UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Quartier de la Gare

Règlement de compte aux Deux-Moulins

Il est un coin de Paris que les honnêtes gens ne connaissent guère et dans lequel nous ne leur conseillons pas de s'aventurer après la tombée du jour. Ce sont les alentours de la barrière de Fontainebleau. Il y a dans ces parages la rue des Deux-Moulins et la rue Saint-Honoré qui sont comme le quartier général de tout ce qui reste aujourd'hui de truands, de rôdeurs, de repris de justice, de vagabonds et de voleurs : cette population est un vrai gibier de potence. (1866)

Place des Peupliers

Des agents de police chassent un renard à coup de pèlerines

Les enfants en venant jouer, hier vers 8 heures, dans le petit square situé au centre de la place des Peupliers (13e), aperçurent, à leur grand effroi, un renard dans les massifs... (1939)

Place des Alpes

Coups de couteau dans un bal musette, Place des Alpes

Non loin de la place d'Italie, dans le treizième, place des Alpes, se trouve un bal musette qui fut, à diverses reprises, le théâtre de violentes bagarres et l'objet de nombreuses opérations policières. (1924)

LE 13e AVANT LE 13e

Une panique

Un honnête commissionnaire, le nommé Pierre T…, s’était rendu hier, après son travail de la journée, à la barrière des Deux-Moulins, pour y faire son repas, arrosé de petit bleu à 30 centimes le litre. (1854)

La nouvelle place de l’Église dans le 13e arrondissement

Comme dans la plupart des arrondissements annexés, il y a fort à faire dans le treizième ; mais on y trouve cet avantage, qu'un grand nombre de terrains y étant dépourvus de constructions, les expropriations y sont peu coûteuses. ... (1861)

Maximilien Luce - La Bièvre rue des Peupliers

En 1888, l’éminent balzacien que fut Jules Christophe (1840-1908) remarqua une exposition consacrée aux œuvres d’un jeune peintre Maximilien Luce (1858-1941) et lui consacra un article dans l’hebdomadaire satirique La Cravache parisienne du 28 juillet 1888 auquel il collaborait régulièrement.
Cet article permet de mieux interpréter un petit tableau (38,7 x 46,4 cm) de Luce connu sous l’appellation « La Bièvre près de Paris » alors qu’il s’agit, en fait de la Bièvre dans Paris et plus précisément aux abords de la rue des Peupliers et du Moulin-des-Prés sur la rivière. (1888)

Projets intéressant les 13e et 14e arrondissements

En vertu de la loi du 3 mai 1841, la préfecture de la Seine vient de publier le résumé d'un contrat passé entre elle et divers propriétaires, pour l'acquisition de terrains nécessaires à la création d’un jardin public dans le quatorzième arrondissement, et à l'ouverture de voies d'isolement et d'accès pour ce jardin. (1865)

La bergère d’Ivry

Une jeune fille du village d’Ivry avait coutume de faire brouter ses chèvres sur le boulevard de la Glacière, auprès de la rivière des Gobelins. Hier soir, à sept heures, au moment où elle se disposait à regagner son domicile, elle a été accostée par un individu qui, après une assez courte conversation, l’a frappée de quatre coups de couteau. (1827)

28 décembre 1902

Les Humbert arrivent à la gare d'Orléans-Ceinture

19 mai 1938

Inauguration du jardin des Gobelins

27 janvier 1912

Deux conduites d'eau éclatent boulevard Kellermann

4 mai 1924

Inauguration de la piscine de la Butte aux Cailles

 

14 juillet 1881

La fête nationale dans le 13e

23 octobre 1938

Inauguration du monument aux mères françaises

22 juillet 1934

Le service voyageurs de la petite ceinture s'achève dans le 13e

15 février 1930

Inauguration de la ligne du métro « Carrefour de l’Odéon-Place d’Italie »

 

Le 13e dans la presse...

Dans la presse...

DANS LA PRESSE...

