UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Avenue des Gobelins

Les fureurs d'un alcoolique

1894

Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe.

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Le mystère du boulevard Masséna

1894

Celui-ci leur dit qu'en effet, la veille au soir, vers 9 heures 1/2, une dame, répondant au signalement donné, lui avait demandé son chemin pour aller boulevard Masséna, numéro 15, mais qu'il ne l'avait plus revue. Ces messieurs suivirent le boulevard Masséna, où ils cherchèrent en vain le numéro 15, qui n'existe pas.

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Rue du Chevaleret

Locomotive emballée

1909

Un curieux accident de chemin de fer, qui n'a fort heureusement pas eu de graves conséquences, s'est produit hier soir, vers sept heures, sur la ligne de ceinture qui surplombe, dans le treizième arrondissement, la rue Chevaleret.

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Quartier de la Maison-Blanche

Dans un débit de vin du passage Raymond

1882

Dimanche soir, vers neuf heures un individu nommé Alexandre Dupuy, âgé de vingt ans, chiffonnier, demeurant 14, rue des Malmaisons, entra dans un débit de vin du passage Raymond, 19...

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Quartier de la Maison-Blanche

Les Emmurés de la rue Auguste-Lançon

1899

Le bruit se répandait hier, dans le quartier de la Maison-Blanche, que vingt-huit malheureux locataires avaient été emmurés dans leurs logements, 12, rue Auguste-Lançon, sur l'ordre d’un propriétaire aussi impitoyable qu'avare.

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 paris-treizieme.fr — M. Perruche et le perroquet (1896)
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M. Perruche et le perroquet

Paris — 3 septembre 1896

Un chiffonnier, Jean-Baptiste Guinet dit « la Hache » demeurant dans un hôtel, 14, rue du Pot-de-Fer passait, il y a trois jours, à sept heures du matin, rue Dolomieux, chiffonnant par ci, chiffonnant par là. Parvenu en face le n° 1 de cette rue, son attention fut attirée par ces paroles : « Eh ! là-bas, approche donc ici. » Le chiffonnier se retourna, mais, n’apercevant personne, continua sa besogne. « Mais, viens donc ! » entendit-il de nouveau et, au même instant, retentissait la chanson de Marlborough, entremêlée de « En voulez-vous des z’homards ? »

Le chiffonnier intrigué chercha d’où provenait le chant et aperçut bientôt dans l’intérieur d’une chambre de la maison située au n° 1 et dépendant de la boutique d’une fruitière un superbe perroquet gris à queue rouge qui, à son approche, lui fit maintes questions.

Guinet eut bientôt résolu de s’emparer de l’oiseau qui, pour lui, était une bonne aubaine. N’apercevant personne dans la rue, il escalada la fenêtre, ouvrit la cage et, prenant le perroquet par la tête pour l'empêcher de crier, l’emmena chez lui au plus vite.

La propriétaire du perroquet s’aperçut peu après de la disparition de l’oiseau et, croyant qu'il s’était échappé, alla eu informer M. Perruche, commissaire de police.

— Mon perroquet Balthazar, lui dit-elle, s'est échappé, et il n’a pas dù aller loin.

C’est un perroquet de famille qui passe de mains en mains depuis quatre-vingts ans, et jamais il n’a fait pareille escapade, quoique étant souvent en liberté.

Un agent fut chargé de le rechercher. Ce matin, accompagné de la fruitière et passant tous deux sous les fenêtres de la chambre du voleur, ils entendirent le perroquet qui chantait : « Rendez-moi ma patrie ». Aucun doute n’était plus possible, c'était bien Balthazar.

Le chiffonnier fut arrêté peu après et interrogé par M. Perruche en présence du perroquet et de la fruitière.

Balthazar, heureux de revoir sa maîtresse remuait les ailes disant : « Te voilà ! te voilà ! tra la la la la ». On ne pouvait le faire taire, malgré les injonctions de la fruitière qui lui disait : « Mais tais-toi, on ne s’entend plus », il continuait toujours : « Te voilà, te voilà. Es-tu contente de me revoir ? »

Balthazar a été remis dans sa cage et Guinet, dont le casier est déjà chargé de sept condamnations, a été envoyé au Dépôt.

À lire également...

Quartier Croulebarbe

Une mère tue sa fillette et tente de se suicider

1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue Brillat-Savarin

1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

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Drame du revolver aux Gobelins

1913

Un drame passionnel s'est déroulé, hier, vers midi un quart, dans une chambre de l'hôtel du Nord, 13, rue des Gobelins.

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Quartier de la Maison-Blanche

Dans un débit de vin du passage Raymond

1882

Dimanche soir, vers neuf heures un individu nommé Alexandre Dupuy, âgé de vingt ans, chiffonnier, demeurant 14, rue des Malmaisons, entra dans un débit de vin du passage Raymond, 19...

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Saviez-vous que... ?

Le point culminant du sol naturel du 13e arrondissement dépasse légèrement les 63 mètres. Il est situé au milieu de la rue Vandrezanne. Le point le plus bas est sur les quais de Seine à proximité du pont National. Si l'on prend en compte les espaces situés au delà du périphérique, le point culminant serait situé avenue de la porte de Gentilly en lisièse de cette commune. Les prés submersibles de la Glacière étaient à une côte moyenne de 35,80 mètres.

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Gustave Geffroy (1855-1926), administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.

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En 1930, les Primistères parisiens avaient des magasins aux adresses suivantes : Rues, des Cinq-Diamants, 33 et 56 ; du Château-des- Rentiers, 54 et 135 ; Bourgon, 19 ; Nationale, 151 ; du Moulin-des-Prés, 9 ; de Patay, 92 ; Albert, 67 ; Baudricourt, 75 ; avenues : d'Italie, 52, 100, 198 et 180; d'Ivry, 41 ; de Choisy, 39 ; de Tolbiac, 169; boutevard de la Gare, 132 et 171.

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Au cours de l’hiver 1862, 30 indigents du quartier Croulebarbe, désignés par le bureau de bienfaisance de la mairie du 13e, se virent offrir chaque jour, du 1er février au 1er avril, une portion de soupe et une viande cuite de la part du colonel, des officiers, sous-officiers et soldats du 78e régiment de ligne stationné à la caserne Lourcine.
Par ailleurs, indépendamment de cette généreuse offrande, une somme de 400 fr. était également distribuée en nature, par les soins du colonel, aux indigents de ladite circonscription, pendant la même période, en bons fractionnés de comestibles et combustibles, à prendre chez les fournisseurs établis dans l'arrondissement.
(Le Siècle, 17 février 1862)

L'image du jour

Boulevard Arago vers le carrefour des Gobelins

La création du boulevard Arago fut décidé dans les années 1850 comme moyen de développement du 12e arrondissement d'alors et comme une branche du grand boulevard Saint-Marcel reliant les chemins de fer de Lyon et d'Orléans avec le chemin de fer de l'Ouest et toute la partie sud-ouest de Paris. Ce devait être une voie de 40 mètres de largeur bordée d'une double rangée de plantation traversant "un désert d'immenses terrains vagues qui s'animera et se peuplera très promptement".
Le nom de la voie initialement retenu était Boulevard de la Santé.  ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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