UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

  • Accueil
  • Lieux
  • Faits divers
  • Dans la presse
  • Les drames du 13e
  • Un jour dans le 13e
  • La Bièvre
  • Promenades
  • Littérature
  • Le 13e avant le 13e
  • Feuilleton
  • Plans


Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

  • ACCUEIL
  • LIEUX
  • FAITS DIVERS
  • DANS LA PRESSE
  • UN JOUR DANS LE 13e
  • LA BIEVRE
  • PROMENADES
  • LITTÉRATURE
  • LE 13e AVANT LE 13e
  • FEUILLETON
  • PLANS

Le 13e dans la littérature

Littérature

Le 13e en littérature

Quartier Croulebarbe

Robespierre

par
Henri-Jacques Proumen

Il pouvait avoir cinq ans, ce petit Riquet de la rue Croulebarbe. On lui en eût donné quatre tout au plus, tant il était fluet Son pauvre petit corps se dandinait sur deux longues pattes de faucheux qui prenaient assise dans deux godasses démesurées...

(1932)

Lire


L'octroi de la porte d'Italie

Le drame de Bicêtre

par
Eveling Rambaud et E. Piron

Grâce à l'or du faux baron de Roncières, Paul apporta l'abondance dans la maison de la rue du Moulinet.
On y fit une noce qui dura huit jours.
Perrine avait déserté son atelier de blanchisseuse. Elle tenait tête aux deux hommes, le verre en main.

(1894)

Lire


De la ruelle des Reculettes au passage Moret via la ruelle des Gobelins

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Il était arrivé à l'angle pointu formé par la manufacture des Gobelins où la voie bifurquait ; à droite la rue Croulebarbe continuait, à gauche c'était la ruelle des Gobelins.

(1912)

Lire


La Butte-aux-Cailles

Coeur d'enfant

par
Charles de Vitis

— Voyons d’abord du côté de la Butte-aux-Cailles, pour tâcher de trouver un logement.
Jacques connaissait l’endroit pour y être venu avec Fifine, une fois ou deux, du temps qu’il vivait chez ses parents.
C’était un quartier misérable situé à proximité de la place et du boulevard d’Italie ; on y arrivait par la rue du Moulin-des-Prés.

(1899)

Lire


La cité Doré

Coeur d'enfant

par
Charles de Vitis

À la hauteur de la place Pinel et de l’abattoir, entre le boulevard de la Gare et le boulevard de l’Hôpital, s'étend un vaste terrain qui est loué par bail à divers locataires. Le type même de la saleté et de la misère imprévoyante se trouve dans le rassemblement de masures, coupé de ruelles en zigzag et qu’un hasard ironique fait appeler cité Doré. Les cours des miracles devaient être ainsi.

(1899)

Lire


Rue du Banquier

Madame Gil-Blas

par
Paul Féval

Le fiacre tournait court l'angle de la rue du Banquier.
Cela s'appelle une rue, mais c'est en réalité une manière de chemin pratiqué entre des murs de jardins. Il n'y a pas une âme en plein jour.

(1856)

Lire


Barrière des Deux-Moulins

Les Chifffonniers de Paris

par
Turpin de Sansay

En suivant les rues Saint-Victor, du Marché-aux-Chevaux et de Campo-Formio, on arrivait à la barrière des Deux-Moulins, située de l'autre côté du boulevard extérieur.

(1861)

Lire

 Les chiffonniers de Paris - 1861

Les chiffonniers de Paris

Turpin de Sansay — 1861

L'histoire se passe en 1827 (NdE)

[...]

Lodoïska ne répondit rien. Les yeux du banquier lançaient des éclairs de convoitise ; on eût dit qu'une passion subite venait d'étreindre son âme.

— Eh bien, mais, maintenant que ce malade est parti, vous allez reprendre votre état ? balbutia-t-il.

— Mon état ?... oh ! non, jamais !

— Pourquoi donc ?

