Avenue des Gobelins. — Un Stratagème qui réussit souvent. —
A Coups de Revolver.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures,
les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble
portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Le lieu du drame : l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue Philippe de Champaigne.
A cette adresse habitaient, depuis plusieurs années, M. Albert Béralle, âgé
de trente ans, ciseleur, et sa femme, Lucienne, une charmante blonde de vingt-six
ans. Le ménage vivait parfaitement heureux, quand, il y a quelques semaines,
Béralle apprit que sa femme entretenait d'intimes relations avec un employé
aux Halles, Pierre Ponsin, âgé de quarante-trois ans, domicilié avenue d'Italie.
A l'annonce de cette nouvelle, le ciseleur résolut de se venger.
A cet effet, lundi matin, au moment de se rendre à son travail, il expliqua
à sa femme qu'une commande pressée le retiendrait une partie de la nuit à son
atelier et qu'il ne rentrerait que fort tard.
Heureuse de cette circonstance, qui servait admirablement ses desseins intimes,
Mme Lucienne Béralle s'empressa de prévenir son amant, qui ne tarda pas à accourir.
Mais, au moment où Pierre Ponsin franchissait le seuil de la maison, Albert
Béralle se dressa soudain devant lui et tira dans sa direction un coup de revolver
qui ne l'atteignit point.
Affolé, l'employé aux Halles s'enfuir de toute la vitesse de ses jambes mais
il fut bientôt rejoint, avenue des Gobelins, par le mari outragé qui, cette
fois, presque à bout portant, fît feu sur lui à cinq reprises. Atteint par deux
projectiles, au cou et à l'avant-bras droit, Pierre Ponsin s'affaissa pendant
que les passants s'emparaient du meurtrier, qu'ils conduisirent au commissariat
du quartier de la Maison-Blanche, d'où M. Pélatan le fit diriger sur le dépôt.
Quant à Pierre Ponsin, dont l'état est grave, on a dû le transporter à l'hôpital
de la Pitié.
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.