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paris-treizieme.fr - A propos...

A propos de ce site

Ce site vise à évoquer le 13ème arrondissement de 1860 aux années 30 à travers des textes littéraires, des extraits d'ouvrages historiques et, le plus souvent, des articles de presse lesquels permettent de mesurer ce que fut l'état d'esprit parisien à l'égard du 13ème arrondissement pendant des dizaines d'années.

Faubourg souffrant, faubourg populaire, arrondissement excentrique ignoré et délaissé, le 13ème fut décrit comme une terre exotique dont les indigènes formaient cette classe laborieuse que l'on disait dangereuse.

Dans de nombreux romans, les seules mentions des noms de Reculettes, Butte-aux-Cailles, ou encore passage Moret suffisaient à faire frissonner le lecteur. La Cité Doré puis plus tard la Cité Jeanne d'Arc firent aussi figure de repoussoirs.

La Bièvre fait partie intégrante de ce 13ème arrondissement et a façonné son image sous l'influence excessive de J.K. Huysmans travestissant ainsi largement la réalité.

Rivière romantique à son entrée dans Paris dans les premières années du 19ème siècle, dépeinte par Balzac, cloaque infâme et putride traversant le quartier Croulebarbe dans les dernières années du même siècle, elle est néanmois définitvement inséparable du 13e.

Il s'agit donc d'évoquer et de permettre au visiteur de se plonger dans un ensemble de textes que peu d'arrondissements de Paris peuvent s'honorer d'avoir été l'objet.

A ce jour, plus d'un millier de textes ont été rassemblés sur ce site.

Ceux qui auront connu le 13ème arrondissement dans les années 50 et 60 retrouveront aisément des repères voire des souvenirs. Les autres devront faire un effort d'imagination pour percevoir dans leur environnement actuel les traces d'un monde à jamais disparu mais ces traces sont encore bien réelles.

Novembre 2020

Saviez-vous que... ?

A la barrière des Deux-moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.

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La Bièvre descend des plateaux de Satory, arrose Buc, Jouy, Igny, Verrières, la Croix de Berny, Antony, Bourg-la-Reine, Arcueil,Gentilly et pénètrait dans l'enceinte fortifiée de Paris par deux ouvertures entre les bastions. Ses deux bras serpentaient ensuite dans les prés de la Glacière et enclosaient ces terrains submersibles qui étaient autrefois le seul skating ring des Parisiens.

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La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.

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En 1880, on décida de l'installation de postes-vigies dits postes-avertisseurs fonctionnant au moyen d'un télégraphe à cadran permettant de rentrer en communication avec la plus proche caserne de pompiers où un soldat du feu était toujours présent afin de recevoir la déclaration de personnes venant faire connaître un incendie. L'un des ces postes fut installé au 26 de la rue des Cinq-diamants.