Maximilien Luce - La Bièvre rue des Peupliers

En 1888, l’éminent balzacien que fut Jules Christophe (1840-1908) remarqua une exposition consacrée aux œuvres d’un jeune peintre Maximilien Luce (1858-1941) et lui consacra un article dans l’hebdomadaire satirique La Cravache parisienne du 28 juillet 1888 auquel il collaborait régulièrement.
Cet article permet de mieux interpréter un petit tableau (38,7 x 46,4 cm) de Luce connu sous l’appellation « La Bièvre près de Paris » alors qu’il s’agit, en fait de la Bièvre dans Paris et plus précisément aux abords de la rue des Peupliers et du Moulin-des-Prés sur la rivière. (1888)

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Un matin à la poterne des Peupliers

Six heures et demie du matin. Le gardien de la paix Louis Roupillon, du treizième arrondissement, vient de prendre son service à la poterne des Peupliers, tout là-bas, là-bas, derrière la Butte-aux-Cailles, sous le boulevard Kellermann. (1905)

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Rue Cantagrel, des ateliers de nickelage gênent considérablement les voisins

Il existe rue Cantagrel, au 86, presque à l'angle de la rue de Tolbiac, des ateliers de chromage et nickelage. Le bruit et les odeurs qui en émanent sont tels qu'il est pénible d'habiter dans les parages. (1932)

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Une Descente imprévue

Le ballon « Le Rêve » partait dans l'après-midi d'hier de l'usine à gaz de la Plaine-Saint-Denis, pour exécuter une ascension libre. Pris dans un courant circulaire, l'aérostat, plana longtemps sur Paris, sans pouvoir s'élever. Vers huit heures du soir il se trouvait à une faible hauteur au-dessus du quartier de la Maison-Blanche, dans le treizième arrondissement... (1901)

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La ligne métropolitaine n° 10 doit être prolongée jusqu'à Austerlitz

En parlant, l'autre jour, du projet de prolongement de la ligne métropolitaine n° 10, actuellement arrêtée à la station Jussieu, vers la gare d'Orléans, terminus envisagé, nous notions que les organisations consultées n'avaient opposé aucune objection à l'administration préfectorale.
Le Syndicat de défense des intérêts généraux du quartier de la Gare, cependant, nous prie de déclarer qu'il a protesté contre le parcours projeté dès qu'il en a eu connaissance. Le quartier de la Gare est le seul qui n'ait point le métro. (1932)

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De la difficulté d’être le treizième arrondissement

Décidément, la ville de Paris n'aura pas de treizième arrondissement.
Hélas ! ce treizième arrondissement, il est partout, et on n'en veut nulle part. (1859)

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 On reconstruit l'Hôpital de la Pitié

On reconstruit l'Hôpital de la Pitié

M. Justin Rochet, l'architecte chargé des travaux, nous explique dans quelles conditions sera construit le nouvel établissement

Le Petit-Journal — 7 septembre 1906

Depuis plus d'un an, nous l'avons dit déjà ; on travaille à Paris à la construction des bâtiments du nouvel hôpital de la Pitié.

Les pavillons de l'établissement trois fois centenaire de la rue Lacépède sont en effet depuis longtemps plus qu'insuffisants pour contenir les nombreux services de la médecine et de la chirurgie modernes. De plus, l'âge de ces bâtiments rendait impossible leur restauration, et il eût fallu reconstruire un nouvel hôpital sur un emplacement trop restreint où toutes les lois de l'hygiène n'auraient pu être observées.

Au lieu de cela, le directeur de l'Assistance publique, d'accord avec le conseil municipal de Paris, a préféré transférer la Pitié sur l'emplacement des terrains dépendant de l'hospice de la-Salpêtrière qui y avait établi des cultures maraîchères.

A vrai dire, dans l'idée de M: Mesureur, l'ancien Hôpital Général, tel qu'il avait été établi par l'édit royal du 27 avril 1656, se trouvera reconstitué au même endroit qu’il occupait-autrefois, mais avec des agrandissements considérables, et naturellement tout le confort désirable.

