Faits divers

 Le drame de la rue Brillat-Savarin - 1900

Le drame de la rue Brillat-Savarin

Le Journal — 19 juillet 1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

Vers onze heures du soir, hier, Jean Simon ayant cru devoir faire quelques reproches à l'amant de sa fille, une querelle des plus violentes éclata entre les deux hommes qui, finalement, en vinrent aux mains.

Que se passait alors ? On ne le sait au juste, aucun témoin ne pouvant le dire. Ce qu'il y a de certain, c'est que, quand les gardiens de la paix arrivèrent sur le lieu du drame, ils trouvèrent le journalier étendu dans une grande mare de sang, le flanc droit percé de quatre coups de couteau.

Simon, qui ne donnait plus signe de vie, et dont l'état,-en tous cas, semble être désespéré, a été admis d'urgence à l'hôpital Cochin.

Quand à Lucien Grandet, qui ricanait, l'œil stupide, pendant que l'on emmenait le journalier, il a été mis à la disposition de M. Yendt, commissaire de police du quartier de la Salpêtrière, qui l'a envoyé au Dépôt.


L'oculiste américain

M. Cazeneuve, avocat à la Cour d'appel de Paris, 36, rue de Flandre, qui perdait la vue par atrophie des nerfs optiques et avait été partout déclaré incurable, vient de guérir grâce aux remèdes végétaux du savant oculiste américain, 56, rue de Londres, à Paris.

À lire également...

Une arrestation mouvementée

1911

Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.

...


Quartier de la Gare

Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc

1935

Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux coups de couteau.

...


Au bal de l’Alcazar d’Italie

Bataille rangée

1896

Dernièrement, une demi-douzaine d’individus sans aveu, habitués de la barrière d’Italie, s’étaient rendus en état d’ivresse dans un débit de la place Maubert, et là ils avaient cherché querelle à des souteneurs du quartier qui, n’étant pas en nombre suffisant, durent battre en retraite.

...


Quartier de la Salpêtrière

Sauvés des ténèbres

1863

Mardi dernier, vers huit heures et demie du matin, le nommé Dumoutier, cocher des omnibus du chemin de fer d'Orléans, se rendait à son service, lorsque, arrivé sur le boulevard de l'Hôpital, près du marché aux chevaux, il aperçut à ses pieds un objet brillant.

...

Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

*
*     *

Le Rassemblement National Populaire, parti fasciste créé par Marcel Déat en 1941 avait son siège dans une boutique du 14 boulevard Auguste Blanqui. Ce local servait aussi de siège à la Légion des Volontaires contre le communisme.

*
*     *

A l'école Estienne, en 1896, l'enseignement y est gratuit ; la cantine scolaire, qui fournit aux enfants le déjeuner et le goûter, est également gratuite pour les élèves habitant Paris. Les élèves de la banlieue peuvent apporter leur déjeuner ; ils peuvent aussi prendre leur repas à la cantine, sauf à payer une rémunération fixée par le règlement intérieur.

*
*     *

La place d'Italie a été dénommée par arrêté du 30 décembre 1864 et la route de Fontainebleau ou route d'Italie est devenue avenue d'Italie par ce même arrêté.

L'image du jour

Place Pinel