UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Le 13e vu en 1860

  • État actuel de l'Arrondissement
  • Quartier Croule-Barbe
  • Quartier de la Salpêtrière
  • Quartier de la Gare
  • Quartier Maison-Blanche
  • La Bièvre

Le 13e vu en 1860

Dans la presse...


Rue Baudricourt

Il est question d'élargir et de régulariser la rue Baudricourt, à Ivry. C'est dans cette rue, on ne l'a pas oublié, qu'eut lieu, le 25 mai de la Commune, une résistance désespérée. Il y avait là, entre autres moyens de défense, une énorme barricade... (1873)

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La Ville de Paris va-t-elle enfin s'occuper de la cité Jeanne-d'Arc ?

Près de la place d'Italie, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, la cité Jeanne-d'Arc forme une sorte de boyau gluant, sombre, bordé de mornes bâtisses de cinq ou six étages aux murs zébrés de longues moisissures. Dès la tombée de la nuit, le coin n'est pas sûr... (1931)

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La cité Jeanne-d'Arc a été nettoyée de ses indésirables

La Cité Jeanne-d'Arc, cet îlot lépreux et insalubre qui, dans le 13e arrondissement, groupe autour de quelques ruelles ses immeubles sordides, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, a vécu aujourd'hui un véritable état de siège. (1935)

...


L'inauguration de la rue Jeanne-d'Arc (prolongée) dans le XIIIe arrondissement

La municipalité parisienne a inauguré, ce matin dans le 13e arrondissement, le prolongement de la rue Jeanne-d'Arc qui relie ainsi le quartier des Gobelins à celui de la Gare. (1936)

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L'inondation de la Bièvre

La Bièvre, pendant l'orage de mercredi, s'est mise en colère ; terrible colère, dont nous avons déjà signalé hier les principaux effets, et dont je suis allé voir les traces avant qu'elles ne fussent effacées. (1901)

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Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement

Par Philippe Doré

Propriétaire, Ex - Préparateur de chimie à l'École Polytechnique, Professeur des Cours publics et gratuits de Chimie et de Physique aux ouvriers du XIIIe arrondissement, Professeur à l'École préparatoire à la Marine, à l'Institution Pompée, etc. , etc.

 

AUX HABITANTS DU TREIZIÈME ARRONDISSEMENT

Permettez à l'un de vos concitoyens de vous dédier ces quelques pages. J'ai pensé qu'au moment de la formation d'un nouvel arrondissement, il serait utile de jeter les yeux sur le passé de ses diverses parties, de faire le bilan, pour ainsi dire, de ce que chacune apporte en partage et des améliorations dont elles me paraissent susceptibles. [...]

 

État actuel de l'Arrondissement

Le treizième arrondissement de Paris, arrondissement des Gobelins, est situé sur la rive gauche de la Seine, en amont du fleuve, à la partie sud-est de la grande ville.

Il est limité par la Seine depuis le pont d'Austerlitz jusqu'aux fortifications ; du côté de Paris, par une ligne brisée partant du pont d'Austerlitz suivant le boulevard de l'Hôpital jusqu'au Marché aux Chevaux, et le boulevard Saint-Marcel jusqu'à la rencontre de ce dernier avec la rue de la Santé ; sa séparation du quatorzième arrondissement est la rue de la Santé tout entière ; et enfin l'enceinte fortifiée en forme le quatrième côté, du bastion 84 au bastion 94.

Dix ouvertures existent dans la partie des fortifications qui le bordent.

Ce sont les portes (1) de la Gare, de Vitry, d'Ivry, de Choisy, d'Italie, de Bicêtre et de Gentilly ; les passages (2) du Chemin de fer d’Orléans et de la Bièvre vive, enfin la poterne (3) des Peupliers.

Sa superficie est d'environ 550 hectares.

C'est l'un des plus grands arrondissements de Paris.

Le treizième arrondissement se compose de trois parties bien distinctes :

1 ° Le quartier Saint-Marcel, portion de l'ancien douzième arrondissement ;
2 ° La Gare ;
3 ° La Maison-Blanche.

Le quartier Saint-Marcel, qui est le plus peuplé de ces parties, se compose d'un des versants de la Seine et d'une partie de la vallée de la Bièvre ; son point culminant est l'ancienne barrière de Fontainebleau.

La Gare est formée par le versant de la Seine qui se trouve bordé par la route de Choisy-le-Roi.

La Maison-Blanche enfin est constituée par une autre partie de la vallée de la Bièvre.

On voit, d'après ce qui précède, que le treizième arrondissement est des plus pittoresques ; traversé dans toute son étendue par un vaste boulevard planté d'arbres (les anciens chemins de ronde et les anciens boulevards extérieurs), ayant d'un côté la Seine et de l'autre la rivière de Bièvre, d'une eau peu limpide, cela est vrai, quelquefois même trop odorante, mais qui est une des forces industrielles de cette partie de Paris.

Les monuments du treizième arrondissement, à l'exception de la chapelle Saint-Marcel (de la Maison-Blanche) et de la nouvelle église Notre-Dame de la Gare, ses monuments, disons-nous, lui sont apportés par le quartier Saint-Marcel.

Ainsi, partant du pont d'Austerlitz, nous rencontrons d'abord la gare du chemin de fer d'Orléans, laquelle, quoique d'une architecture très-simple, présente un agréable coup d'œil, puis l'hospice de la Salpêtrière, vaste établissement d'assistance publique, dont le dôme domine une grande partie du treizième arrondissement ; un peu plus haut et du côté opposé, nous voyons l'église Saint-Marcel, édifice modeste, mais d'un très-bon goût, érigé, il y a quelques années, par M. l'abbé Morisot, curé de cette partie du treizième arrondissement. Viennent ensuite l'abattoir de Villejuif, qui, comme originalité de construction, mérite d'être signalé, et les bâtiments de l'octroi des barrières de la Gare et de Fontainebleau, le premier, de construction récente, et les seconds bâtis avant la révolution française (1784), alors qu'on construisit l'enceinte récemment abandonnée.