L'emplacement du nouvel hôpital

La nouvelle Pitié et ses dépendances s'étendront derrière la chapelle et derrière les jardins de la Salpêtrière, exactement contre la rue intérieure du Marché, .et contre la section « Rambuteau » où sont enfermés certains aliénés du département de la Seine. Du côté du boulevard de l'Hôpital, l'établissement s'appuiera contre, le mur du Magasin central.

L'entrée principale sur le boulevard de l'Hôpital

Rue Jenner, où se trouvera l'entrée de la Maternité, service indépendant comme on le sait, dans tous les hôpitaux, la façade sera restreinte à cause de l'obligation où on s'est trouvé de laisser subsister les bâtiments de l'école communale, construits sur des terrains appartenant à l'Assistance publique, mais dont-la jouissance a été concédée à la ville de Paris.

Enfin, le pavillon Rambuteau formera également une enclave rectangulaire dans le nouvel hôpital jusqu'à ce qu'il soit désaffecté et qu'ainsi sa démolition soit rendue possible.

Le plan et la direction des travaux

Les plans du nouvel établissement de l'Assistance publique ont été établis par M. Justin Rochet, le distingué architecte du gouvernement, qui est également l'auteur des plans de la nouvelle académie de médecine de la rue Bonaparte.

M. Rochet s'est employé à utiliser avec le plus de profit le polygone irrégulier dont la superfice est de 92,000 mètres carrés.

Le nouvel établissement hospitalier aura trois entrées, dont une principale sur le boulevard de l'Hôpital, non loin d'une station du Métropolitain et du boulevard Saint- Marcel ; les deux, entrées secondaires seront situées l'une à l'angle des rues Bruant et Jenner, à proximité du boulevard de la Gare, et la seconde, qui, desservira la Maternité, dans la rue Jenner.

En pénétrant dans l'hôpital par l'entrée principale on se trouvera dans un grand bâtiment où seront les salles de consultations di visées en deux services : .médecine et chirurgie avec des entrées particulières dans chaque service pour les hommes et pour les femmes. Derrière ce bâtiment suivront le pavillon affecté aux consultations des dentistes et des oculistes ; le service de l'admission, le bâtiment de l'administration avec le logement du directeur, le pavillon des internes, les bains, la pharmacie, la lingerie, l'hydrothérapie et l'électrothérapie.

Les services des malades

Après avoir franchi ces différents services qui seront séparés par de larges cours, on entrera alors dans l'hôpital proprement dit, c'est-à-dire dans les services des malades.

La grande avenue centrale

De chaque côté d'une avenue plantée d'arbres, large de vingt-cinq mètres, s'élèvent déjà les grandes constructions composant les quatre principaux groupes.

Sur le côté gauche de l'avenue, sont les deux groupes de médecine, divisés chacun en trois services : dans une aile de chaque bâtiment formant un groupe, les salles des femmes ; dans l'autre, les salles des hommes, et au milieu, les services communs avec les escaliers et l'ascenseur. Cha que bâtiment a deux perrons vitrés communiquant avec les services des hommes et des femmes l'accès de ces perrons se trouve non de face, mais sur le côté.

Le groupe 4 en travaux - Cliché paru dans le Petit-Journal

Nous reproduisons ici le groupe n° 4 qui est le premier groupe de médecine qu'on aperçoit en entrant dans l'avenue.

Entre les deux groupes de médecine, on construit un petit pavillon d'un étage dit pavillon d'isolement, destiné à recevoir les agités.

À chaque groupe de médecine correspond un groupe de chirurgie, et les bâtiments de ces groupes sont absolument dans l'axe des premiers, avec la seule différence qu'ils n'ont que 35 mètres de longueur au lieu de 30 mètres ; les groupes de chirurgie auront trois services, également et de plus seront divisés en salles d'aseptiques et en salles de septiques.

Dans le bout de l'avenue, on est en train de construire les bâtiments de la Maternité.

Enfin en bordure de la rue Bruant, on placera les services annexes : le pavillon des infirmiers, avec une chambre pour chacun : une petite usine pour la stérilisation des eaux usées ; le service des morts, dont la sortie indépendante donnera sur la rue Bruant. Puis sur la rue Jenner, les cuisines ; l’usine de production de vapeur pour le chauffage et l’eau chaude, le service de désinfection.

