UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Tentative d’assassinat

1903

Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.

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Quartier de la Gare

Le drame de la rue Albert

1907

Après avoir joué au Diabolo un forcené fait deux victimes.

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Quartier de la Maison-Blanche

L’escroc de la rue de Gentilly

1889

M. Perruche, commissaire de police du quartier de la Salpêtrière, vient d'arrêter un aventurier qui, s'affublant tour à tour du nom de nos peintres les plus en renom, commettait impudemment depuis fort longtemps des escroqueries aussi audacieuses, que variées.

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rue des Hospices

Trois petits drames de la rue des Hospices

1875/94/97

Les coups de couteau rue des Hospices (1875) / En cueillant des lilas (1894) / Agression (1897)

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Quartier de la Gare

Haustrate aux Assises

1907

Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara :
— Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.

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 paris-treizieme.fr — Un drame rue Richemont
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Un drame rue Richemont

Les deux Ouvriers Chauffeurs. — Sous les Yeux des Enfants. — À Coups de Revolver. — Tentative de Suicide du Meurtrier. — Les Blessés à l'Hôpital.

Le Petit Parisien — 21 septembre 1904

Dans une petite rue du quartier de la Gare, un drame s'est déroulé hier matin, à six heures. Un ouvrier a tenté de tuer une femme mariée, puis il a essayé, sans y réussir, de se faire justice.

Les circonstances qui ont entouré cette sanglante tragédie sont des plus émouvantes.

Les deux Amis

Au numéro 19 de la rue Richemont, se trouvent de tout petits logements occupés par des familles d'ouvriers et de modestes travailleurs.

Tous les locataires se connaissent entre eux, et se rendent mutuellement service. Parmi ces humbles ménages, celui de M. Beauvigné était particulièrement estimé. Le mari est employé comme chauffeur dans une grande raffinerie du quartier la femme fait des ménages, et donne tous ses soins à ses deux fillettes, l'une âgée de cinq ans, la deuxième de dix-huit mois. Il y a un an environ, M. Beauvigné fit la connaissance d'un nommé Gustave Rombillan, exerçant le même métier que lui, et les deux hommes ne tardèrent pas à devenir des amis inséparables. Gustave Rombillan, âgé de vingt-neuf ans, était marié, lui aussi, et demeurait au numéro 20 de la rue Lahire. Mais il venait très souvent rendre visite à ses amis de la rue Richemont.

S'éprit-il des charmes de Mme Beauvigné, fort jolie brune de vingt-huit ans, et trompat-il la confiance de son nouvel ami ? C'est ce que le drame que nous allons relater permet de supposer, sans toutefois rien affirmer.

Sous l'empire de l'Ivresse

Gustave Rombillan, il y a deux mois, entra comme chauffeur à la même raffinerie que Beauvigné. Seulement, les deux hommes n'étaient pas occupés aux mêmes heures. Rombillan prenait son service au moment précis où Beauvigné quittait le sien. De même, celui-ci n'abandonnait son ouvrage qu'à l'arrivée de son camarade de labeur. La nuit dernière Beauvigné se rendit à la raffinerie. Il devait être remplacé dans sa besogne, à six heures du matin, par Rombillan. Mais ce dernier avait d'autres projets en tête. On le vit, toute la nuit, dans le quartier des Gobelins, se trainer de débit de vins en débit de vins, si bien qu'un de ses amis qui la rencontra lui conseilla de s'aller coucher.

— Laisse-moi tranquille, lui dit-il, et occupe-toi de tes affaires.

Dès les premières lueurs de l'aube il se rendit dans la rue Richemont, maie ne pénétra dans l'immeuble qu'à cinq heures et demie du matin.

La porte d'entrée s'ouvre à l'aide d'un secret qu'il devait connaitre, car il n'eut pas recours à la concierge pour avoir accès dans la maison. Il se dirigea vers le logement de Beauvigné, qui est situé au rez-de-chaussée, et frappa violemment à la porte. La femme du chauffeur lui ouvrit. Que se passa-t-il ensuite ? C'est ce que l'on ne sait pas encore, les magistrats n'ayant pas encore interrogé Mme Beauvigné,

Toujours est-il que dix minutes après l’entrée de Rombillan dans le logement de son ami, on entendit le bruit de plusieurs coups de revolver.