Si de la barrière de Fontainebleau nous descendons la rue Mouffetard, nous rencontrons les Gobelins, la célèbre manufacture de tapisseries de l'État, visitée constamment par un grand nombre d'étrangers.

Le nouvel arrondissement est divisé en quatre quartiers, savoir : 1 ° De la Salpêtrière ; 2 ° de la Gare ; 3 ° de la Maison Blanche, et 4 ° de Croule-Barbe (4), constituant les 49e, 50e   51e  et 52e  quartiers de la ville de Paris ; suivant leur grandeur superficielle, ces quartiers peuvent être classés dans l'ordre suivant : Croule-Barbe, Salpêtrière, Maison Blanche et Gare.

Dans les dénominations des quartiers nouveaux, on a cherché à faire disparaître les anciens noms, et pour le cas particulier qui nous occupe, nous voyons se perdre le très-antique nom Saint-Marcel ; nous avouons que, pour notre part, nous eussions préféré ce nom à celui de la Salpêtrière, ne partageant pas cette opinion, assez répandue cependant, que le nom d'une rue, d'un quartier peut, avoir de l'influence sur son avenir. Selon nous, les soins assidus de l'administration ont une influence beaucoup plus sensible sur l'amélioration de telle ou telle de tel ou tel quartier ; mais nous aimons à nous déguiser les choses sous des couleurs brillantes. Le quartier Saint Marcel, diront ceux-ci, c'est le quartier de la misère ! Hélas ! nous ne saurions prouver qu'il est un quartier riche ; mais ce titre, demi-méprisant, demi-bienveillant, qu'on attache au quartier Saint-Marcel, le quartier de la misère, est pour nous ridicule, et changer le nom ne changera pas la situation des populations. Or, cette population est des plus intéressantes, et mérite certainement bien plus les sympathies que le mépris. En effet, c'est un des sanctuaires du travail ; il est habité en grande partie par des travailleurs qui ne connaissent de la vie sur cette terre que les privations et les pénibles labeurs !

Quant au nom de Croule-Barbe, donné au quatrième quartier du treizième arrondissement, il nous semble que le nom de la Bièvre, cette rivière qui, depuis si longtemps, fait l'importance de cet emplacement, eût mieux convenu à ce quartier que le nom de Croule-Barbe, qui, bien qu'ancien, n'a aucune signification sérieuse.

Occupons-nous maintenant de l'état de chacune des parties de l'arrondissement ; essayons d'en esquisser l'histoire et les mœurs en commençant par le quartier de Croule-Barbe.


1 - On désigne sous le nom de porte, toute ouverture à ciel ouvert donnant passage à une route.

2 - On appelle passage, une ouverture voûtée ou à ciel ouvert servant de passage à un chemin de fer ou à un cours d'eau.

3 - Une ouverture voûtée, pratiquée pour une route, est désignée sous le nom de poterne.

4 - L'orthographe utilisée par l'auteur a été respectée (NdE)



Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement (1860)

  • État actuel de l'Arrondissement
  • Quartier Croule-Barbe
  • Quartier de la Salpêtrière : l'hôpital de la Salpêtrière, la gare du chemin de fer d'Orléans
  • Quartier de la Salpêtrière : le marché aux chevaux, l'église Saint-Marcel, l'abattoir de Villejuif
  • Quartier de la Salpêtrière : la cité Doré
  • Quartier de la Gare
  • Quartier Maison-Blanche
  • La Bièvre

Saviez-vous que... ?

Le point culminant du sol naturel du 13e arrondissement dépasse légèrement les 63 mètres. Il est situé au milieu de la rue Vandrezanne. Le point le plus bas est sur les quais de Seine à proximité du pont National. Si l'on prend en compte les espaces situés au delà du périphérique, le point culminant serait situé avenue de la porte de Gentilly en lisièse de cette commune. Les prés submersibles de la Glacière étaient à une côte moyenne de 35,80 mètres.

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Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.

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La voie qui allait devenir la rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, était désignée initialement sous l'appelation boulevard du Transit lors que le projet de relier la Seine à la Seine par le sud entre les anciennes limites de Paris et les fortifications fut conçu.

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Le 9 juin 1977, une jeune fille, tout en larmes, déclarait, à huit heures du soir, qu'un enfant venait de tomber dans un puits à découvert, sur un terrain entouré de planches, appartenant à la Ville, et situé rue de Patay et de Tolbiac.
Immédiatement, on prévint les sapeurs-pompiers du poste de la rue du Château-des-Rentiers. Sans perdre un instant, ceux-ci se rendirent au puits fatal. Le caporal y descendit, et en revient avec deux chiens vivants.

L'image du jour

Boulevard Arago vers le carrefour des Gobelins

La création du boulevard Arago fut décidé dans les années 1850 comme moyen de développement du 12e arrondissement d'alors et comme une branche du grand boulevard Saint-Marcel reliant les chemins de fer de Lyon et d'Orléans avec le chemin de fer de l'Ouest et toute la partie sud-ouest de Paris. Ce devait être une voie de 40 mètres de largeur bordée d'une double rangée de plantation traversant "un désert d'immenses terrains vagues qui s'animera et se peuplera très promptement".
Le nom de la voie initialement retenu était Boulevard de la Santé.  ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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