Le drame de la rue de Tolbiac
La Justice — 21 décembre 1895
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier
de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers,
demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une
haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac M.
Perche, qu'ils avaient à maintes reprises menacé de lui faire
son affaire.
Hier soir, vers neuf heures après s'être enivrés pour se
donner du cœur, ils se présentèrent chez le débitant. À leur
vue, celui-ci voulut les empêcher d'entrer; mais une lutte
s'engagea aussitôt entre lui et Georges Primitif.
Au bruit de la lutte, Mme Perche accourut et fut: frappée au
sein gauche d'un coup de couteau par Hippolyte qui, tournant
son arme contre M. Perche qui se précipitait au secours de sa
femme, le blessa au bras.
À ce moment arrivaient des gardiens de la paix qui durent
engager une lutte terrible avec les deux forcenés qui furent
conduits chez M. Rémougin, commissaire de police qui les a
envoyés au dépôt.
Georges Primitif a déjà subi sept condamnations pour coups
et blessures.
Pendant ce temps. M le docteur Gresset, appelé en toute
hâte, prodiguait ses soins aux blessés. L'état de M. Perche ne
précepte aucune gravité. Quant à sa femme, qui est soignée à
son domicile, son état est grave.
A lire également
Le récit du Petit-Parisien
Ailleurs sur Paris-Treizieme
Il existe dans le XIIIe arrondissement (quartier de la Maison-Blanche), un immense quadrilatère de plus de 60 hectares de superficie, qui laisse presque tout à désirer sous le rapport des communications et de la salubrité. (1881)
Lire
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
Lire
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Les deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Lire
Une chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce fait, rare, mais authentique, s'est produit la nuit dernière, avenue des Gobelins.
Lire
Une enquête est ouverte, pendant quinze jours consécutifs, à partir d'aujourd'hui, aux mairies des 13e et 14e arrondissements, sur divers projets de voirie intéressant cette partie annexe de la capitale. A l'appui des plans déposés, l'administration a joint une légende explicative, dont nous reproduisons les termes. (1863)
Lire
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
Lire
On s'occupe en ce moment de la régularisation et de la décoration de douze places principales, établies sur remplacement d'anciennes barrières supprimées. (1866)
Lire
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
Lire
Les anciens boulevards extérieurs de la rive gauche sont, depuis plusieurs mois, l'objet de travaux analogues à ceux qui ont été entrepris sur les boulevards de la rive droite. Ces travaux ont trait à la zone comprise entre le pont de Bercy et la place de l'ex-barrière d'Enfer. (1863)
Lire
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Lire