Le ballon « Le Rêve », d'une contenance de mille mètres cubes, monté par M. le comte Henry de
la Vaulx et M. et Mme Dugué de la Fauconnerie, partait dans l'après-midi d'hier de l'usine à gaz
de la Plaine-Saint-Denis, pour exécuter une ascension libre.
Pris dans un courant circulaire, l'aérostat, plana longtemps sur Paris, sans pouvoir s'élever.
Vers huit heures du soir il se trouvait à une faible hauteur au-dessus du quartier de la Maison-Blanche,
dans le treizième arrondissement, quand le comte de la Vaulx, remarquant dans l’enveloppe quelques
symptômes de dégonflement, décida l'atterrissement.
L'aéronaute, profitant du passage au-dessus de terrains sans habitations, ouvrit la soupape,
et bientôt, après quelques secousses, le ballon touchait terre dans le jardin de Mme veuve Dubois,
situé an n°3 de l'impasse Simon, dans la rue du Moulin-des-Prés.
Le lieu approximatif de l'atterisage vraisemblablement dans les jardins situés sur la partie
gauche de l'image où passe l'actuelle rue du Moulinet prolongée vers la rue Bobillot.
En quelques minutes, toute la population du quartier reflua vers le point de la chute, et il
fallut que M. Maillot, officier de paix, organisât un service d'ordre pour protéger et le ballon,
qu'on avait commencé à tirailler, et les jardins, dans lesquels de nombreux dégâts ont été commis.
L'agent Poutrier, aidé de MM. Henri et Jean Dumenïl, marchands des quatre-saisons, et de nombreux
curieux procédèrent au dégonflement de l'aérostat, qu'ils remisèrent chez M. Jousset, entrepreneur
de travaux publics au numéro 36 de la rue du Moulin-des-Prés.
En procédant au dégonflement, M. André Payeur, charretier demeurant 24, rue de la Butte aux-Cailles,
fut surpris par les émanations du gaz, qui le suffoquèrent. Ce n'est qu'après un quart d'heure de
soins qu'il put reprendre connaissance et regagner son domicile.
Les aéronautes purent se remettre de leur émotion chez M. Jousset qui s'employa à leur faire
oublier les inquiétudes que leur avait causé cette descente inopportune, que Mme Dugué de la Fauconnerie,
le premier moment d'émoi passé, a déclaré fort originale.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m.20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.