Dans la presse...

 Le hameau des Deux-Moulins (1853)

Le hameau des Deux-Moulins

Le Siècle — 2 février 1853
Détail d'un plan publié en 1844

Le hameau des Deux-Moulins, qui forme une section de la commune d'Ivry-sur-Seine, va recevoir, par les soins de l'administration de cette commune, de notables améliorations commandées par l'accroissement que la population a prise dans cette localité depuis quelques années. Une enquête est ouverte à la mairie d'Ivry sur le projet d'établissement d'une église, de bâtiments pour les écoles primaires des deux sexes, de la formation d'une place publique et du percement de rues aux Deux Moulins.

Lorsqu'on 1846, l'autorité ecclésiastique eut décidé l'érection de nouvelles églises succursales dans la banlieue de Paris, une de ces églises fut établie au hameau des Deux-Moulins, beaucoup trop éloigné du centre de la commune. Malheureusement, aucun local convenable ne pouvait être alors affecté à cette destination et la nouvelle succursale dut être installée dans une ancienne guinguette prise à loyer par l'administration. Cet état de choses, peu en harmonie avec la dignité du culte, va cesser par la construction d'une église dont le projet remonte déjà à plusieurs années.

Depuis longtemps on se plaignait également de l'insuffisance des locaux où sont établis les écoles primaires, et l'on désirait la construction de nouveaux bâtiments mieux appropriés à cette destination, et semblables à ceux récemment élevés à la Gare, qui est une autre section de la commune d'Ivry. La création d'une place publique et l'ouverture de nouvelles rues seront le complément de la transformation du hameau des Deux-Moulins, si voisin de Paris, et dont les embellissements avaient été quelque peu négligés jusqu'ici.

L'enquête qui est ouverte à Ivry, en vertu d'un arrêté du préfet de la Seine, en date du 13 décembre 1852, durera quinze jours, à partir du 1er février. Le plan parcellaire des terrains à acquérir pour rétablissement ci-dessus indiqué, ainsi que les pièces qui y sont relatives, sont déposées à la mairie, où un registre est ouvert pour recevoir les déclarations qui pourront être émises pour ou contre le projet.




Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Travaux parisiens

Les anciens boulevards extérieurs de la rive gauche sont, depuis plusieurs mois, l'objet de travaux analogues à ceux qui ont été entrepris sur les boulevards de la rive droite. Ces travaux ont trait à la zone comprise entre le pont de Bercy et la place de l'ex-barrière d'Enfer. (1863)

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Le point sur les travaux de la place d'Italie

On entreprend en ce moment à la place d'Italie des travaux de voirie analogues à ceux de la place de l'Arc-de-l'Etoile et de la place du Trône. On établit un plateau circulaire avec huit boulevards, squares, maisons monumentales, si l'industrie toutefois veut se risquer à les édifier. (1869)

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Mille ans sous la terre

Dans un quartier de Paris, renommé par ses tanneries, ses peausseries, et surtout par la manufacture des Gobelins, hélas ! incendiée en partie, est un vaste terrain, où s'élevait jadis une église dédiée à saint Martin, au faubourg Saint-Marcel. (1871)

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Les chasseurs de cabots

Un jour, j'entre au marché... aux chiens, situé sur le boulevard de l'Hôpital. Il y avait environ cent-cinquante ou deux cents de ces intéressants animaux les uns aboyaient, les autres jappaient, quelques-uns mêmes gémissaient. (1868)

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Saviez-vous que... ?

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…

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La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.

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En 1930, la piscine de la Butte-aux-Cailles, l'une des rares piscines municipales de l'époque, exigeait de tout baigneur la production ou l'achat d'un morceau de savon.

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Le chemin du Bac allait de la route de Choisy à la rue du Chevaleret. En 1865, la portion comprise entre la route de Choisy et les rues Nationale et du Château des Rentiers reçut le nom de Baudricourt tandis que le tronçon restant prit celui de Clisson. Ainsi en décida l’Empereur par un décret impérial signé à Biarritz le 2 octobre. Olivier de Clisson, connétable de France de 1380 à 1392 avait été surnommé Le Boucher en raison de sa cruauté.

L'image du jour

Rue de la Fontaine-à-Mulard