— Parce que je le trouve trop avilissant... À dater de ce jour, je veux m'élever.

— Ah ! ah ! vous êtes ambitieuse !... Vous irez loin, mon enfant.

— Pourquoi pas, monsieur !... Je me suis aperçue qu'on méprisait les créatures qui ont pour métier de nettoyer le chemin des heureux du monde !... Je ne veux plus être méprisée, moi !

— Vous voulez qu'on vous aime, au contraire ?... Eh ! mais... vous avez raison... Lorsque vous serez bien vêtue, je crois que vous pourriez tenir votre place au rang des déesses du luxe et de l'amour !

— Oh ! si cela était ! exclama avec passion la balayeuse.

— Eh bien ? fit Marville en rapprochant un peu son siège.

— Rien, rien... répondit-elle vivement. —Oh ! si cela était ! ajouta-t-elle tout bas, il m'aimerait, lui !

Placés sur le terrain des passions, Marville et Lodoïska causèrent longtemps encore, chacun à leur point de vue...

En sortant de la mansarde de la balayeuse, le banquier s'approcha de Gaspard, resté, d'après son ordre, sur le palier.

— Regarde à travers le trou de cette serrure, lui dit-il à voix basse.

— C'est fait, répondit Gaspard.

— Qu'as-tu remarqué ?

— Une femme rêveuse... Oh ! qu'elle est belle !

— Grave bien ses traits dans ta mémoire.

— Je m'en souviendrai, monsieur.

— Demain elle viendra à mon hôtel, je l'ai autorisée à cette démarche, qui a pour but d'améliorer sa position.

— Fort bien, monsieur.

— Tu la recevras.

— Ensuite ?

Marville réfléchit un instant.

— C'est toi que je chargerai de lui trouver un appartement splendide.

—J'ai compris, monsieur.

— Sois adroit, et surtout discret.

—Comme d'habitude ; vous n'aurez pas à vous plaindre de mon zèle.

Le banquier et le valet de chambre s'éloignèrent.

Chapitre XV
La maison verte de la Barrière des Deux-Moulins

En suivant les rues Saint-Victor, du Marché-aux-Chevaux et de Campo-Formio, on arrivait à la barrière des Deux-Moulins, située de l'autre côté du boulevard extérieur.

Cette barrière traversée et en côtoyant son artère principale ; qui aboutissait aux champs d'Ivry, on remarquait un établissement bizarre qui portait pour enseigne, au-dessus d'une porte charretière : Au Grand-Napoléon.

Ce cabaret fameux, ne possédant qu'un rez-de-chaussée, peint en rouge et surmonté d'un toit en tuiles, était précédé d'un jardin entouré de barreaux verts.

Il était, le dimanche surtout, fréquenté par le peuple, qui venait y prendre ses repas à bon marché, pour ensuite terminer sa flânerie, le soir venu, au bal de la Belle Moissonneuse, établi presque en face.

C'est donc un dimanche que nous allons conduire nos lecteurs, et entrer avec eux au cabaret du Grand-Napoléon.

Il était cinq heures environ ; la foule abondait autour des tables de l'inférieur et du jardin.

À l'une de ces tables, accotée au coin de la maison, étaient assis deux hommes devant un pot de vin clairet.

Ces deux hommes étaient, l'un Meurt-de-soif, et l'attire, Fouilloux, le fabricant d'asticots.

Afin de suivre la coutume populaire qui consistait à s'habiller le dimanche un peu mieux que dans la semaine, les deux chiffonniers s'étaient mis en frais de toilette, Meurt-de-soif avait endossé une blouse presque neuve, en conservant néanmoins sa hideuse casquette, posée sur le coin de l'oreille ; Fouilloux, affublé d'une veste sans pans et d'un chapeau à larges bords, ressemblait à un honnête Auvergnat de la rue de Lappe en congé de travail.

