UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

  • Accueil
  • Lieux
  • Faits divers
  • Dans la presse
  • Les drames du 13e
  • Un jour dans le 13e
  • La Bièvre
  • Promenades
  • Littérature
  • Le 13e avant le 13e
  • Feuilleton
  • Plans


Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

  • ACCUEIL
  • LIEUX
  • FAITS DIVERS
  • DANS LA PRESSE
  • UN JOUR DANS LE 13e
  • LA BIEVRE
  • PROMENADES
  • LITTÉRATURE
  • LE 13e AVANT LE 13e
  • FEUILLETON
  • PLANS

Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Le crime de l’avenue de Choisy

1889

L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.

...


Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion

1935

Les Sorel ont abandonné le clair logis de Belleville et sont allés vivre, à l'autre bout de Paris, rue du Tage...

...


rue du Chevaleret

Rue du Chevaleret : On découvre, dans un terrain vague le corps, horriblement mutilé d'un inconnu...

1938

L'infortuné, qui a, croit-on, été assassiné, a été à moitié dévoré par les rats et car les chiens.

...


rue du Moulinet

La fin d'un ivrogne

1889

Le sieur Laurent Béchu, journalier, demeurant rue du Moulinet dans le quartier de la Maison-Blanche, était loin d'être un modèle de sobriété.

...


rue Nationale

L’ouvrier enseveli dans un puits

1879

Le bruit avait couru, hier matin, que l'on venait d'arriver jusqu'à l'infortuné Ladame, dont nous avons raconté l'ensevelissement, et que l'espoir de le sauver ne devait pas être abandonné. Par malheur, il n'en était rien...

...

 Le drame du quartier de la Gare - 1896

Le drame du quartier de la Gare

Le Petit-Parisien — 13 mars 1896

Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.

Bien qu'il semble que l'hypothèse d'un crime doive être écartée et qu'on se trouve en présence d'un suicide, on ne peut encore se prononcer. L'enquête seule à laquelle procède M. Perruche, commissaire de police, établira incessamment la vérité.

Voici, d'ailleurs, les péripéties à la suite desquelles s'est déroulé le drame.

Un Faux Ménage

Marie Pouquet, qui exerçait la profession de journalière, avait connu, il y a un an environ, dans le douzième arrondissement, un ouvrier tonnelier, nommé Alexandre Leroy, âgé de quarante-neuf ans.

La journalière qui était déjà mère, venait de voir mourir le père de son enfant et se trouvait de ce fait dans une situation très précaire. Le tonnelier était un excellent ouvrier gagnant largement sa vie ; quand il rechercha la femme Pouquet, il lui fit entrevoir l'avantage qu'il y aurait pour elle et pour son enfant à consentir à cohabiter avec lui. Elle se laissa séduire par ces considérations et alla s’installer chez le tonnelier qui demeurait rue de Charenton.

Le faux ménage vécut assez heureux, bien que Leroy s'enivrât assez fréquemment. Cependant il paraissait sérieusement attaché à sa maîtresse, puisqu'il lui proposa de légitimer leur union. L'affichage eut lieu à la mairie du douzième arrondissement, les bans furent publiés et le mariage allait se faire, lorsqu'une erreur dans les pièces de l'état civil de la journalière vint retarder la cérémonie.

Dès ce moment, le caractère du tonnelier changea complètement. Il s'adonna complètement à la boisson et fit subir à sa compagne les plus mauvais traitements.

De mariage, il n'en fut plus question et quand les pièces corrigées furent délivrées à Marie Pouquet, Leroy les froissa, puis les jeta dans le fond d'un tiroir. Les scènes qu'il fit à la pauvre femme devinrent si bruyantes et si fréquentes, que leur propriétaire les expulsa.

Il y a trois mois, ils vinrent habiter au numéro 78 de la rue du Dessous-des-Berges un petit logement situé au quatrième étage, composé d'une cuisine donnant sur une cour en forme de puits et d'une chambre à coucher prenant jour sur la rue.

La vie d'enfer qu'ils menaient rue de Charenton continua de plus belle, et à diverses reprises les autres locataires durent intervenir pour empêcher Leroy de rouer de coups sa compagne.

Chez le Commissaire

Hier après-midi, le tonnelier, qui n'était pas allé travailler, rentra vers quatre heures, très surexcité.

Il accabla d'injures la pauvre femme; les voisins l'entendirent lui déclarer qu'il ne voulait plus d'elle ni de son bâtard, que sa résolution était bien prise, et qu'il lui ordonnait de partir sur-le-champ avec l'enfant.

La mère lui fit observer qu'on ne jetait pas ainsi, de propos délibéré, une femme ayant un bébé sur le pavé sans lui donner au moins quelques subsides. Mais le tonnelier ne voulait rien entendre.

La journalière lui proposa alors d'aller soumettre le cas à M. Rocher, commissaire de police du quartier. Il s'y refusa d'abord énergiquement, puis, vers neuf heures, il consentit à se rendre au bureau du magistrat, rue du Château-des-Rentiers.

