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 Un violent incendie chez un marchand de couleurs -rue Coypel - 1911

Un violent incendie chez un marchand de couleurs

La Presse — 21 avril 1911
Cliché illustrant l'article

Un violent incendie s'est déclaré ce matin vers onze heures, 10, rue Coypel, chez un marchand de couleurs, M. Mallet. Mme Mallet était occupée ce matin, à faire de l'encaustique dans son arrière-boutique, non loin d'un fourneau, lorsque subitement des flammes jaillirent tout autour d’elle envahissant l'arrière-boutique et très rapidement la boutique elle-même, où sur les étagères étaient placés de nombreux flacons d'essence, d'alcool et autres matières inflammables.

Trouvant un aliment plus que facile, les flammes gagnèrent tout le magasin en un clin d'œil, dont les vitres ne tardèrent pas à éclater, tandis qu’à l’intérieur les bocaux explosaient.

Affolée, Mme Mallet s'était précipitée dans la cour et, hors de danger, s'était évanouie.

Les pompiers de la caserne Jeanne-d'Arc arrivaient sur ces entrefaites, suivis bientôt de ceux de Port-Royal.

Ils attaquèrent l'incendie de toutes parts, s'employant surtout à protéger les étages supérieurs de l'immeuble et deux boutiques contiguës. Leurs efforts furent très grands et à midi ils étaient maîtres du feu.

Les dégâts, purement matériels, sont évalués à une trentaine de mille francs. Ils sont couverts par une assurance.

Une foule nombreuse, maintenue par des agents est sur les lieu du sinistre.



Sur la rue Coypel

La rue Coypel fait partie avec les rues Primatice, Véronèse et Philippe-de-Champagne de l'ensemble de voies créées lors de la construction du Marché des Gobelins et de la mairie du 13e. Elle reçut son nom par décret en date du 2 mars 1867.

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La rue Coypel vue depuis le boulevard de l'Hôpital - A gauche, la partie du marché des Gobelins qui a subsisté jusque dans les années 1960.

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La rue du Banquier, ancienne rue, doit son nom au banquier Patouillet qui avait déjà donné son nom au territoire compris entre la rive droite de la Bièvre et les terres de St-Marcel sur le chemin d'Ivry. (Clos Patouillet.)

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Le pont d'Austerlitz entre la place Walhubert et la place Mazas a été construit de 1802 à 1807 par Beaupré. Ses arches sont en pierre depuis 1854-1855 en remplacement des arches en fer fondu de la première construction.

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La Butte-aux-Cailles culmine à plus de 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres. Le vrai point culminant du 13e est en réalité avenue de la porte de Gentilly ou rue Vandrezanne si l'on s'en tient à l'intérieur de l'arrondissement.

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Contrairement à la légende habituellement véhiculée par le parti communiste français, René Le Gall n'est absolument pour rien dans la création du jardin ouvert en 1938 et qui porte son nom depuis 1944.
Le jardin des Gobelins est une résultante de la convention conclue en 1934 entre l'État et la ville de Paris, en vue de la réimplantation du mobilier National dans le 13e arrondissement dont les terrains d'assise, situés en bordure de l'avenue Rapp, devaient être libérés en vue de l'exposition internationale de 1937.
Pour ce faire, l’État cédait à la ville le jardin historique des ouvriers de la manufacture des Gobelins à charge pour elle d’y réaliser une promenade publique sur le surplus du terrain où le nouveau mobilier national trouverait désormais sa place.

L'image du jour

Panorama vers l'ouest sur la rue de Tolbiac

La vue est prise depuis un des clochers de l'église Saint-Anne. La première rue à droite est la rue Martin-Bernard.