UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Rue Barrault

Un jeu dangereux

1897

Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus.
Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le drame de la rue Brillat-Savarin

1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

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Quartier de la Maison-Blanche

Les incendies se multiplient sur la zone

1930

Une baraque brûlait, l'autre jour, à la porte d'Italie et l'on dut pour éteindre le feu aller chercher de l’eau jusque dans la Bièvre.

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A la Glacière

Le feu cité Isely

1884

Vers quatre heures de l'après-midi, une vive lueur rouge colorait le ciel sur les hauteurs des treizième et quatorzième arrondissements. Au 109 de la rue de la Glacière existent dans le prolongement de la petite rue Sainte-Anne, la cité Isely...

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Quartier de la Gare

Le crime de la rue Clisson

1872

Au commencement du mois de septembre de l'année dernière, une odeur nauséabonde s'était répandue dans la maison rue Clisson, 2. Elle augmenta progressivement d'intensité, et finit par devenir insupportable. On en rechercha la cause, et on reconnut qu'elle provenait du logement occupé par le sieur Boucher, commissionnaire en vins.

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L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912

L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts

Le Journal ― 29 janvier 1912

Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir. La circulation, qui est toujours interdite aux voitures, avait été partiellement rétablie vers onze heures pour les piétons. Une porte donnant accès à l'allée qui s'engage sous l'aile droite de la poterne était restée fermée. C'est de ce côté, comme nous l'avons dit- que le fléau a exercé ses ravages.

On pouvait redouter que la voûte, lézardée sur divers points, ne vint à s'écrouler.

Le spectacle était sinistre. Sur la route gisaient encore les énormes blocs de pierre arrachés au parapet du boulevard Kellermann ou au mur des fortifications. En arrière-plan c'était le talus éventré sur près de cent mètres, et l'on voyait, par l'énorme brèche, dans l'enchevêtrement des moellons et des arbres fracassés, les deux conduites rompues.  L'eau qui emplissait le fossé faisait, en avant, un petit lac boueux.

Les ingénieurs du service des eaux et de la Ville de Paris sont revenus dans la matinée pour  essayer d'établir nettement les causer de l'accident. La version que nous donnions reste admise. La rupture de la première conduite serait due au brusque changement de température qui s'est produit il y a deux jours.

Nous vous avons signalé que quatre conduites traversaient la chaulée du boulevard Kellermann. Quelques fissures ayant été observées hier dans une de celles qui n'ont pas éclaté, ― elle amène l'eau du Lunain et mesure 1 m,50 de diamètre, ― les vannes qui en règlent le débit ont été fermées.

La fréquence des accidents analogues à celui d'hier, à la poterne des Peupliers, ayant surpris les habitants du quartier, qui ne sont plus, maintenant, sans appréhensions, certains  avaient parlé de sabotage ou de malfaçon, à l'origine des travaux d'installation. Un ingénieur nous a assuré que ces suppositions n'étaient pas fondées et que l'accident de samedi n'avait rien d'anormal.

― C'est un véritable fleuve, nous a-t-il expliqué, qui passe sons le boulevard Kellermann, à la poterne des Peupliers : il suit la courbe de la vallée de la Bièvre. La pente qu'il emprunte donne naturellement à son tour, une vitesse, donc une force exceptionnelle. Il suffit dès lors qu'une petite fissure se fasse à cet endroit de faible résistance ou qu'une jointure se relâche, ― phénomènes fréquents, mais sans grande importance ailleurs, ― pour que l'accident se produise avec la gravité que vous savez. Le seul remède, ce serait l'installation des conduites en galeries souterraines. Mais la réalisation de ce projet coûterait une vingtaine de millions à la Ville. Peut-être va-t-on l'envisager. Cependant!...

D'après une estimation approximative, et dans l'hypothèse de la reconstruction de tout le revers droit de la poterne, les dégâts causés s'élèveraient à près de trois cent mille francs.