M. Rocher, après avoir entendu le faux ménage, répondit à la mère, qu'il ne pouvait pas obliger son amant à la garder avec lui mais il intervint, néanmoins, officieusement, auprès de Leroy qui voulait se séparer à l'instant même. Il lui fit promettre de donner asile à la mère jusqu'au lendemain et de ne la renvoyer qu'après lui avoir donné quelque argent pour lui permettre au moins de se loger.

Le Drame

Après la rentrée au logis, la dispute du faux ménage recommença. Les voisins entendirent Leroy jusqu'à onze heures trois quarts accabler d'injures sa compagne, qui répondait de son mieux.

Enfin le tapage se calma et l'on croyait dans la maison que tout était fini, lorsque tout à coup un cri retentit, suivi du bruit d'un corps tombant sur le pavé.

Chacun sorti de chez soi, on se précipita dans la cour pour s'enquérir de ce qui venait d'arriver.

Marie Pouquet gisait sur le sol au milieu l'une mare de sang; elle avait contre la poitrine son bébé attaché avec un long et large ruban noir.

M. Perruche, commissaire de police de service, informé aussitôt, vint accompagné de l'inspecteur Basset, du garçon de bureau Durand et du docteur Ollier, qui constata que la mère avait cessé de vivre.

Le bébé, qui respirait encore, fut transporté sur-le-champ à l'hôpital Trousseau. Son état parait désespéré.

L'Enquête

Le magistrat monta ensuite chez Leroy, qui ne donna aucune réponse, bien qu'on ébranlât la porte du logement à coups redoublés. L'inspecteur et le garçon de bureau durent l'enfoncer pour pénétrer chez le tonnelier.

Celui-ci était au lit ; il feignit de se réveiller au moment où la magistrat pénétra dans la chambre à coucher.

Interrogé, il prétendit ne rien savoir de ce qui s'était passé.

Dans la cuisine, on ne releva pas de traces de lutte apparente.

Lorsque Leroy descendit avec le commissaire, les voisins, ameutés devant la porte, s'écrièrent. « C’est lui qui l'a tuée, mort l'assassin ! » Il fallut toute l’autorité du magistrat pour empêcher qu'il ne fût lynché.

Au commissariat, le tonnelier n'a cessé de répéter qu'il ne savait rien, qu'il dormait profondément.

Est-il coupable, ou a-t-il simplement assisté impassible à l'acte de désespoir de Marie Pouquet ? C'est ce que l'enquête, qui continue, établira.

Le cadavre de la pauvre femme a été transporté à la Morgue aux fins d'autopsie.

À lire également...

Avenue des Gobelins

Drame de la jalousie

1905

Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.

...


Boulevard de la Gare

L'alcoolisme

1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

...


Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue Vandrezanne

1888

La nuit dernière, vers deux heures, de grands cris : « Au secours ! à l'assassin ! » attirèrent des gardiens de la paix devant un hôtel situé rue Vandrezanne, où gisait à terre, baigné dans son sang, un individu qui avait reçu trois coups de couteau à la tête.

...


A la Glacière

Le drame de la rue Robine

1893

Un drame sanglant s'est déroulé, hier à quatre heures de l'après-midi, rue Robine, une petite rue du quartier de la Maison-Blanche.

...

Saviez-vous que... ?

Ce n'est qu'en 1867, que la route de Fontainebleau devint officiellement l'avenue d'Italie.

*
*     *

C'est la création de la rivière et des lacs du bois de Boulogne qui fit perdre aux prairies de la Glacière son caractère de lieu de rendez-vous pour les amateurs de patinage.

*
*     *

La voie qui allait devenir la rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, était désignée initialement sous l'appelation boulevard du Transit lors que le projet de relier la Seine à la Seine par le sud entre les anciennes limites de Paris et les fortifications fut conçu.

*
*     *

Ce n'est qu'en 1867, que la route de Fontainebleau devint officiellement l'avenue d'Italie.

L'image du jour

La Zone à la porte de Bicêtre

Talus et fossés des fortifications étaient occupés par des jardins plus ou moins sauvages, la zone non aedificandi était peuplée par une population vivant dans des baraquements, des cahuttes ou encore des roulottes. La porte de Bicêtre était une des plus petites de Paris. Elle communiquait, comme la poterne des Peupliers, avec Gentilly, la commune du Kremlin-Bicêtre n'ayant été constituée qu'en 1896 par le détachement de territoires de Gentilly.
C'est en 1912 que fut achevé, l'immeuble destiné aux familles nombreuses construit juste en vis-à-vis de la porte de Bicêtre. Il était alors situé entre des usines dont une manufacture de chaussures. ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIEME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • L'abattoir de Villejuif
  • Boulevard de l'Hôpital
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • Un vol à la Butte-aux-Cailles

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCES THEMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


A propos de ce site

Mentions légales

Politique de confidentialité

Recherche

Contact


© paris-treizieme.fr 2010-2023

Suivre @ParisTreizieme