Dans la presse...

 La Fête Nationale du 30 juin 1878

La Fête Nationale du 30 juin 1878

Treizième Arrondissement

Le Figaro — 1er juillet 1878

La fête se double dans cet arrondissement d'une petite cérémonie officielle très attendue des habitants l'inauguration du bassin de la place d'Italie.

La cérémonie a été, ainsi qu'il convenait, plus cordiale que solennelle. Pas de discours ; quelques paroles seulement échangées entre M. Barraban, ingénieur en chef de l'arrondissement, et le maire, l'honorable M. Duplessy, qui était rayonnant. Ses administrés paraissaient, du reste, dans le ravissement.

— Hein, s'écriait un d'eux, ceux de la barrière du Trône qui étaient si fiers de leur bassin, les voilà enfoncés !

Vers une heure, aussitôt après la cérémonie, ont commencé les jeux, les courses de vélocipèdes, les concerts de fanfares, etc. Le mât de cocagne a été très fréquenté par les jeunes gandins de ces parages. Néanmoins nous avons pu constater que plus des trois quarts des grimpeurs se repliaient sans avoir même pu sentir le goût des saucissons, jambonneaux et autres victuailles accrochées à la couronne.

Une fête foraine a été installée sur les boulevards de l'Hôpital, d'Italie, de la Gare et avenue des Gobelins. Les marchands sont nombreux à cette foire, on y trouve en outre et à profusion tous les amusements ordinaires chevaux de bois hollandais, chemins de fer circulaires, troupe dramatique, cirque, saltimbanques balançoires loteries, massacres, etc.

Pendant toute la journée la circulation des voitures a été difficile dans les environs des lieux de réjouissance à six heures elle a dû être interdite, même pour les omnibus et tramways.

Il s'est bien produit dans la journée quelques petits accidents, mais il n'en est heureusement résulté que des dégâts matériels.

Ainsi un monsieur, qui trouvait sur l'impériale d'un omnibus s'étant levé mal à propos, a fait chavirer un lustre de verres de couleur dont l'huile s'est immédiatement répandue, en pluie sur tous les habitants de l'impériale. Quoique cette pluie ait été la seule de la journée, les voisins du maladroit ont trouvé qu'elle était encore de trop !



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Mille ans sous la terre

Dans un quartier de Paris, renommé par ses tanneries, ses peausseries, et surtout par la manufacture des Gobelins, hélas ! incendiée en partie, est un vaste terrain, où s'élevait jadis une église dédiée à saint Martin, au faubourg Saint-Marcel. (1871)

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Les chasseurs de cabots

Un jour, j'entre au marché... aux chiens, situé sur le boulevard de l'Hôpital. Il y avait environ cent-cinquante ou deux cents de ces intéressants animaux les uns aboyaient, les autres jappaient, quelques-uns mêmes gémissaient. (1868)

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L’ouverture du chemin de fer de ceinture

Le terrain s'abaisse et la vue s'élargit ; voici le chemin de fer de Sceaux, puis la Glacière, Gentilly et en face une échappée de Paris, puis un coin tranquille, tout champêtre, presque silencieux, où coule la Bièvre, cette rivière parisienne ignorée. (1867)

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Les eaux thermales de la Butte-aux-Cailles

Nous avons pu rencontrer ce matin le sympathique conseiller municipal du treizième arrondissement, M. Henri Rousselle, sur l'initiative de qui les travaux avaient été poursuivis et qui, tout heureux du résultat obtenu, nous a donné sur le puits artésien de la Butte-aux-Cailles les renseignements suivants... (1903)

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Saviez-vous que... ?

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…

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Henri Rousselle était conseiller municipal en 1915. Plus tard, il fut président du conseil général

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Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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Ce n'est qu'en 1867, que la route de Fontainebleau devint officiellement l'avenue d'Italie.

L'image du jour

Rue de la Fontaine-à-Mulard