UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Boulevard de la Gare

La bande des deux moulins

1894

Une véritable bataille s'est livrée hier soir, vers onze heures et demie, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs.

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Quartier de la Gare

Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc

1935

Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux coups de couteau.

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M. Perruche, commissaire

M. Perruche et le perroquet

1896

La propriétaire du perroquet s’aperçut peu après de la disparition de l’oiseau et, croyant qu'il s’était échappé, alla eu informer M. Perruche, commissaire de police.

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Boulevard Masséna

Deux bœufs chez le marchand de vins

1896

Une aventure singulière est arrivée hier matin, à neuf heures, boulevard Masséna.
Un marchand de bestiaux, M. Etienne Clerc, conduisait un troupeau composé de douze bœufs destinés à être embarqués à la gare de la Glacière.

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Rue du Moulin-des-Prés

Tragi-comédie

1895

Une foule qu’on pouvait évaluer à trois cents personnes, encombrait, hier soir, la rue du Moulin-des-Prés, au lieu où un pont en fer jeté entre deux tronçons de la rue de Tolbiac, de beaucoup plus élevée, la franchit à une hauteur de dix mètres environ. Une scène tragicomique était cause de cette affluence de badauds.

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 Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)

Le drame de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien — 19 décembre 1893

Une double tentative de meurtre a mis en émoi, hier soir, les habitants de la rue de Tolbiac, dans le quartier de la Maison-Blanche.

Les époux Perche, marchands de vins établis au numéro 141 de cette voie, à l'angle du boulevard d'Italie, ont été frappés de coups de couteau par deux gredins, les frères Georges et Hippolyte Primitif, âgés, l'un de trente-sept ans, manouvrier, demeurant rue d'Ivry, l'autre de trente-deux ans, journalier, domicilié rue Baudricourt.

Ces individus ont déjà eu maille à partir avec la Justice à diverses reprises ; aussi possédaient-ils une fort mauvaise réputation dans le treizième arrondissement. Les deux drôles aiment passionnément la boisson, mais comme leur bourse est généralement peu garnie. ils laissent la plupart du temps à d'autres consommateurs le soin de régler leurs dépenses ce qui leur réussit à cause de la crainte qu’ils inspirent.

Lorsque ce moyen leur fait défaut, les ivrognes quittent le débit sans payer, assurant au patron qu'ils reviendront solder leur dette le lendemain. Bien entendu, on ne les revoit plus, ou s’ils reviennent, ils nient effrontément devoir quoi que ce soit.

C'est ainsi qu'hier soir, vers neuf heures, ils se présentaient dans le débit des époux Perche, à  qui ils devaient quelque argent.

La patronne, en les apercevant, leur déclara net qu'elle ne leur servirait rien s’ils ne payaient pas d’avance. Son mari, qui sortait de l'arrière-boutique, leur fit la même déclaration.

Les frères Primitif, qui étaient déjà ivres, s'emportèrent. en jurant qu'ils allaient tout briser dans l'établissement. ce que voyant, les débitants leur ordonnèrent de sortir. Mais au lieu de s'en aller, les malandrins se rusèrent sur eux à bras raccourcis. Tout à coup Hippolyte tira de sa poche un long couteau-poignard et en frappa. Mme Perche au sein droit.

Le mari, qui avait va briller l'arme, se .jeta sur la meurtrier et put, heureusement, détourner la lame qui ne pénétra pas profondément.

Une nouvelle lutte s’engagea et les agresseurs furent repoussés jusqu’à la porte. Comme ils franchissaient le seuil, Hippolyte se retourna et porta un coup de couteau à M. perche, qu’il atteignit au côté droit. À ce moment des gardiens de la paix accoururent et avec l’aide de quelques passants, ils parvinrent à maîtriser le meurtrier et son frère.

Les blessures des époux Perche, bien que ne mettant pas leurs jours en danger, sont assez graves.

Quant aux coupables, après avoir été interrogés par M. Rémougin, commissaire de police, ils ont été écroues au Dépôt.


A lire également

Le récit de "La Justice"

À lire également...

Quartier Croulebarbe

Une mère tue sa fillette et tente de se suicider

1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de l'avenue de Choisy

1888

Les locataires d'un hôtel situé au n°33 de l'avenue de Choisy étaient réveillés, la nuit dernière, par les plaintes d'une femme.

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Quartier de la Maison-Blanche

« Entends-tu ma voix qui t'invite ? » - 1905

1905

Jean Rousseau, dit « Guibollard », dix-neuf ans, et Lucien Fraisier, dit le « Petit-Rat », seize ans, avaient résolu d'offrir à leurs amis de la poterne des Peupliers un repas à l'instar de ceux que s'offrent les bourgeois.

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rue de Tolbiac

Le môme « L’Affreux »

1903

« Nini des Deux-Moulins aime le môme « l’Affreux » pour la vie. »
C’est écrit en caractère gigantesques sur un mur de la rue de Tolbiac. N’était l'étrange sobriquet de l'heureux mortel qui a su allumer une telle passion dans le cœur de « Nini des Deux Moulins », on passerait bien indiffèrent, blasé sur l'éloquence des inscriptions murales.

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Saviez-vous que... ?

Le nouveau théâtre Saint-Marcel ouvrit le vendredi 1er octobre 1869. 15 jours plus tôt, il avait reçu l’autorisation de prendre le nom de théâtre des Gobelins. Son directeur était toujours M. Larochelle. Commentant cette ouverture, le Figaro écrivait : « La salle est simple, mais confortable et bien aménagée. Tout y est neuf, lustre, rideaux, décors, etc. La première pierre de ce théâtre fut posée, il y a à peine un an, par la fille aînée du directeur, une mignonne de six ans. Cet immeuble sera sa dot. »

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Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.

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C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin. On décida lors de la même séance que la rue des Cornes prendrait le nom de rue Oudry.

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Le 25 janvier 1892, 24 vaches et 3 juments étaient en vente à la suite d’une décision judiciaire au 22 de la rue Corvisart. Il y avait certainement un nourrisseur à cette adresse. En tout cas, en 1921, c’était plutôt une mégisserie.

L'image du jour

Le bureau d'octroi de la porte de la Gare le long de la Seine.

Celui-ci était aux premières loges en cas d'innondation.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
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  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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