L'autre jour, nous avons pu nous rendre compte par nous-même de l'état des travaux et de l'activité déployée par les architectes pour terminer le plus tôt possible.

L'avenue centrale et les diffréents groupes

Avec une très grande obligeance, M. Rochet a voulu guider lui-même le représentant du Petit Journal à travers les divers services, ou plutôt sur leurs emplacements ; car, à part les quatre groupes principaux, qui sont presque achevés, des autres constructions sortent à peine du sol, par suite de l'obligation où on s'est trouvé de faire deux étages de caves en raison de la déclivité du terrain.

— La pente est telle, nous a dit l'aimable M. Rochet, que, derrière la section Rambuteau, nous sommes à sept mètres au-dessus du niveau des jardins, de la Salpêtrière. D'ailleurs, nous dominons sur tous les points l'hospice des femmes, si bien que j'ai utilisé cette situation pour laisser circuler le plus d'air possible entre les différentes constructions qui, elles-mêmes, sont déjà bien dégagées ! Par dessus les jardins de l’hospice, vous apercevez la banlieue du Sud-Est parisien, .et cette vue ne disparaîtra pas par la suite !

J'ai donc pour principe, et je crois ne pas me tromper, que l'air et la lumière sont des facteurs très importants en médecine. Aussi, sur cette base, j'ai fait en sorte de donner le plus d'ouvertures possible aux salles de malades. Toutes nos fenêtres sont très allongées dans le sens de la-hauteur, tandis que leur largeur n'atteint que quatre-vingts centimètres au lieu de cent quarante ! Mais cette disposition aura pour avantage que chaque lit de malade occupera seul un trumeau, et, de cette façon, sera éclairé des deux côtés. Autrefois, on mettait deux lits par trumeau, et il en résultait qu'un côté de chaque lit restait continuellement dans l'obscurité, d'où de graves inconvénients au point de vue de la propreté.

En dehors de cette question de clarté et d'aération, j'ai voulu que les nouvelles constructions aient un aspect moins rigide et différent de celui que donnent, par exemple, au magasin central, que vous voyez à côté, ces toits rouges et uniformes, longs de soixante-dix mètres ! Avec de vulgaires briques de différentes provenances et quelques grès, j'ai réussi, je pense, à égayer un peu les façades de mes pavillons, qui sont ou seront agrémentés de pignons et de chapiteaux.

Enfin, une autre particularité qui a sa valeur est que l'hôpital proprement dit est totalement isolé des services annexes, et dans la grande avenue centrale ne pénétreront que les ambulances, et les voitures des médecins !

La réception des produits pharmaceutiques et du linge propre, se fera dans les bâtiments affectés spécialement à cet usage et qui précèdent les groupes de médecine et de chirurgie... Et d'autre part, la désinfection du linge sale, les cuisines et le service, des morts seront tout à fait à l'extrémité de l'établissement, ce qui fera disparaître bien des inconvénients qui existent dans certains Hôpitaux où la place manque !

Le nouvel hôpital de la Pitié, dont la construction aura coûté un peu plus de 8 millions, contiendra 830 lits (490 pour les groupes de médecine et 340 pour les groupes de chirurgie), ainsi que 164 berceaux pour la maternité.


Lancé en 1904, le projet de construction du nouvel Hôpital de la Pitié, trouva sa conclusion le 29 juin 1911, date qui marqua l'entrée des premiers malades dans le nouvel Hôpital. 32 bâtiments auront été construits pour une superficie de 19.000 mètrescarrés et un coût de 11 millions de francs qui, disait-on, correspondait exactement à la somme votée par le conseil Municipal. 988 lits furent ouverts ce 29 juin 1911.
Le nouvel Hôpital fut solennelement inauguré le 19 mars 1913 par le Président de la République, M. Raymond Poincaré.
On fustigea, dès 1908, la lenteur des travaux.