Les grandes eaux du boulevard Kellermann

Les premières conduites maitresses de distribution d'eau dans Paris furent posées boulevard Kellermann à partir de 1882. Jusqu'à la construction du tramway T3 qui impliquait d'écarter tout risque à leur égard, ces conduites firent régulièrement parler d'elles dans la presse. Les accidents furent innombrables. Le premier accident d'importance repéré eut lieu le 12 octobre 1886 à proximité de la rue du Moulin-de-la-Pointe. Il fut suivi d'un autre fin mai de l'année suivante à la porte de Gentilly.
Des exemples significatifs de ces accidents sont réunis ici.

1901

  • Inondation boulevard Kellermann

1903

  • Maison inondée

1905

  • Inondation à la poterne des Peupliers

1911

  • Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage (Le Journal, 8 avril 1911)
  • Une conduite d’eau a éclaté boulevard Kellermann causant une véritable inondation (Le Petit-Journal, 5 mai 1911)

1912

  • Les fortifications s'effondrent sur plus de cent mètres (Le Journal, 28 janvier 1912)
  • Une inondation boulevard Kellermann (Le Figaro, 28 janvier 1912)
  • Un éboulement aux fortifications ( Le Petit-Parisien,28 janvier 1912)
  • L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts (Le Journal, 29 janvier 1912)

1925

  • Une conduite d'eau crève boulevard Kellermann (Excelsior, 10 janvier 1925)
  • Les petits malheurs du boulevard Kellermann (L’Intransigeant, 12 janvier 1925)

1926

  • Les travaux à la Poterne des Peupliers

À lire également...

Les « Étrangleurs de Croulebarbe »

1902

La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes.
Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.

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Quartier de la Maison-Blanche

La guerre à propos d’œufs de Pâques

1897

« Les œufs, les beaux œufs de Pâques », criait, hier, vers onze heures et demie, d'une voix tonitruante et qui remplissait l'avenue d'Italie, un marchand ambulant. Il poussait devant lui une petite voiture, où reposaient sur un lit de mousse des œufs de Pâques de toutes les dimensions, les uns, en sucre, tout blancs, les autres, en chocolat, d'un brun foncé le plus appétissant du monde.

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Quartier de la Maison-Blanche

La guerre à propos d’œufs de Pâques

1897

« Les œufs, les beaux œufs de Pâques », criait, hier, vers onze heures et demie, d'une voix tonitruante et qui remplissait l'avenue d'Italie, un marchand ambulant. Il poussait devant lui une petite voiture, où reposaient sur un lit de mousse des œufs de Pâques de toutes les dimensions, les uns, en sucre, tout blancs, les autres, en chocolat, d'un brun foncé le plus appétissant du monde.

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rue Harvey

Frappée d’un coup de couteau

1875

Hier, vers minuit, dans une maison publique de la rue Harvey (13e arrondissement), qui n’est pas habitée précisément par des rosières... au contraire, un ouvrier menuisier, nommé Abel Tallet, a frappé d’un coup de couteau une fille avec laquelle il venait de se disputer.

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Saviez-vous que... ?

La rue du Docteur-Bourneville, voie publique méconnue du 13e arrondissement, débute boulevard Kellermann et se termine avenue de la Porte-d'Italie. Elle honore la mémoire du Docteur Désiré-Magloire Bourneville, né le 20 octobre 1840 à Garencières (Eure), mort le 29 mai 1909 à Paris, médecin aliéniste des Hôpitaux, précurseur de la pédopsychiatrie, conseiller municipal du 5e arrondissement. Il fut l’un des rédacteurs et le signataire du Rapport sur l'insalubrité de la cité Doré et de la cité des Kroumirs établi en 1882 qui fit grand bruit.

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Gustave Geffroy (1855-1926), administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.

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C'est en juillet 1905 que le nom de Paul Verlaine (1844-1896) fut donné à la place du puits artsésien dans le 13e arrondissement.

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En 1906, on pouvait aller directement de Glacière à la gare de Lyon en métro. Sans changement !

L'image du jour

La rue Coypel vue du boulevard de l'Hôpital

On remarquera sur la gauche de la rue, la moitié restante du marché couvert des Gobelins qui sert désormais d'entrepôt et de garage. Il demeurera en place jusqu'à la fin des années 1960 pour laisser la place l'hôtel de police du 13e qui remplaça tous les commissariats de quartier qui furent fermés.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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