avalent dû arrêter le véhicule pour réclamer du secours au
poste de la rue Esquirol.
Des gardiens sont montés dans la voiture. Leur uniforme a produit sur les
folles une certaine impression que leur attitude calme et sévère a encore
augmentée. Elles se sont graduellement apaisées et on a pu les conduire
jusqu’à la gare de Lyon, où elles sont montées sans difficulté dans le train
qui les attendait.
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage
Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.