Penchés tous deux tête à tête, les coudes appuyés sur la table, ils causaient à mi-voix sans s'occuper de ce qui se passait dans le jardin ou dans l'établissement, dont une fenêtre entr'ouverte aboutissait à l'extrémité de leur table.

— Voyons, à ta santé, mon vieux, dit Meurt-de-soif en remplissant les verres, et causons...

— Par quoi faut-il commencer ? interrogea Fouilloux après avoir bu.

— Par le commencement, tête de linot effarouché.

— Ah ! c'est que, vois-tu, j'ai fait les choses en conscience... à preuve que j'ai presque négligé mes petites bêtes en m'absentant une partie de la semaine de ma manufacture...

— Dépêchons-nous, le jour baisse, y a pas de temps à perdre. Comment qu'est située la cassine du Verneuil ?

— Là-bas, en plein champ, sur le coteau, avant d'arriver à Ivry... elle a des persiennes vertes ; son jardinet, tout ratatiné, est entouré de murs à hauteur de gendarme.

— Combien sont-ils de larbins là dedans ?

— Un seul, birbe comme le singe (patron). Je l'ai fait jaspiner, pas plus tard que ce matin, et y m'a faufilé dans la cambuse...

— Je suis curieux de savoir de quelle façon que tu t'y es pris ?

— Voilà... après avoir pris des renseignements chez le mannesinque du boulevard d'Ivry, qu'est proche de la cahute en question, j'ai su que le Verneuil aimait la pêche et qu'y recherchait les asticots premier numéro... Vlan ! mon affaire était trouvée...

— J'y suis. T'as été trouver le larbin ?

— Oui, et je lui ai proposé ma marchandise...

— En lui assurant une prime sur la vente, ben entendu ?...

— Bravo ! tu devines carrément, vieux.

— En-jaspinant, t'as regardé la cahute ?

— J'aurais eu le temps de la défigurer cent fois... Le père Guillaume, — c'est le nom du vieux larbin, — a vidé avec moi une pinte de rhum...

— Fichtre ! il est soifmann, le subalterne... Tu l'as questionné sur son maître et les habitudes de la cambuse, pas vrai ?

— Oui, le Verneuil vit tout seul depuis dix ans. Paraît qu’il a eu des malheurs aussi, lui... Mais suffit sur la légende...

— Déroule le chapelet, petit ; les moindres détails engendrent les grandes révolutions, comme dit un ancien. Qu'est-ce que c'est que les malheurs qu'il a éprouvés ?

— Paraît qu'y s'est conjoint deux fois.

— La bête !... Après ça ?

— Du premier conjungo, il a eu un mioche !

— Conséquence du goût prononcé qu'on a pour le beau sesque. Ensuite est venu le second mariage, qui n'a produit que nisco...

— Résultat des ans et de l'abaissement des facultés humaines, conclut Meurt-de-soif en avalant un verre de clairet.

— Puis le mioche a été effarouché sans qu'on sache où qu'il était passé... Puis la seconde moitié du vieux, quoiqu'étant plus jeune que lui, a claqué aussi, et là-dessus...

— Et là-dessus, solitude, chagrin, monomanie... des bêtises, quoi !... Mais assez de philosophade. Passons au positif... Ousqu'est placée la cachette aux picaillons ?

— Ah! v'là ce que je n'ai pu tirer du larbin abruti, qu'était pourtant pas mal ébouriffé par le liquide !...

— Tant pis... mais t'as de l'œil et t'as remarqué ?...

— Minute ! j'ai supposé, v'là tout!... Il ne s'agit point de se compromettre par des affirmatives sans affirmation.

— Chut ! quelqu'un !

L'interruption de Meurt-de-soif était produite par l'apparition de Mercredi, qui venait soudain de se dresser derrière la fenêtre à laquelle aboutissait la table des buveurs.

Depuis sa maladie, Mercredi était tellement changé, que le chef des Quarante-Cinq ne le reconnut pas, quoique la circonstance dans laquelle il l'avait rencontré au Grand-Vainqueur fût assez grave pour qu'elle frappât son esprit.

