Faits divers

 Fraudes à l’octroi - 1873

Fraudes à l’octroi.

La Presse — 10 mai 1873

Depuis quelque temps les employés de l'octroi, préposés à la porte d'Ivry, remarquaient qu'un homme d'une forte corpulence, et une femme paraissant en état de grossesse avancé, entraient très souvent dans Paris sans jamais en sortir par cette même porte. Plusieurs mois s'étaient écoules et aucun changement ne se produisait dans l'état intéressant de la femme qui semblait jouir d'une parfaite santé.

La porte d'Ivry vers 1906

A la fin, les employés, qui avaient conçu des soupçons, l'abordèrent et lui demandèrent comment elle se portait, en exprimant leur étonnement de ce qu'elle n'accouchait pas.

Cette apostrophe à brûle-pourpoint la troubla à tel point qu'on crut devoir la faire entrer au poste où, dans un cabinet, une matrone requise ad hoc la délivra d'un abdomen factice en caoutchouc, renfermant une notable quantité d'alcool à 36 degrés.

L'homme qui l'accompagnait, et qu'on avait également soumis à une visite, était porteur d'une sorte de cuirasse contenant aussi de l'alcool.

C'est un maçon nommé L… demeurant rue de Villejuif, qui avait trouvé le métier de fraudeur plus fructueux que celui de gâcheur de plâtre.

Sa complice est une marchande de volaille demeurant rue de la Voûte-du-Cours.

L'alcool qu'ils ont ainsi introduit en fraude s'élève à une quantité considérable.

La Porte d'Ivry, vue vers Paris

A lire également autour de la Porte d'Ivry

Le crime du Petit-Ivry - 1903

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On recherchait cinq «disparus» dans les souterrains de la porte d'Ivry - 1932

À lire également...

Le drame de la rue Mouffetard

1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Une cartomancienne assassine son ami

1921

En cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue Vandrezanne

1888

La nuit dernière, vers deux heures, de grands cris : « Au secours ! à l'assassin ! » attirèrent des gardiens de la paix devant un hôtel situé rue Vandrezanne, où gisait à terre, baigné dans son sang, un individu qui avait reçu trois coups de couteau à la tête.

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Quartier Croulebarbe

Deux sauveteurs de treize ans

1895

Hier, vers quatre heures de l'après-midi, une trentaine d'enfants s'amusaient à glisser sur la Bièvre, dans le bas de la rue des Gobelins. À cet endroit, la petite rivière, qui se trouve encaissée entre de hautes maçonneries, n'a pas moins de deux mètres de profondeur.

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Saviez-vous que... ?

En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.

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Le 1er juillet 1914, à la suite d'une erreur d'aiguillage, les tramways Choisy-Chatelet et Vitry Chatelet entraient en collision avenue des Gobelins. Trois voyageurs étaient légèrement blessés.

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Le 3 octobre 1923, à 9 h30, le laboratoire municipal faisait enlever un obus de 37 en face du 88 de la rue de la Glacière.

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En 1849, face à la barrière des Deux-Moulins, sur le territoire de la Commune d’Ivry, dans la rue principale qui allait devenir la rue Nationale, deux bals se faisaient concurrence : La Belle Moissonneuse au 31 (ancienne numérotation), propriété de M. Latruffe et La Belle-Jardinière exploité par M. Cudat qui fut remplacé par Le Grand Vainqueur.
Le bal de la Belle-Moissonneuse accueillit de nombreuses réunions politiques de 1848 jusqu’en 1876 et ferma ses portes peu après.

L'image du jour

Le carrefour des Gobelins vu depuis le boulevard de Port-Royal.