Des voisins se levèrent en hâte et virent Mme Beauvigné dont le visage était ensanglanté se précipiter hors de sa chambre, affolée, en s'écriant :

— Il veut me tuer, sauvez-moi

Avec l’aide des témoins de ce drame, la malheureuse fut transportée dans une pharmacie de la rue de Patay, où des premiers soins lui furent prodigués. Puis, on transporta la blessée à l'hôpital Cochin.

Entre temps, des agents s'étaient rendus rue Richemont. En pénétrant dans le logement, ils aperçurent, étendu sur le plancher, Gustave Rombillan. Le meurtrier, après avoir voulu tuer la jeune femme, avait tenté de se faire justice. Il s'était logé deux balles dans la tête. Mais il n'avait réussi qu'à se blesser affreusement. Les gardiens de la paix le relevèrent et le transportèrent également à l'hôpital Cochin.

L'Arrivée du mari

Les deux fillettes des époux Beauvigné, réveillées par le bruit des détonations s’étaient mises à pleurer. L'aînée, une jolie enfant blonde aux grands yeux bleus, contemplait avec épouvante la large flaque de sang tachant le parquet, et criait d'une voix plaintive :

— Maman ! Je veux maman !

Les deux enfants furent habillées par une voisine compatissante et confiées aux bons soins de la concierge jusqu'à l'arrivée du mari.

Celui-ci avait attendu pendant une heure l'arrivée de son « remplaçant ». Enfin, las de ne pas le voir venir, il avait prié un de ses camarades de faire la besogne de Rombillan et s'était dirigé vers son domicile. Beauvigné ne veut pas croire encore que son ami a trahi la confiance qu'il avait placée en lui.

Il a agi, dit-il, sous l'influence de l'ivresse ou dans un moment de folie passagère.

Les médecins n'ont pu se prononcer encore sur l'état des deux blessés.

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Quartier de la Gare

Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis

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Quartier de la Maison-Blanche

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La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Avenue des Gobelins

Un cimentier a tenté de tuer sa femme d'un coup de revolver à la tête avenue des Gobelins

1914

Dans un accès de jalousie, un ouvrier cimentier a tenté de tuer sa femme en lui logeant une balle de revolver dans la tête, la nuit dernière, un peu avant minuit, avenue des Gobelins.

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Place d'Italie

Le pétard part en haut, il ne part pas en bas

1913

La fête battait son plein, hier soir, place d'Italie. Les badauds circulaient avec peine, attentifs aux boniments des forains. Deux amis...

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Saviez-vous que... ?

Le nouveau théâtre Saint-Marcel ouvrit le vendredi 1er octobre 1869. 15 jours plus tôt, il avait reçu l’autorisation de prendre le nom de théâtre des Gobelins. Son directeur était toujours M. Larochelle. Commentant cette ouverture, le Figaro écrivait : « La salle est simple, mais confortable et bien aménagée. Tout y est neuf, lustre, rideaux, décors, etc. La première pierre de ce théâtre fut posée, il y a à peine un an, par la fille aînée du directeur, une mignonne de six ans. Cet immeuble sera sa dot. »

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Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.

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Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.

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Dans son numéro du 6 octobre 1935, L’Intransigeant écrivait :
« Nous avons signalé le mauvais état d'entretien de la partie de la rue Watt, sous le pont du chemin de fer.
La compagnie d’Orléans, chargée du nettoiement en cet endroit, a décidé de fermer très prochainement, par des écrans en tôle, les intervalles entre les voies ferrées qui sont actuellement fermés par un simple grillage insuffisant pour éviter la chute de poussières et même de détritus sur la chaussée et les trottoirs de cette rue. »

L'image du jour

Le bureau d'octroi de la porte de la Gare le long de la Seine.

Celui-ci était aux premières loges en cas d'innondation.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
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  • La place d'Italie
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  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
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  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

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