Faits divers

 Double accident - Le Vélo — 17 avril 1898

Double accident

Le Vélo — 17 avril 1898

Un grave accident, dû à l’imprudence des victimes, est arrivé avant-hier soir à deux jeunes cyclistes, sur le boulevard Kellermann.

L’un d’eux, G. F., se croyant seul sur ce boulevard désert, surtout à 8 heures du soir, évoluait, virait et pédalait tout à son aise, lorsque voulant essayer sa vitesse, il descendit en plein emballage la pente de l’avenue.

Mal lui en prit, car le nez sur le guidon, il n’aperçut pas un autre cycliste qui montait en sens inverse et zigzaguait quelque peu.

Le choc fut terrible, les deux cyclistes s’étant rencontrés de front.

Relevés inanimés, ils furent pansés chez un pharmacien voisin, où l’on constata que le jeune G. F. portait à la tête de profondes blessures qui ne mettent cependant pas sa vie en danger.

Quant à son camarade de rencontre, ses blessures sont plus graves, car outre un œil crevé, par les lunettes qu’il portait, il a la jambe droite cassée ou déboîtée ; l’enflure qui s’est produite immédiatement n’a pas permis de le déterminer.

Les bicyclettes ont été tant soit peu avariées.

N’empêche que ces deux cyclistes sont bien victimes de leur imprudence. L’un descendant une côte à toute allure sans faire attention, l’autre apprenant à monter à bicyclette et tenant indistinctement sa gauche ou sa droite.

L. Alibert.

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Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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En 1911, M. Yendt était commissaire de police du quartier de la Salpêtrière.

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En septembre 1896, M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe était amené à enquêter sur le vol d'un perroquet.

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Ferdinand Buisson (1841-1932) fut un des fondateurs de la « Ligue des droits de l'Homme » dont il sera le président, après la mort de F. de Pressensé.
Il fut aussi député du 13e arrondissement.
Ainsi, aux élections générales législatives des 27 avril et 11 mai 1902, il se présenta comme candidat radical-socialiste dans la 2e circonscription du 13e arrondissement de Paris, et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 8.468 voix contre 7.747 à M. Paulin-Méry, député sortant, nationaliste.
Il retrouva son siège aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, au deuxième tour de scrutin, par 8.887 voix contre 7.764 à son ancien adversaire Paulin-Méry.
À celles des 24 avril et 8 mai 1910, il l'emporta encore sur Paulin-Méry, au deuxième tour, par 8.204 voix contre 7.378.
Mais il subit un échec à celles des 26 avril et 10 mai 1914, où il arriva au premier tour en seconde position après le docteur Auguste Navarre, en faveur duquel il s’est désisté et qui, ainsi, lui succéda.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