Faits divers

 En jouant - 1912

En jouant.

Le Matin — 6 mai 1912

Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée, avenue des Gobelins. Des cordages entouraient le trou, profond de cinq mètres, qui s'ouvre devant la manufacture nationale des Gobelins, où des branchements sont effectués par le service des eaux de la Ville de Paris.

Mais, les gamins sont imprudents. Ils ne prirent pas garde aux cordages et s'amusèrent à grimper sur des planches disposées autour de la tranchée.

Un grand cri ! La planche a basculé. Le jeune Eugène Fessy, âgé de quinze ans, demeurant chez ses parents, 32, rue Broca, est tombé au fond du trou. Son petit camarade a essayé de le retenir, mais il a été entraîné dans la chute.

Fort heureusement, on le relève sans aucun mal.

Mais Fessy a le visage ensanglanté. Il a une plaie contuse à l'arcade sourcilière. Les agents le transportent aussitôt à l'hôpital de la Pitié.


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À lire également...

En sortant du théâtre

1903

En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.

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Rue Abel Hovelacque

La Jalousie d'un Vieillard

1904

Le drame qui s'est déroulé hier matin dans le quartier des Gobelins doit être classé dans la catégorie des crimes passionnels. Et pourtant le héros de cette aventure sanglante, Paul Perrotel, compte près de soixante printemps.

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Quartier de la Maison-Blanche

Les « Espadrilles de la Butte »

1910

Depuis quelque temps, plaintes sur plaintes affluaient au commissariat de M. Yendt. Il ne se passait pas de jour où quelque commerçant des environs de la place d'Italie ne vît ses étalages mis en coupe réglée par une bande de malandrins. Cette bande, connue sous le nom de bande des « Espadrilles de la Butte » et admirablement organisée, terrifiait littéralement le quartier.

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Quartier de la Maison-Blanche

Dans la Bièvre

1876

Les Parisiens connaissent mal, certainement, les bords de la Bièvre, bords peu enchanteurs et beaucoup trop parfumés par les nombreuses tanneries du voisinage. Rien de sinistre, le soir, comme ces sentiers déserts, peu éclairés, et où l'on pourrait être assassine cent fois sans être secouru.

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Saviez-vous que... ?

Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.

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En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.

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La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.

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L'asile Nicolas-Flamel, 71 rue du Château-des-Rentiers, fut inauguré le 18 mai 1889.

L'image du jour

Boulevard Arago vers le carrefour des Gobelins

La création du boulevard Arago fut décidé dans les années 1850 comme moyen de développement du 12e arrondissement d'alors et comme une branche du grand boulevard Saint-Marcel reliant les chemins de fer de Lyon et d'Orléans avec le chemin de fer de l'Ouest et toute la partie sud-ouest de Paris. Ce devait être une voie de 40 mètres de largeur bordée d'une double rangée de plantation traversant "un désert d'immenses terrains vagues qui s'animera et se peuplera très promptement".
Le nom de la voie initialement retenu était Boulevard de la Santé.  ♦