Dans la presse...

 Les « rouleurs de futailles » - 1923

Tonneaux !... Tonneaux !...

Le challenge des « rouleurs de futailles » s'est disputé hier boulevard de la Gare.

Le Matin — 23 juillet 1923

 

Savoir « rouler » un tonneau n'est point une des moindres aptitudes qu'exigeait jadis, et qu'exige encore de ses membres, la corporation des tonneliers. La chambre syndicale du commerce des futailles en gros et détail de Paris et de la Seine, sous l'activé impulsion de son président, M. Lefèvre, a organisé, hier, boulevard de la Gare, un de ces concours traditionnels qu'elle offrait, avant la guerre, tous les ans, à la sympathique curiosité des Parisiens. Beaucoup des champions de cette époque ont disparu dans la grande tourmente. Habiles, fervents, mais clairsemés sont ceux qui restent.

Diriger, à petits coups savants de la paume, sur un parcours de deux kilomètres — aller et retour — au milieu d'une foule enthousiaste, et parfois gênante, une barrique de 80 livres, n'est pas un jeu d'enfant ! La diriger d'une main est encore plus difficile. En conduire deux à la fois est un tour de force dont, seuls, quelques « as » du métier sont capables. C'est Julien Pierret, un solide et brun « quadragénaire », détenteur de la palme, du tour de Paris en 1913, qui gagna la triple épreuve et reçut, des mains du président, en même temps qu'une fraternelle accolade, la triple écharpe, verte, rouge et azur, qui le consacre champion des « rouleurs de tonneaux » pour l'an 1923.

 

Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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La Ville de Paris va-t-elle enfin s'occuper de la cité Jeanne-d'Arc ?

Près de la place d'Italie, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, la cité Jeanne-d'Arc forme une sorte de boyau gluant, sombre, bordé de mornes bâtisses de cinq ou six étages aux murs zébrés de longues moisissures. Dès la tombée de la nuit, le coin n'est pas sûr... (1931)

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La cité Jeanne-d'Arc a été nettoyée de ses indésirables

La Cité Jeanne-d'Arc, cet îlot lépreux et insalubre qui, dans le 13e arrondissement, groupe autour de quelques ruelles ses immeubles sordides, entre la rue Jeanne-d'Arc et la rue Nationale, a vécu aujourd'hui un véritable état de siège. (1935)

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L'inauguration de la rue Jeanne-d'Arc (prolongée) dans le XIIIe arrondissement

La municipalité parisienne a inauguré, ce matin dans le 13e arrondissement, le prolongement de la rue Jeanne-d'Arc qui relie ainsi le quartier des Gobelins à celui de la Gare. (1936)

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L'inondation de la Bièvre

La Bièvre, pendant l'orage de mercredi, s'est mise en colère ; terrible colère, dont nous avons déjà signalé hier les principaux effets, et dont je suis allé voir les traces avant qu'elles ne fussent effacées. (1901)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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Le 13 juillet 1880 furent organisées des retraites au flambeau dans les principaux quartiers du 13ème arrondissement et le 14, eût lieu à 2 heures, une grande cavalcadre au profit des écoles. Des fêtes forraines se tenaient sur les places et avenue de l'arrondissement et des concerts furent donnés par les sociétés instrumentales et chorales.

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En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.

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Ce n'est qu'en 1867, que la route de Fontainebleau devint officiellement l'avenue d'Italie.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