UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Faits divers

Faits divers

FAITS-DIVERS

Faits divers

Le mystère de l'avenue d'Italie

1899

Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.

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Quartier de la Maison-Blanche

Le crime de l'avenue d'Italie

1899

Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.

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Quai de la Gare

L’affaire de l’impasse des Hautes-Formes

1908

Aux confins du quartier de la Gare, rue Baudricourt, s'ouvre l'impasse des Hautes-Formes.
Voie étroite et tortueuse, bordée de masures sordides, cette cité est presque entièrement habitée par des chiffonniers. C'est dans ce décor, digne du pinceau d'un Raffaelli, que se sont déroulées, hier soir, les scènes que nous allons raconter.

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rue de Patay

Le mystère de la rue de Patay

1901

M. et Mme Schaeblé, marchands de beurre, habitent 101, rue de Patay, un petit pavillon isolé. Devant est un minuscule jardinet, sur les côtés un hangar, et, dans le fond, une remise et des écuries avec un mur de clôture séparant la propriété d’un terrain vague ayant vue sur la rue Albert et sur lequel on élève une maison, encore en construction.

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Quartier de la Maison-Blanche

Les crimes d'un alcoolique

1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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 Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931

Le mystère de la rue Cantagrel

Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction

Le Petit-Parisien — 5 juillet 1931

Au 12 de la rue Cantagrel, dans le quartier de la Gare, l'Armée du salut fait construire un vaste bâtiment. Le chantier s'étend entre les rues du Chevaleret et Cantagrel. Quatre-vingt-huit ouvriers, Italiens pour la plupart, y travaillent. Hier matin, vers 7 h. 30, le chef du chantier, M. Traversino, constatait qu'un cimentier, M. Pierre Stratta, un Italien âgé de soixante-sept ans, demeurant en hôtel, 32, rue de Patay, n'avait pas pointé son entrée.

Vers midi, un manœuvre, M. Lacargue, qui était descendu dans les sous-sols pour ramasser des débris de bois, aperçut Pierre Stratta étendu sur un tas de planches. Sa veste était posée sur sa poitrine, lui recouvrant le haut du corps. Le manœuvre s'approcha et  vit que le cimentier était inanimé et portait à la gorge une profonde blessure.

Le chef de chantier, prévenu, pensa que Pierre Stratta était tombé accidentellement dans la cave et que, dans la chute, il avait heurté des poutrelles de fer et s'était blessé à la gorge. Ranimé, le cimentier put se tenir debout, puis il tenta en vain de parler. On le conduisit alors à l'hôpital Laennec.

M. Fauvel, commissaire du quartier de la Maison-Blanche, et son secrétaire, M. Faugeron, prévenus, se rendirent rue Cantagrel.

Leurs constatations leur firent écarter l'hypothèse d'un accident. En effet, aucune flaque ou tache de sang ne maculait le tas de bois sur lequel avait été découvert le blessé.

Par contre, on relevait des taches de sang, vingt mètres plus loin, sur le sac à outils du cimentier, ainsi que sur une truelle, un marteau et un mètre. Le cimentier Stratta a-t-il été blessé au cours d'une simple rixe ou bien a-t-il été victime d'une agression ayant eu le vol pour mobile ou encore d'un attentat provoqué par une vengeance politique ? On ne sait encore.

Il a été uniquement établi que le cimentier avait quitté le travail jeudi à 17h.30, en même temps que ses camarades. Toutefois, il n'avait pas regagné son hôtel. Et l'on admet qu'il revint au chantier dans la soirée ou dans la nuit pour une raison inconnue. En France depuis 1923, Stratta a habité longtemps 27, route de Flandre, à la Courneuve.

Travaillant régulièrement, d'un naturel calme et réservé. L'Italien était connu des services des renseignements généraux pour avoir assisté à des réunions politiques.


La suite de cette affaire


À lire également...

Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ?

1925

Les époux Sallandre, demeurant 36, rue des Moulinets, quartier de la Maison-Blanche, ne s'entendaient guère.

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Quartier de la Maison-Blanche

Les crimes d'un alcoolique

1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Le mystère du boulevard Masséna

1894

Celui-ci leur dit qu'en effet, la veille au soir, vers 9 heures 1/2, une dame, répondant au signalement donné, lui avait demandé son chemin pour aller boulevard Masséna, numéro 15, mais qu'il ne l'avait plus revue. Ces messieurs suivirent le boulevard Masséna, où ils cherchèrent en vain le numéro 15, qui n'existe pas.

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Quartier Croulebarbe

Le désespoir d'un ivrogne

1903

Un ouvrier tanneur, Marius C..., entrait hier dans sa trente-troisième année. Il résolut de fêter dignement son anniversaire.
Ayant endossé ses habits du dimanche, il sortit, vers huit heures, et passa toute la matinée à boire des apéritifs dans les bars de l'avenue des Gobelins.

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Saviez-vous que... ?

Le point culminant du sol naturel du 13e arrondissement dépasse légèrement les 63 mètres. Il est situé au milieu de la rue Vandrezanne. Le point le plus bas est sur les quais de Seine à proximité du pont National. Si l'on prend en compte les espaces situés au delà du périphérique, le point culminant serait situé avenue de la porte de Gentilly en lisièse de cette commune. Les prés submersibles de la Glacière étaient à une côte moyenne de 35,80 mètres.

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Le puits artésien de la Butte aux Cailles a été foré entre 1866 et 1904 avec quelques interruptions. La fontaine actuelle est alimentée par un forage réalisé en 2000.

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Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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Dans son numéro du 6 octobre 1935, L’Intransigeant écrivait :
« Nous avons signalé le mauvais état d'entretien de la partie de la rue Watt, sous le pont du chemin de fer.
La compagnie d’Orléans, chargée du nettoiement en cet endroit, a décidé de fermer très prochainement, par des écrans en tôle, les intervalles entre les voies ferrées qui sont actuellement fermés par un simple grillage insuffisant pour éviter la chute de poussières et même de détritus sur la chaussée et les trottoirs de cette rue. »

L'image du jour

Boulevard Arago vers le carrefour des Gobelins

La création du boulevard Arago fut décidé dans les années 1850 comme moyen de développement du 12e arrondissement d'alors et comme une branche du grand boulevard Saint-Marcel reliant les chemins de fer de Lyon et d'Orléans avec le chemin de fer de l'Ouest et toute la partie sud-ouest de Paris. Ce devait être une voie de 40 mètres de largeur bordée d'une double rangée de plantation traversant "un désert d'immenses terrains vagues qui s'animera et se peuplera très promptement".
Le nom de la voie initialement retenu était Boulevard de la Santé.  ♦

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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