Les époux Droxeler, connus, le mari, sous le nom du dompteur José, et la
femme sous celui de la Goulue, promènent, comme on le sait, dans les foires
parisiennes une ménagerie qui fait de temps en temps parler d'elle. Cette ménagerie
est actuellement installée avenue d'Italie, en face de la gare de la Maison-Blanche.
L'avenue d'Italie à la hauteur de la gare de la Maison-Blanche
Elle a été avant-hier soir, le théâtre d'une scène tragique, qui n'aura,
il faut l'espérer, aucune conséquence grave. Vers onze heures, le dompteur José
exhibait, devant une salle pleine, un jeune puma du Mexique, et sous la menace
d'un fouet, le faisait se dresser sur ses pattes de derrière.
Tout à coup, le fauve se précipita sur son dompteur et lui enfonça ses griffes
dans la tête.
La Goulue vint au secours de son mari et fut blessée à la main droite. Cependant,
le puma s'acharnait sur M. Droxeler et le blessait grièvement en plusieurs parties
du corps.
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L'instant du drame - Le Petit-Journal - supplément illustré 24 janvier 1904
Un employé de la ménagerie, Louis Soque, essaya de l'éloigner de sa victime
en le frappant de coups de couteau ; mais le fauve s'excitait toujours
davantage, et il fallut l'abattre d'un coup de revolver.
Le dompteur José a reçu les soins d'un médecin, et n'a pas voulu être envoyé
à l'hôpital. On pense qu'il devra garder le lit pendant trois semaines.
Avant que d'être un égout, la Bièvre, semblable en cela à tant d'autres cours d'eau avait eu ses caprices, et avait formé, entre ce qui est maintenant le boulevard Arago et l'avenue des Gobelins, un îlot coquet, au milieu duquel poussait, au hasard des apports du vent, une flore des plus variées. (1923)
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
En présence de M. et Mme Albert Lebrun a été inauguré hier, boulevard Kellermann, près de la porte d’Italie, le monument élevé à la gloire des mères françaises, œuvre des sculpteurs Bouchard et Dalcatone et des architectes Greber et Bigot. (1938)
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
D'une architecture utilitaire, le bâtiment accolé aux bains-douches, place Paul-Verlaine, aura son entrée spéciale conduisant à trois étages de 50 cabines chacun. Chaque étage aura sa couleur particulière, à laquelle répondront les couleurs des caleçons. (1921)
Mercredi matin, vers dix heures, a eu lieu un accident qui aurait pu prendre les proportions d'une véritable catastrophe. Une maison à plusieurs étages, située place Pinel, près de la barrière d'Italie, et portant le numéro 3, a subi soudain un affaissement assez considérable, et une profonde excavation s'est produite. On sait que tout ce quartier est construit sur les catacombes... (1883)
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.