Le boulevard de l'Hôpital vu du pont d'Austerlitz en 1836 Extrait de
l’Album parisien, cent vues gravées au burin / par MM. Dureau et Couché
fils ; et description historique et architecturale des principaux monuments
et sites de la ville de Paris, par A.-M. Perrot (1836)
Ce boulevard commence au pont d'Austerlitz et au quai de l'Hôpital, et se
dirige vers la barrière d'Italie ; il a une longueur de 1,500 mètres ;
on y trouve l'entrée principale de la Salpêtrière, le marché aux chevaux et
l'abattoir de Villejuif. La partie la plus rapprochée de la Seine est bordée
par de nombreux restaurants et cafés.
La planche [n° 59] est prise de l'entrée du pont d'Austerlitz ; à droite
et à gauche, les bureaux du péage ; vis-à-vis, la perspective du boulevard
de l'Hôpital, ayant, d'un côté, le Jardin des Plantes et la grille circulaire
qui le sépare du quai, et, du côté opposé, les bâtiments et le dôme de l'hôpital
de la Salpêtrière, le plus considérable de Paris. C'est une espèce de ville,
ayant ses rues, ses places, sa promenade, son église, et une population de 5,000
habitants. Sa façade sur le boulevard se développe sur une longueur de 600 pieds
; un bâtiment semblable est placé à 228 pieds.
L'église est située au milieu, ainsi, entre deux cours ; sa forme est
ronde ; l'autel principal est au centre de quatre nefs de 60 pieds de long,
au bout desquelles sont quatre chapelles. L'ordre et la propreté sont extrêmes
dans cet hospice. Le quartier des aliénées a reçu les plus importantes améliorations :
il est divisé en cinq sections, ayant chacune son jardin ; la disposition
intérieure peut servir de modèle pour le meilleur traitement curatif des insensées.
Cet établissement est ouvert au public les dimanches et jeudis, de dix heures
à quatre heures, et tous les jours pour les étrangers.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Un orage d'une violence extraordinaire s'est abattu hier après-midi sur Paris. Vers une heure, des nuages lourds venant du Sud-Est s'amoncelaient, et à deux heures et demie de grosses gouttes de pluie commençaient à tomber. (1901)
Depuis la mise en service, pour les messageries de Paris-Austerlitz, des vastes hangars, d'aspect solide, modernes, édifiés en bordure de la rue du Chevaleret, et dont l'entrée se trouve, ainsi que, nous l'avons dit, boulevard de la Gare, à Paris, une armée de travailleurs fait disparaître les anciens quais couverts de la rue Sauvage, ce qui aura pour, avantage de donner à ce coin plus d'air et, avec de petits bâtiments coquets, un cachet plus artistique. (1929)
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
La ligne de fer se relève aux environs de la MAISON BLANCHE, nom charmant qui s'applique à une contrée peu connue et d'un aspect étrange. C'est assurément le coin de Paris le moins fréquenté Ces solitudes attendent un historien et un géographe, et nous espérons les explorer un jour avec nos lecteurs (1873)
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Le train à voyageurs dont le terminus est la station Maison-Blanche, qu'il atteint un peu avant 23 heures, sera le dernier à rouler sur ces voies, dimanche soir. Saluons-le, nous ne le reverrons plus ! (1934)