Sur les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière :

L'ancien hôpital de la Pitié

  • Hôpital de la Pitié (ancien) (1903)
  • Hôpital de la Pitié (ancien) (1908)

Le nouvel hôpital de la Pitié

  • On reconstruit l'Hôpital de la Pitié (1906)
  • Le Nouvel Hôpital de la Pitié (1908)
  • Le Nouvel Hôpital de la Pitié (1910)
  • Ouverture du nouvel hôpital de la Pitié (1911)
  • M. Poincaré inaugure le nouvel hôpital de la Pitié (Le Petit-Journal - 1913)
  • M. Poincaré inaugure le nouvel hôpital de la Pitié (Le Temps - 1913)

La Salpêtrière

  • La Salpétrière (1890)
  • La Salpétrière (1903)

Dans la presse...


Maximilien Luce - La Bièvre rue des Peupliers

En 1888, l’éminent balzacien que fut Jules Christophe (1840-1908) remarqua une exposition consacrée aux œuvres d’un jeune peintre Maximilien Luce (1858-1941) et lui consacra un article dans l’hebdomadaire satirique La Cravache parisienne du 28 juillet 1888 auquel il collaborait régulièrement.
Cet article permet de mieux interpréter un petit tableau (38,7 x 46,4 cm) de Luce connu sous l’appellation « La Bièvre près de Paris » alors qu’il s’agit, en fait de la Bièvre dans Paris et plus précisément aux abords de la rue des Peupliers et du Moulin-des-Prés sur la rivière. (1888)

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L’ouverture du chemin de fer de ceinture

Le terrain s'abaisse et la vue s'élargit ; voici le chemin de fer de Sceaux, puis la Glacière, Gentilly et en face une échappée de Paris, puis un coin tranquille, tout champêtre, presque silencieux, où coule la Bièvre, cette rivière parisienne ignorée. (1867)

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Les eaux thermales de la Butte-aux-Cailles

Nous avons pu rencontrer ce matin le sympathique conseiller municipal du treizième arrondissement, M. Henri Rousselle, sur l'initiative de qui les travaux avaient été poursuivis et qui, tout heureux du résultat obtenu, nous a donné sur le puits artésien de la Butte-aux-Cailles les renseignements suivants... (1903)

...


Le dispensaire Emile-Loubet

Le quartier de la Gare était en fête hier, et la population de travailleurs qui l'habite a chaleureusement manifesté au Président de la République les sentiments de gratitude qu'elle nourrit à son égard pour la nouvelle preuve de sollicitude qu'il vient de lui donner en faisant édifier l'établissement philanthropique qui portera désormais son nom. (1905)

...


Trois îlots à détruire d'urgence

Avant que d'être un égout, la Bièvre, semblable en cela à tant d'autres cours d'eau avait eu ses caprices, et avait formé, entre ce qui est maintenant le boulevard Arago et l'avenue des Gobelins, un îlot coquet, au milieu duquel poussait, au hasard des apports du vent, une flore des plus variées. (1923)

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Saviez-vous que... ?

Le 13 décembre 1892, M. Béchu, porteur aux Halles, demeurant rue Beaudricourt, 28, apportait, au commissariat de M. Perruche, un obus chargé, enveloppé de papier qu’il venait de découvrir, â 5 heures du matin, contre la porte d’une maison rue de Tolbiac, à l’angle du passage du Moulinet.

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La quartier de la Maison Blanche a été tout entier détaché de la commune de Gentilly. On l'appelait le petit Gentilly. La rue Abel Hovelaque portait le nom de rue du petit Gentilly.

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C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin. On décida lors de la même séance que la rue des Cornes prendrait le nom de rue Oudry.

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La rue Giffard est l'ancien chemin de ronde de la Gare. Cette voie reçut son nom actuel en 1884. Henri Giffard, né le 8 février 1825 et mort le 15 avril 1882 à Paris, est un inventeur français, à qui l'on doit l'injecteur et le dirigeable propulsé par la vapeur.

L'image du jour

Ruelle des Gobelins (Berbier du Mets)

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

Samedi 23 septembre 2023

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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