Faits divers

 Champion de boxe - 1916

Champion de boxe

Le Figaro ― 23 février 1916

M. Léopold Carlot, réfugié belge, âgé de trente-sept ans, rentrait avant-hier soir chez lui, rue Vandrezanne, lorsqu'un individu lui demanda du feu. Comme il se penchait pour présenter sa cigarette, une femme qui venait derrière, lui enleva sa casquette. Il la réclama, et alors cette femme, une autre et deux hommes qui se trouvaient près, l'assaillirent.

Mais ils tombaient mal. M. Carlot est champion de boxe et, en un clin d'œil, deux des hommes et une des femmes étaient étendus sur le pavé. Les autres prirent la fuite.

Interrogés, les vaincus ont prétendu que celui qui avait commencé l'attaque était  parmi les fuyards. Ils sont gardés à la disposition du commissaire de police.


Communiqué

Aux Folies-Bergère.

Ce soir, 75e représentation de la revue Jusqu’au bout ! et rentrée du merveilleux comique Biscot (la révélation de M.  C. Bannel) dans ses trois rôles épiques de poilu, d’ambassadeur et de chanteur d’opéra.

Jusqu’au bout ! Revue en 25 tableaux, de M. G. Arnould, avec Prince, Nina Myra, Blancard, Ch. Casella, Rose Amy, Vanna, Marg. Yvon, Cornilla et Cébron-Norbens.

À lire également...

Une bataille sous une porte

1903

La pluie qui tombait à verse hier matin forçait, vers onze heures, des passants à se réfugier sous une porte cochère de la rue de Tolbiac

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Le drame de la rue de Tolbiac : un mari qui tue sa femme

1902

Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac.
M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.

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Quartier de la Maison-Blanche

Les « Espadrilles de la Butte »

1910

Depuis quelque temps, plaintes sur plaintes affluaient au commissariat de M. Yendt. Il ne se passait pas de jour où quelque commerçant des environs de la place d'Italie ne vît ses étalages mis en coupe réglée par une bande de malandrins. Cette bande, connue sous le nom de bande des « Espadrilles de la Butte » et admirablement organisée, terrifiait littéralement le quartier.

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avenue des Gobelins

En plein jour des gangsters en auto dévalisent une bijouterie parisienne

1938

Hier après-midi, à 15 heures, une automobile — immatriculée 5723 - RL — occupée par plusieurs individus, s'arrêta brusquement devant le numéro 35 de l'avenue des Gobelins, à l'angle de la rue de la Reine-Blanche. Tout le rez-de-chaussée de l'immeuble situé à cette adresse est occupé par les vitrines de la bijouterie « À la Reine Blanche »...

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Saviez-vous que... ?

La marché découvert des Gobelins — que l'on appelle aujourd'hui le marché Auguste-Blanqui — remplaça le marché couvert à compter du 9 mai 1898 et, comme maintenant, se tenait les mardis, vendredis et dimanches.

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C'est la création de la rivière et des lacs du bois de Boulogne qui fit perdre aux prairies de la Glacière son caractère de lieu de rendez-vous pour les amateurs de patinage.

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Le 21 juillet 1874, il faisait 35° dans le Treizième arrondissement. Des feux de broussailles se déclarèrent rue du Château des Rentiers et avenue d'Ivry, obligeant les habitants du quartier à intervenir à grands renforts de seaux d'eau.

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Le 21 octobre 1894, le quotidien La Croix informait ses lecteurs et déplorait que le concile laïc, qu’on nomme officiellement « conseil municipal de Paris » et officieusement « Kaperdulaboule », avait débaptisé la rue Saint-François de Sales, Paris 13e, pour lui donner le nom de Daviel et, dans le même temps, changé les dénominations de la rue Sainte-Marguerite et du passage Saint-Bernard.

L'image du jour

Construction de la rue de Tolbiac : franchissement de la Bièvre à la Glacière

La photographie est de Charles Marville et a été prise vers 1876. La rue d'Alésia est déjà achevée. La construction de la rue de Tolbiac subit beaucoup de retard compte tenu de l'ampleur des travaux.