Faits divers

 Le - 1910 Journalier a-t-il été jeté sur la voie du Chemin de Fer

Le Journalier a-t-il été jeté sur la voie du Chemin de Fer ?

Le Journal — 20 septembre 1910

Un employé de la gare de la Maison-Blanche apercevait, hier matin, vers cinq heures, dans la tranchée du chemin de fer de Ceinture, à la hauteur du pont de la rue du Moulin-de-la-Pointe, un homme étendu sans connaissance sur le ballast de la voie. L'inconnu avait la tête ensanglantée par des plaies affreuses dont on ne pouvait nettement déterminer l'origine.

La gare de la Maison-Blanche, avenue d'Italie

Des agents, prévenus, enlevèrent le blessé et le transportèrent à l'hôpital Cochin. Quelques instants après, le commissaire de police du quartier de la Salpêtrière, M. Yendt, arrivait au chevet de l'individu, qui avait repris ses sens.

Questionné par le magistrat, celui-ci déclara se nommer Émile Dubois, journalier, âgé de quarante et un ans, et demeurant 76, avenue d'Italie. Mais il ne put ou ne voulut fournir aucun renseignement sur les circonstances de sa chute dans la tranchée.

L'enquête ouverte aussitôt ayant établi que l'adresse fournie par le journalier était fausse, le magistrat se rendit encore, dans l'après-midi, à l'hôpital pour entendre le mystérieux blessé et lui demander son domicile exact. Mais l'état d'Émile Dubois s'étant aggravé, il fallut remettre à plus tard cette formalité, si utile cependant pour la découverte de la vérité.

Tout d'abord, l'on avait cru que le journalier avait été victime d'un accident, mais le mensonge qu'il a fait au sujet de son identité a éveillé les soupçons du magistrat instructeur, qui se propose d'éclaircir aujourd'hui, par des recherches nouvelles, les points encore obscurs de cette affaire.



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Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.

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Saviez-vous que... ?

L'Hôpital de la Vieillesse pour femmes, autrement dit la Salpétrière, comptait, en 1860, 4422 lits dont 1341 pour les aliénées. En moyenne, par an, dans les années 1850-60 , 2100 aliénées y faisaient leur entrée et 800 y mourraient.

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Le pont de Tolbiac, en cours de construction depuis 1879, fut grandement endomagé par la grande débacle des glaces de janvier 1880 mais les dégats furent vite réparés.

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La rue de la Colonie s'appella ainsi en raison de la présence d'une colonie de chiffonniers dans le secteur.

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Le 26 aout 1866, un important incendie se déclarait dans l'entrepôt de la compagnie des omnibus situé rue Tiers (actuelle rue Paulin Méry), derrière la place d'Italie, entrainant l'évacuation en urgence de 80 ou 250 chevaux selon les sources.

L'image du jour

La rue du Château-des-Rentiers à la hauteur du n°169

Le passage Ricaud est immédiatement sous la droite après le marchand de vins.