Le jeune musicien avait entendu toute la conversation des assassins.

On s'étonnera sans doute de sa présence au cabaret du Grand Napoléon ; rien n'est plus simple cependant.

Mercredi avait repris, son métier de musicien ambulant, et était venu ce dimanche-là jouer du violon à la barrière des Deux-Moulins. S'étant aperçu que l'aubaine avait été bonne et voulant rester la soirée à la barrière pour continuer sa recette, il était entré dîner au cabaret dont nous venons de parler.

[...]

Le 13e en littérature

La prairie de la Glacière

Sans Famille

par
Hector Malot

C’est un quartier peu connu des Parisiens que celui qui se trouve entre la Maison-Blanche et la Glacière ; on sait vaguement qu’il y a quelque part par là une petite vallée, mais comme la rivière qui l’arrose est la Bièvre, on dit et l’on croit que cette vallée est un des endroits les plus sales et les plus tristes de la banlieue de Paris. Il n’en est rien cependant, et l’endroit vaut mieux que sa réputation.

(1878)

Lire


Butte-aux-Cailles

Bouscot

par
Gaston Chéreau

Il habitait tout là-bas, aux Gobelins, dans un pâté de bicoques en carton que bousculent des rues à noms magnifiques rue des Cinq-Diamants, rue de l'Espérance, rue de la Butte-aux-Cailles…

(1909)

Lire


Quartier de la Gare

Un crime passionnel

par
J. H. Rosny

Je songe à l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare.

(1908)

Lire


La rue Jonas

Zigomar - La femme rousse

par
Léon Sazie

L'antre de « la Baleine » donnait sur la rue Jonas, comme nous l'avons dit. Cette rue au nom biblique se trouvait dans un grouillement de petites voies étroites, courtes, basses, tortueuses, qui forment un coin à part dans ce quartier.

(1910)

Lire


La Cité Jeanne d'Arc

Les mémoires de Rossignol

par
Rossignol

Ma « clientèle » de la rue Sainte-Marguerite disparaissait peu à peu. Elle s'était réfugiée cité Doré, qui donne rue Pinel et boulevard de la Gare, ou cité Jeanne-d'Arc, près de la rue Nationale, dans le treizième arrondissement.

(1894)

Lire


Les Gobelins

Zizine

par
Alexandre Arnoux

Dans le quartier des Gobelins, un gymnase. Des athlètes donnent une représentation suivie par une foule fervente. Dans cette foule un couple a attiré l’attention du narrateur. Elle, Zizine, femme superbe ; lui, petit, contrefait, douloureux. Milarot, champion du monde, est dans la salle.

(1938)

Lire


La Folie Neubourg

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

(1912)

Lire

Saviez-vous que... ?

Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

*
*     *

Le puits artésien de la Butte aux Cailles a été foré entre 1866 et 1904 avec quelques interruptions. La fontaine actuelle est alimentée par un forage réalisé en 2000.

*
*     *

En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.

*
*     *

La rue Regnault dans le quartier de la Gare honore le peintre néo-classique français Jean-Baptiste Regnault (1754-1829) et non le peintre Henri Regnault (1843-1871), tué à la bataille de Buzenval, qui, lui, a sa rue dans le 14e arrondissement.

L'image du jour

Place Pinel

La place Pinel s'appela abord la place de Deux-Moulins et constitua un lieu majeur car elle débouchait sur la barrière d'Ivry. De l'autre côté de la barrière, la ville se prolongeait et se développait le long de la rue Nationale, qui s'arrêtait alors à son croisement avec la rue du Chateau-des-Rentiers et attirait commerces et petites industries. Sur la place, s'ouvrait également la cité Doré.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


A propos de ce site

Mentions légales

Politique de confidentialité

Recherche

Contact


© paris-treizieme.fr 2010-2023

Suivre @ParisTreizieme