Dans la presse... MOBILE

 La nouvelle place d’Italie - 1878

La nouvelle place d’Italie

La Liberté — 13 avril 1878

 

La place d'Italie vue dans l'axe de l'avenue de la sœur Rosalie

Les travaux de la nouvelle place d’Italie sont à peu près terminés.

Cette place est à présent un des plus grandes et une des plus belles de Paris.

Un immense bassin, d’une profondeur de 60 centimètres environ et entouré d’une élégante bordure en pierre blanche, en occupe le centre. Un large trottoir circulaire, placé autour de ce bassin, permettra de s’en approcher. On est en train de souder les conduits les uns aux autres et de disposer les appareils destinés à dessiner le jet d’eau central qui sera d’une grande puissance.

Tout autour de ce rond-point central se trouve une vaste chaussée dont la partie droite est traversée par la ligne de tramway allant de Cluny à Villejuif.

Quatre rangées de jeunes arbres abriteront bientôt les nombreuses contre-allées qui longent cette chaussée coupée en sept parties égales par l’extrémité des avenues de Gobelins, d’Italie et Rosalie (sic) ; des boulevards d’Italie, de la Gare et de l’Hôpital, et de la route de Choisy.

La nouvelle mairie du 13e arrondissement termine heureusement la place au nord, et plusieurs maisons nouvelles sont en voie de construction sur d’autres pans et complèteront bientôt la décoration.

La systématisation de cette place a causé des travaux considérables.

On a commencé par abattre les deux vieux pavillons de l’ancien octroi de Paris qui existaient encore avant la construction de la nouvelle mairie, mais, pour amener ce vaste emplacement à un niveau uniforme, on a été obligé de baisser l’une de ses moitiés de plus d’un mètre, et de surélever l’autre d’autant. Encore un quartier qui perd sa physionomie du temps passé ; mais ses habitants se gardent bien de s’en plaindre.

 

Quelques temps plus tard...


Dans la presse...


Un pont américain à Paris : le pont de Tolbiac

Les Américains se sont acquis, depuis quelques années, une véritable renommée en matière de grands travaux publics leur initiative, leur audace, leur fougue, méritent d'être admirées et surtout imitées. Ce n'est pas la science qui manque à nos ingénieurs pour les égaler.
Nous signalons, avec beaucoup de plaisir, dans cet ordre d'idées, le beau pont « américain » dans la meilleure acception du terme, dont Paris vient d'être doté. (1895)


Effondrement d'une maison place Pinel

Mercredi matin, vers dix heures, a eu lieu un accident qui aurait pu prendre les proportions d'une véritable catastrophe.
Une maison à plusieurs étages, située place Pinel, près de la barrière d'Italie, et portant le numéro 3, a subi soudain un affaissement assez considérable, et une profonde excavation s'est produite.
On sait que tout ce quartier est construit sur les catacombes... (1883)


Un Meeting des Locataires de la Cité Jeanne-d’Arc

L'on sait que l'Assistance Publique a racheté la cité Jeanne-d'Arc pour faire démolir les noires masures qui la composent et édifier à leur place, sur les cinq mille mètres carrés qui s'étendent là, au fond de ce populeux quartier de la Gare, entre les rue Jeanne-d'Arc et Nationale, des maisons ouvrières à bon marché, gaies, saines et claires. (1912)


Tonneaux !... Tonneaux !...

Cet après-midi, à 15 heures, boulevard de la Gare, s'est disputée une originale compétition : la course des « rouleurs de futailles ». (1923)


En voir plus...

Saviez-vous que... ?

La rue du Banquier, ancienne rue, doit son nom au banquier Patouillet qui avait déjà donné son nom au territoire compris entre la rive droite de la Bièvre et les terres de St-Marcel sur le chemin d'Ivry. (Clos Patouillet.)

*
*     *

La création de la caserne des pompiers de Port-Royal fut décidée en 1883.

*
*     *

En 1929, le 13e comptait 11 cinémas : Le Bobillot, le Cinéma des Bosquets, le Clisson-Palace, l'Éden des Gobelins, le Cinéma des Familles, le Jeanne d'Arc, le cinéma Moderne, le Palais des Gobelins, le Royal-Cinéma, le Sainte-Anne et le Saint-Marcel.

*
*     *


Le Pont ou viaduc de Tolbiac situé au-dessus du chemin de fer mesurait 162 mètres d'axe en axe des appuis sur culée. Cette distance était divisée en trois travées : une travée centrale de 84 mètres de longueur, et deux travées de rive de 39 mètres chacune.
Le viaduc d'accès avait une portée totale de 44 mètres, partagée en quatre travées de 11 mètres.
L'ensemble de l'ouvrage était en pente de 0m 01 par mètre et livrait passage à une voie charretière de 10 mètres de large, bordée de deux trottoirs de 2m50.

L'image du jour

Panorama vers l'ouest sur la rue de Tolbiac

La vue est prise depuis un des clochers de l'église Saint-Anne. La première rue à droite est la rue Martin-Bernard.