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 Les mères sublimes seront honorées - 1936 - Klotz

Les mères sublimes seront honorées

Le Matin — 1er novembre 1936

Il est réconfortant d’envisager parfois d'autres perspectives que celles de la politique, de changer d'atmosphère est d'aspirer un peu d'air pur.

Le grand public, comme les plus hautes personnalités ont approuvé avec émotion le projet de monument celles que nous avons appelées « les Mères sublimes », les admirables mères françaises, qui se sont sacrifiées pour que leurs fils puissent s'élever aux destinées des grands serviteurs de la collectivité.

Ce haut symbole, place sous le patronage du Matin et que M. Edmond Labbé, l'éminent commissaire général de l'Exposition de 1937, a fourni le moyen matériel d'ériger en obtenant du comité d'assistance des régions libérées, qu'il préside, les fonds nécessaires, est une œuvre virtuellement, réalisée.

L'administration, en effet, nous communique les précisions suivantes :

« Le monument aux mères françaises est prévu sur un emplacement couvrant environ 3.000 mètres carrés de superficie et dépendant de l'annexe Kellermann au voisinage immédiat du parc.

» L'ensemble du monument sera situé sur l'angle d'un ilot bordé vers l'est par le boulevard Kellermann et vers l'ouest par la rue Keufer.

» Sur chacune de ces deux voies, la composition sera visible sur une longueur approximative de 80 mètres.

» Le monument proprement dit sera adossé à un rideau d'arbres et précédé de deux parvis d'accès, offrant ainsi des espaces libres, légèrement surélevés, permettant le stationnement du public l'occasion des cérémonies officielles et le dégagement très facile des cortèges qui viendront défiler devant le monument.»

Ajoutons que MM. Centenot, président de la quatrième commission du conseil municipal Martzloff, directeur des services d'architecture des parcs et jardins Greber, architecte en chef de l'Exposition de 1937, ont droit à la reconnaissance des organisateurs pour le concours qu'ils leur ont apporté.

Le monument peu avant son inauguration en 1938

Par cette note que l'on vient de lire, et qui a la concision et la précision administratives, on peut se faire une idée de l'ampleur et de la majesté du monument aux Mères sublimes. Il sera certainement un centre de beauté que tous les Français tous les étrangers, attirés par l'Exposition, visiteront avec intérêt et avec émotion. Telle qu'elle est conçue, l'œuvre répond admirablement à l'idée qui nous a inspirés. Elle est une haute manifestation morale qui se prête à une utilisation pratique.

Déjà le nombre des grandes associations nous ont promis leur concours.

Et nous pourrons avoir aussi nos fêtes du travail, qui sont une conception française due notamment à M. Luc, directeur général de l'enseignement technique. Répétons-le : c'est en dehors et au-dessus de la politique que nous nous sommes placés pour concevoir le projet. Sa réalisation doit rester dans cette atmosphère de fraternité française.

Le monument aux Mères sublimes, œuvre de MM. Bouchard. président de l'Académie des beaux-arts, et Descatoire, professeur à l'École des beaux-arts, se dressera comme un appel à tous les Français et notamment à la jeunesse. Dans le désarroi des âmes et des consciences, dans le trouble des esprits, dans les brumes du doute, un idéal peut réunir tous les braves gens et coopérer à cette réconciliation que chacun souhaite, car il la sent indispensable à l'avenir de notre race.

Lucien Klotz,
secrétaire général de l'Exposition nationale du travail


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Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Saviez-vous que... ?

A la barrière des Deux-moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.

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A la barrière des Deux-moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.

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Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.

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L'asile Nicolas-Flamel, 71 rue du Château-des-Rentiers, fut inauguré le 18 mai 1889.

L'image du jour

Rue du Chevaleret vue du boulevard de la Gare