Faits divers

 Le drame de la rue Vandrezanne - 1888

Le drame de la rue Vandrezanne

Gil Blas — 18 septembre 1888

La nuit dernière, vers deux heures, de grands cris : « Au secours ! à l'assassin ! » attirèrent des gardiens de la paix devant un hôtel situé rue Vandrezanne, où gisait à terre, baigné dans son sang, un individu qui avait reçu trois coups de couteau à la tête.

Cet homme, malgré la gravité de ses blessures, put dire aux agents qu'il s'appelait Hermez, porteur aux Halles, âgé de quarante-deux ans, qu'il avait été entraîné dans une chambre par sept individus et une femme, et que ceux-ci, après l'avoir dévalisé, avaient tenté de le tuer, et, enfin, jeté dans la rue.

Les gardiens de la paix se firent indiquer immédiatement la chambre par le propriétaire de l'hôtel. Mais les meurtriers s'étaient barricadés avec soin, échafaudant les meubles derrière la porte et menaçant de tuer quiconque entrerait. Les agents, néanmoins, enfoncèrent la porte et, malgré la résistance acharnée de la bande, parvinrent à la capturer tout entière.

Ces individus, qui tous accusent les professions les plus diverses : brocanteur, tailleur d'habits, artiste, etc., ont été écroués au Dépôt par M. Debeury, commissaire de police.



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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.

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C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement.
Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.

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Le 25 janvier 1892, 24 vaches et 3 juments étaient en vente à la suite d’une décision judiciaire au 22 de la rue Corvisart. Il y avait certainement un nourrisseur à cette adresse. En tout cas, en 1921, c’était plutôt une mégisserie.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