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La ligne Gobelins - Notre-Dame de Lorette, équipée d'autobus Brillié-Schneider P2, fut mise en exploitation à compter du 1er juin 1910. Il en coutait 0,25 fr en première classe pour effectuer les trois sections du parcours.
UNE ÉVOCATION DU
13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30
Faits divers
Avenue des Gobelins, un ours échappé d'une ménagerie a été tué à coups de revolver par des agents.
Une chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce fait, rare mais authentique, s'est produit la nuit dernière, avenue des Gobelins.
Depuis quelques jours la fête de ce quartier bat son plein. Place d'Italie, avenues d'Ivry et de Choisy et jusqu'aux abords de la manufacture de la savonnerie, des forains ont installé leurs baraques. Les réjouissances organisées à l'occasion du 14 Juillet sont venues ajouter un lustre nouveau à la fête populaire.
Or donc, hier matin, vers une heure, tandis qu'une foule nombreuse et enthousiaste se pressait devant la mairie du treizième arrondissement, des cris de terreur et d'effroi se tirent entendre. Des femmes, des enfants, des hommes même, fuyaient dans tous les sens, comme pris de panique.
De courageux citoyens se précipitèrent vers rendrait d'où semblait provenir le danger. Ils reculèrent. Un ours brun de forte taille, une bête superbe, tête baissée, fonçait à grandes enjambées sur le public terrifié. Un malheureux âne, attelé a une petite voiture de chiffonnier, fut la première victime du fauve. D'un seul coup de ses crocs formidables, l'ours l'égorgea à demi, tandis que ses griffes puissantes lacéraient le corps de la pauvre bête. Un cheval qui se trouvait à proximité eut également à subir l'attaque de l'animal sauvage. Il s'en débarrassa, non sans peiné, à force de ruades.
Ce fut ensuite le tour d'un employé de la ménagerie Darius, place d'Italie, M. Georges Labbé, vingt-six ans. Ce dernier voulait s'emparer de l'ours, qui s'était échappé de sa cage. Il ne réussit qu'à se faire mordre cruellement à la jambe gauche. On dut le transporter à l'hôpital Cochin, où il a été admis d'urgence.
Il fallait en finir. Le fauve, acculé, venait de s'accoter contre une porte cochère, derrière une baraque, rue Philippe-de-Champaigne. L'air menaçant, il s'apprêtait à opposer une résistance des plus énergiques à ceux qui le poursuivaient. Il ne le put.
Des gardiens de la paix, accourus au pas de charge, l'abattirent à coups de revolver.
Ainsi finit cette chasse, aux péripéties émouvantes ! Le corps du fauve a été envoyé, par les soins de M. Yendt, commissaire de police à la fourrière municipale.
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Saviez-vous que... ?
La rue Duméril s'appela rue du Gros-Caillou au XVIIè siècle, puis fit partie de la rue du Marché-aux-Chevaux. Son nom actuel lui fut donné en 1865 en l'honneur de Constant Duméril, naturaliste (1774-1860). La rue ne communique avec le boulevard que par un escalier.
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La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888.
Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.
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C'est par un décret impérial du 27 février 1867 que la rue de la Barrière des Gobelins prit le nom de rue Fagon et que la rue des Deux-Moulins prit celui de rue Jenner.
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Félix Faure est le premier Président de la République à avoir visité le 13e arrondissement à l'occasion de l'inauguration du pont de Tolbiac passant au dessus des voies du chemin de fer de la ligne Paris-Orléans. C'était le 15 juillet 1895.
La ligne Gobelins - Notre-Dame de Lorette, équipée d'autobus Brillié-Schneider P2, fut mise en exploitation à compter du 1er juin 1910. Il en coutait 0,25 fr en première classe pour effectuer les trois sections du parcours.