UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Quartier de la Gare

La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol

1934

La nouvelle que M. Lucien Monjauvis, député communiste du XIIIe, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.

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A la cité Doré

Un rôti de chien enragé

1873

On sait peut-être que la cité Doré, près de l’ancienne barrière des Deux-Moulins, est un quartier composé de cahutes singulières, habitées par des chiffonniers. Quartier modèle s'il en fut... Sa population tient à ce que tout s'y passe pour le mieux, à ce que rien ne vienne entacher la réputation d'esprit pacifique...

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Quartier de la Maison-Blanche

Un joli monde

1893

Au n° 1 de la rue Tiers, à côté de la place d’Italie, existait un bouge des plus mal famés, connu sous le nom de la «Treille», et tenu par un individu du nom d'Hallaens, où se réunissaient tous les souteneurs et toutes les filles du quartier.

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rue des Hospices

Trois petits drames de la rue des Hospices

1875/94/97

Les coups de couteau rue des Hospices (1875) / En cueillant des lilas (1894) / Agression (1897)

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue Gandon

1894

Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de cinquante-six, mettaient en émoi, hier, vers huit heures du soir, les habitants de la rue Gandon.

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 Un enfant mangé par un cheval - 1884

Le drame de la rue de l'Espérance

Un enfant mangé par un cheval

La Presse — 27 janvier 1884

Un épouvantable accident a eu lieu hier dans le quartier de la Butte-aux-Cailles.

Au numéro 14 de la rue de l'Espérance, habitent les époux Hugon ; ils ont trois enfants, deux petites filles de cinq et sept ans, et un garçon de quatorze ans, le petit Jean. Les époux Hugon vont acheter dans les environs de Paris des légumes qu'ils revendent à la Halle.

Ces braves gens, estimés de tous, étaient heureux : leurs enfants étaient gais et bien portants ; leur commerce prospérait, et, il y a une quinzaine de jours, ils avaient acheté un quatrième cheval.

Hier matin, ils partirent avec deux voitures pour un achat à faire aux environs de Palaiseau ; ils laissèrent à la maison le petit Jean, avec les deux petites filles. Jean devait s'occuper d'elles, car, hier jeudi, il n'y avait point école : les parents étaient bien tranquilles, depuis longtemps déjà le petit garçon aidait ses parents ; vaillant et dévoué, jamais on n'avait eu à lui reprocher une négligence ou une brutalité à l'égard de ses petites sœurs. Le brave petit homme les éveillait, les aidait à se vêtir et, de son mieux, faisait le ménage.

Vers trois heures de l'après-midi, tout étant peu près en ordre, Jean, jouait dans la cour de la maison avec un de ses petits camarades, Louis Strrobants. Tout à coup il s'écria : — « Mais il faut que j'aille donner à manger aux chevaux ! Papa m’a dit de n'y pas manquer. »

Il entra dans l'écurie, s'approcha du cheval que ses parents avaient acheté, depuis peu de temps, remplit le râtelier et ôta à l'animal son bridon ; l'animal fit entendre un hennissement bref. Puis il saisit au cou le petit garçon et, relevant la tête, le tint entre ses dents.

Le sang du pauvre petit coulait ; son camarade, Stroobants, voulut lui porter secours ; il saisit une fourche, en lança les pointes acérées dans les flancs du cheval qui lâcha sa victime. Le petit Jean tomba et eut la force de se traîner jusqu'à la chambre de ses parents. Il mourut un quart d'heure après, en murmurant d'une voix éteinte :

— Oh ! ma petite maman ! mon pauvre père !

Il faut renoncer à peindre la douleur des parents quand, hier soir, à sept heures, en rentrant chez eux, ils ont appris l'épouvantable malheur.

Quant au cheval, qu'on a eu la plus grande peine à attacher solidement et qui a encore mordu un voisin, il sera abattu aujourd'hui.


A lire également

Les récits du Radical et de La Gazette de Chateau-Gonthier

À lire également...

Un crédit néfaste

1903

Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.

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Quartier de la Gare

Le drame de la rue Dunois

1892

Le nommé Duchefdelaville, maraîcher, demeurant 20, rue Dunois, se présentait hier dans la matinée au commissariat de police de la rue Jeanne-d'Arc.

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Quartier de la Gare

La pègre

1907

Un cocher, M. Louis Bodard, demeurant 5, rue Nationale, attendait, près de sa voiture, hier après-midi, rue du Château-des-Rentiers, à la hauteur du numéro 108, la sortie d'un client.

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rue Corvisart

Fâcheuse méprise

1892

Un cocher de la Compagnie générale des omnibus, le nommé Auguste Veladon, qui avait accompagné son attelage au Dépôt, se trouvait, la nuit dernière, à une heure du matin, rue Corvisart, lorsqu'un individu quitta le trottoir opposé, pour s'avancer au devant de lui.

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Saviez-vous que... ?

Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

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Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.

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La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, l'un dans le colonel Chabert, l'autre dans les Misérables, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.

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En 1901, M. et Mme S..., marchands de beurre, habitaient 101, rue de Patay, un petit pavillon isolé.
Devant était un minuscule jardinet, sur les côtés un hangar, et, dans le fond, une remise et des écuries avec un mur de clôture séparant la propriété d’un terrain vague ayant vue sur la rue Albert et sur lequel on élèvait une maison, encore en construction.

L'image du jour

Place Pinel

La place Pinel s'appela abord la place de Deux-Moulins et constitua un lieu majeur car elle débouchait sur la barrière d'Ivry. De l'autre côté de la barrière, la ville se prolongeait et se développait le long de la rue Nationale, qui s'arrêtait alors à son croisement avec la rue du Chateau-des-Rentiers et attirait commerces et petites industries. Sur la place, s'ouvrait également la cité Doré.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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Le feuilleton


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